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APRES LA GRECE, LA HONGRIE

Publie le dimanche 6 juin 2010 par Open-Publishing
4 commentaires

Crise : la Hongrie tente de calmer le jeu après la chute des marchés

Le gouvernement hongrois s’est employé à calmer le jeu samedi en annonçant que le déficit public pourrait être finalement contenu sous conditions, après des déclarations alarmistes jeudi comparant la Hongrie à la Grèce qui ont fait chuter les marchés.

"L’économie hongroise a des fondations saines et l’objectif de déficit de 3,8% du produit intérieur brut (convenu par le précédent gouvernement socialiste avec le Fonds monétaire international, ndlr) peut être maintenu pour 2010 si nous adoptons certaines mesures", a assuré Mihaly Varga, secrétaire d’Etat auprès du premier ministre Viktor Orban, lors d’une conférence de presse organisée en urgence à Budapest.

Le même affirmait pourtant encore jeudi que le déficit public pourrait atteindre 7% à 7,5% jugeant que la situation laissée par le précédent gouvernement socialiste "était moins bonne qu’anticipé" avant les élections d’avril qui ont porté le parti conservateur Fidesz au pouvoir.

Un dirigeant de premier plan de ce parti, Lajos Kosa, avait même comparé la situation de la Hongrie à celle de la Grèce craignant une proche faillite.

Ces propos alarmistes avaient fait chuter la devise hongroise, le forint, et la Bourse de Budapest, tout en renchérissant les couvertures de défaillance des titre de dettes de la Hongrie.

La Hongrie a bénéficié en novembre 2008 d’une aide de 20 milliards d’euros du FMI, de l’Union européenne et de la Banque mondiale qui a permis d’éviter la banqueroute de l’Etat. Budapest a renoncé fin 2009 à utiliser la quatrième et dernière tranche du crédit du FMI en raison de l’amélioration de la confiance des investisseurs dans ses titres de dette et son économie.

(ats / 06 juin 2010 10:02)

http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20100606100255530172019048164_brf008.xml&associate=phf1706

Messages

  • Entre l’Italie berlusconienne qui truque ses bilans, la France sarkozienne qui les dissimule, l’Amérique obamiste qui maquille et parfume ses côtes au brut. "Le rêve d’Israël qui crève dans la haine" (François Béranger), voilà que la Hongrie fer de lance de "La Voix de l’Amérique" en Europe de l’Est, craque de nouveau et pas à cause du "Communisme". le Capitalisme a bien du mal à faire croire qu’il est toujours l’avenir de l’Homme : triste dimanche pour les blaireaux de tous les pays, alors que nos maîtres flanqués de leurs maréchaux ( les banquiers) et de leurs devins et charlatans (synonymes d’économistes) s’emploient à nous serrer un peu plus fort le noeud coulant.

    • La Hongrie savoure aujourd’hui les délices du capitalismes et les croix fléchées, de l’amiral Horty, alliées du führer, redonnent de la voix. Elles sont d’autant plus fondées à le faire que ce parti fasciste sort renforcé des dernières élections législatives.
      Personnellement, je ne plains pas les hongrois. Ils n’ont que ce qu’ils méritent.
      Sous le socialisme, ils ne connaissaient pas le chômage, les soins médicaux étaient pratiquement gratuits, l’éducation et l’accès à la culture aussi. Ils ont voulu du capitalisme ... ils l’ont ! Tant pis pour eux ...

    • Eh oui, tant pis pour eux !

      C’est souvent ce que je me dis aussi en m’affichant de plus en plus comme ayant "des idées de gauche et des sentiments de droite". Car les victimes du capitalisme, en Hongrie comme en France, sont trop connes pour piger le film, sinon, elles utiliseraient ce qui nous reste de démocratie pour voter vraiment à gauche.

      Or, par égoïsme autant que par connerie, elles ne le font pas.

      Et pourtant : on ne se refait pas ! Quand on a affaire à un de ces européens de l’Est ou à leurs mômes, on les aide !

      C’est aussi ce qu’à fait la CGT en aidant les Polonais de Saint-Nazaire, des pauvres cons de bigots très anticommunistes, mais honteusement exploités par des patrons français.

      Et je crois qu’on fait bien de les aider. Mais tu as raison : on devrait le faire en leur rappelant bien qu’ils ne le méritent pas.

      Nous sommes trop gentils !