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Bonjour,
Mr Barroso Président de la commission européenne a lancé un sondage
électronique sur l’objectif de 10% d’agrocarburants obligatoires dans les carburants automobiles d’ici à 2020.
Il faut savoir que la production d’agro-carburants se fait au
détriment de la production agricole alimentaire.
Conséquences : on détruit la forêt, les gens crèvent de faim et le
prix des denrées alimentaires flambent.
Alors votez selon votre conscience (de préférence NON) et faites
circuler.
Salutations.
– http://ec.europa.eu/commission_barr...
A transmettre à l’ensemble de citoyens avec le petit dossier concernant les
agrocarburants.
Il est ici :
http://www.iprag.net/textes/biocarbsetsols.htm
Messages
1. Agrocarburants, 2 juin 2008, 17:12
L’explosion des cours des denrées alimentaires provient de deux facteurs majeurs : la succession de mauvaises récoltes mondiales depuis quelques années (sécheresses en Australie ou Europe, inondations en Europe de l’est, cyclones, ...) ; la spéculation financière qui s’est déplacée des marchés immobiliers en crise vers les marchés des matières premières (alimentaires, pétrole, métaux).
Le développement des agrocarburants n’est pas une source de déforestation en Europe (les surfaces en bois et forêts progressent constamment en Europe) et ne concurrence qu’à hauteur de 3 % les surfaces agricoles européennes : une partie de ces surfaces sont destinées depuis des années à la non production (jachères), à des productions non alimentaires (colza diester depuis 1992) ou à des productions agroindustrielles (betteraves pour le sucre).
Le souci se pose aux Etats-Unis où aucune régulation de la production n’existe et où les agriculteurs orientent leurs productions selon les marchés (maïs pour l’éthanol au lieu de maïs alimentaire d’où la crise "des tortillas" en Amérique centrale).
Ensuite, la question se pose en Amazonie où l’on défriche continuellement depuis des décennies : que ce soit du soja pour l’alimentation du bétail (tourteaux) ou des herbages pour un élevage extensif de bovins ou des cultures pour le marché des agrocarburants, le problème reste le même !
Restent deux vraies questions : Peut-on empêcher la spéculation sur les cours des denrées alimentaires ? Peut-on inciter les pays en développement à revenir à des productions vivrières au lieu de cultures d’exportation (café, cacao, thé, coton, banane,...) pour leur garantir une certaine autonomie alimentaire ?
Eric, Evreux
1. Agrocarburants, 2 juin 2008, 18:20, par bipède
Ce discours ressemble à la médecine des médias officiels, qui choisit habituellement de traiter les conséquences, et de ne pas rechercher les causes.
<< L’explosion des cours des denrées alimentaires provient de deux facteurs majeurs : la succession de mauvaises récoltes mondiales depuis quelques années (sécheresses en Australie ou Europe, inondations en Europe de l’est, cyclones, ...) >>
Ces catastrophes "naturelles" les sont-elles vraiment ?
<< Restent deux vraies questions : Peut-on empêcher la spéculation sur les cours des denrées alimentaires ? >>
Oui évidemment, à moins qu’elle ne soit l’oeuvre d’une puissance divine (?) ou d’une loi de l’univers, comme le jour et la nuit, l’été et l’hiver...
<< Peut-on inciter les pays en développement à revenir à des productions vivrières au lieu de cultures d’exportation (café, cacao, thé, coton, banane,...) pour leur garantir une certaine autonomie alimentaire ? >>
Ils auraient été bien heureux qu’on ne les oblige pas à abandonner leurs productions vivrières, pour leur imposer des cultures d’exportation destinées à rembourser une "dette". Ont-ils besoin
qu’on décide encore à leur place de leur "garantir une certaine autonomie alimentaire" ?
2. Agrocarburants, 2 juin 2008, 22:09, par bipède
C’est clair.
3. Agrocarburants, 3 juin 2008, 00:52
Les financiers ont perdu du fric avec l’histoire des subprimes, alors pour renflouer leurs caisses ils ont trouvé une autre "proie", dans les agrocarburants.
Pour le coup, je ne comprends pas bien l’orientation de Barroso. Je le savais contesté, mais là il est carrément minable sur ce coup. l’essentiel c’est que les hommes mangent à leur faim, l’agrocarburant devant passer en toute dernière position et encore s’il y a du surplus inutilisable. Sinon c’est criminel !