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Arrestation de Jacques Morio

Publie le samedi 9 février 2008 par Open-Publishing
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SOLIDARITAT DAB LO JACQUES MORIO

Lo Jacó, embarcat per la poralha a casa, mentre qu’un quinzenat de personas èran presentas entà’u sostiéner Anaram Au Patac que denoncia l’arrestacion, au matin, de Jacques MORIO, militant d’Anaram Au Patac, jornalista a Ràdio País.

Segon la polícia, lo Jacques MORIO qu’estó transferit au comissariat de Baiona, entà ua guarda a vista d’au mensh 24 òras.

Aquera arrestacion que seré ligada a l’ahar deu Robèrt Arricau.

Anaram Au Patac que denoncia la manca d’informacion en la quau e son deishats la familha e los amics de Jacques MORIO e qu’apèra a’u sostiéner.

La familha, los amics, las amigas e Anaram Au Patac qu’apèran a un aplec de solidaritat dab lo Jacques MORIO, doman dijaus lo 7 de heurèr de 2008 a 18h30 cap au Tribunau de Pau.

SOLIDARITÉ AVEC JACQUES MORIO

Anaram au Patac dénonce l’arrestation, ce matin, de Jacques MORIO, militant d’Anaram Au Patac, journaliste à Ràdio País.

D’après la police, Jacques MORIO a été transféré au commissariat de Bayonne pour une garde à vue d’au moins 24 heures.

Cette arrestation serait liée à l’affaire de Robert Arricau.

Anaram Au Patac dénonce le manque d’informations dans lequel sont laissés la famille et les ami-es de Jacques MORIO et appelle à le soutenir.

La famille, les ami-es et Anaram Au Patac appellent à un rassemblement de solidarité avec Jacques MORIO, demain jeudi 7 février 2008 à 18h30 devant le Tribunal de Pau.

Comunicat d’Askatasuna

Euskal Herria, le 6 février 2008

ARRESTATION D’UN MILITANT OCCITANISTE À PAU

Depuis 6h ce matin, la police est en train de perquisitionner le domicile d’un militant du groupe occitaniste Anaram au Patac, Jacou Morio, qui est aussi journaliste à Radio Pais. Selon ce qu’il a pu faire savoir à sa famille qui se tient devant chez lui, son arrestation aurait été réalisée dans le cadre des déclarations faites il y a plusieurs années par un autre jeune occitan, Robert Arricau, ces mêmes déclarations qui avaient conduit notre porte parole de l’époque Jean-François Lefort Lof en prison pour un an, jusqu’à ce que Robert reconnaisse devant la juge Houyvet qu’il avait subi de fortes pressions policières et qu’on l’avait poussé à faire de fausses dénonciations envers des militants. Et en effet, ce prétexte avait permis aux juges parisiens de fouiller différents locaux d’Askatasuna, de convoquer et d’interroger de nombreuses personnes et de réduire un porte-parole au silence. Selon ce que lui a dit la police, Jacou devrait être emmené à Bayonne.

Askatasuna exprime tout son soutien et sa solidarité à Jacou, à sa famille et à Anaram au Patac et s’indigne que cette affaire, dont le ridicule a largement été démontré et qui n’est autre qu’une manipulation minable des juges anti-terroristes (méthode décidément beaucoup pratiquée ces temps-ci), puisse encore avoir des suites aujourd’hui. Nous exigeons sa libération immédiate et appelons à toutes les mobilisations qui pourraient avoir lieu dans les heures et les jours qui viennent.

PEIO ALVAREZ TRANSFÉRÉ À PARIS

Par ailleurs, le jeune réfugié politique basque Peio Alvarez, arrêté avant-hier à Hendaia, a été transféré hier à Paris. Nous rappelons que Peio, qui avait été arrêté il y a un an dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen, avait été laissé en liberté par le Tribunal de Pau en raison de l’extrême gravité de son état de santé. Il souffre en effet d’un cancer de la gorge. De même que pour Jacou, nous exigeons sa libération immédiate et appelons à toutes les mobilisations à venir.

LA RÉPRESSION N’EST PAS LA SOLUTION !

http://pagesperso-orange.fr/anaram/

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