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Avis sur l’Utopie de la Liberté.

Publie le dimanche 13 janvier 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

Avis sur l’Utopie de la Liberté.

Effectivement ce mot Liberté est utilisé et souvent dévoyé de son sens principal.

 Simple avis, il est évident que nous autres humains, avons dans notre construction anthropologique les traces qui cadrent ce fait. Cette peur d’une utopie de liberté pour tous. Nul n’ignore ce constat : Qu’ils sont beaucoup plus nombreux, ceux de nos « contemporains » à ce satisfaire d’avoir à écouter, suivre et obéir.

 C’est d’ailleurs ce caractère spécifique d’obéissance que l’on retrouve dans (quasi) toutes les structures sociales des clans ou « tribus » des grands primates * en général. Les élites et hiérarchies oligarchiques de nos sociétés humaines, en ont abusé et en abusent encore aujourd’hui ! Il est probable que cela ne puisse être changé d’ici longtemps.

 C’est peut être pour cette raison, que certain théoriciens anars, argumentent à la façon de ce que Léo Ferré disait dans une de ces chansons :

" .../... moi je parle pour dans dix siècles.../..."

en évoquant le rêve d’une utopie de civilisation réellement libre et libertaire.

Il y en a beaucoup à dire sur le sujet, fallait-il commencer ?

* Les Bonobos, eux n’en font pas partie. C’est pour cela je que je les préfère . Hé ! Hé !

Messages

  • Tu as raison skapad,je suis persuadé depuis longtemps que la compréhension d’une exploitation,ne suffit pas à vouloir sa fin meme de la ; part de ceux qui y ont interet.
    tu parles d"héritage anthropologique,je dirai de structure de soumission,de délégation.

    un travail de ce coté,une psychologie scientifique,(donc sans psychanalyse ou fondement freudien) est indispensable.
    et aussi un retour sur la morale humaine.

    la soumission des exploites aux patrons,tout comme la soumission des militants à leur direction est à faire voler en eclats.
    et c’est bien parmi mes potes anarchistes que je trouve cette liberte et ce refus de la limiter par une obeissance aux structures même élues.

    se penser capable d’agir et de penser d’une maniere autonome manque totalement aux salariés,ils attendent toujours le mot d’ordre,du dessus.

    c’est flagrant lors d’une AG ,des que le responsable parle ,c’est parole d’évangile.
    je pense (oui je vais encore me faire des copains..) aux militants cgt qui en 1995 défendaient les 37,5 ans et qui n’en parlent plus en 2003 !!!
    car la direction a abandonné cette revendication,
    Et plus grave ,ces militants renient ce qu’ils défendaient quelques annes pus tôt.
    contre leur propres interets !!!!

    sont ils libres ????

    Damien

    • Salut à toi Damien, je vois que l’on partage un point essentiel à la compréhension des enjeux passés, actuels et à venir. Dans ce domaine l’éminent chercheur, écrivain, conférencier, Noahm Chomsky à rédigé pas mal sur ce sujet. Lui il définit ce à quoi je fais référence et il l’appelle le Consentement. Le choix du terme rien qu’en lui mème en dit long sur cette caractéristique de la nature humaine.

      C’est aussi pourquoi de mon avis, cette soumission, consentement ou obéissance est à mettre en évidence. Et comme il est difficile de faire admettre ce genre de servitude, par ceux là mème qui ont le sentiment de la combattre en s’aliènant des ordres de comme tu le dis si bien, par les chefs des centrales ( je simplifie).

      Le cinéma d’auteurs mème amateurs devrait travailler là dessus, car c’est un des moyens d’émancipation efficace et toujours attirant pour tous les public. Nous développons actuellement un projet de film long, c’est pas évident quand tu n’es pas fils de.Nous sommes tétus et décider, nous y arriverons....Je t’en dis deux mots : une histoire sympa, pas de dialectique juste des situations ou l’objectif peut ici etre utile. En deux mots, dans une usine de rafinage de Kaolin, une bande de joyeux syndicalistes ce mettent en grève suite à la mise à pieds d’un de leur jeune pot, car celui ci pendant la nuit de surveillance avait préférer remplir son devoir conjugal dans les vestiaires de l’usine. (tirer d’une histoire vraie ! env 1975-80 ) mais là je m’égare....

      Dès lors que le renouvellement des hiérarchies syndicales ne ce fait plus, il est tout naturel (constat ) que l’influence des réseaux qui s’établissent au long des années des carrières de ces apparachicks, et la base par manque de volonté individuelle à l’engagement ce trouve de fait lachée par les sommets de ces centrales, c’est un peu simplifié ; mais un point de base pour une autopsie du syndicalisme que je qualifie de "convenance"

      Pour tenter de remobiliser les jeunes recrues, le discours et les projets doivent à mon avis ce recadrer et s’adapter a la situation actuelle. Ce rapprocher des idées des jeunes générations, et non rester camper sur des post-postures.

      Faudrait encore développer, A+ et merci du post , ça fait plaisir de rencontrer un pot par I@.

      Skapad.