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Bernard Thibault : Accord européen sur la Grèce

par CGT

Publie le samedi 23 juillet 2011 par CGT - Open-Publishing
12 commentaires

"Une fois de plus, on tente de nous convaincre quon a évité le pire jusqu’à la prochaine secousse naturellement prévisible puisque rien ne change sur le fond.
L’Union européenne na plus d’objectifs de développement social.
Les agences de notation et les banques convoquent les chefs dEtat en leur fixant leur feuille de route, et l’intérêt des marchés prime sur celui des peuples".

"Les responsables politiques doivent reprendre le pouvoir aux institutions financières" car
"toute lEurope est malade sur le plan économique, social et politique".

Messages

  • Tu as bonne mine, Bernard Thibault !

    C’est toi qui as voté "oui" au référendum sur la Constitution Européenne le 29 mai 2005 !

    C’est toi qui a voté "oui" à une Constitution Européenne qui gravait dans le marbre l’ultra-libéralisme, les privatisations, le libre-échange mondial, etc.

    Bernard Thibault :

    Favorable au projet de traité constitutionnel européen, il est mis en minorité par le comité confédéral national (souvent présenté comme le « parlement » de la CGT), le 9 février 2005, sans que cela remette en cause son mandat à la tête du syndicat.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Thibault

    Et maintenant tu viens critiquer l’Union Européenne ?

    Tu n’avais qu’à pas voter "oui", Bernard !

    Tu es l’idiot utile du système que tu dénonces.

    On ne peut pas voter "oui" au système, et après venir critiquer le système.

    • J’en connais au POI ou à la LCR de ne pas avoir eu une position très claire sur le TCE.
      Ce que j’approuve à la CGT c’est le droit à la parole, à la pensée de chaque individu syndiqué y compris B Thibault. C’est le collectif qui décide.
      Je reconnais aussi le droit de changer d’avis de chacun d’entre nous surtout quand c’est pour venir sur des positions plus "à gauche".
      Ce qui me gène plus encore c’est quand un maire est d’extrême gauche (POI) et que dans son conseil municipal, sur sa liste (qu’il a composée) il sait qu’il y a des racistes, des gens plus proches de la droite voire l’extrême droite. Moi ça me pose un vrai problème. Par contre il est contre le fait de voter ou appeler à voter pour des socialistes ou ceux du front de gauche.

  • quel intérêt ici de faire le procès de Bernard Thibault, pour moi la seule solution qui soit c’est d’exiger la nationalisation de tout le secteur bancaire européen, a minima, et de supprimer les agences de notation, en d’autres termes de mettre fin au capitalisme, vaste programme qui est loin de faire descendre dans la rue une majorité de citoyens et citoyennes avec ou sans l’avls de la cgt

    • ’exiger la nationalisation de tout le secteur bancaire européen, a minima, et de supprimer les agences de notation, en d’autres termes de mettre fin au capitalisme,

      ...Durant les vacances, un peu de lecture..évitera de défendre B.T -ce qui est d’ailleurs un droit, comme celui de le critiquer- en argumentant comme un Mélanchon en campagne..avec du jargon pseudo révolutionnaire.

      Certaines expressions sont agréables à l’oreille mais ne peuvent pas enrichir le neurone permettant l’action de masses !

       : "nationalisation à minima(?)de tout le secteurbancaire etsuppression des agences de notation

      mettre fin au Capitalisme, cela suppose autre chose que ce type d’"exigence".

      Tiens , la dessus j’ai dans mes notes archivées un cours del’école centrale duPCF..qui reprenait un exposé du grand POLITZER..

      Par conséquent, les forces motrices de l’histoire, c’est-à-dire ce qui explique l’histoire, c’est la lutte des classes.

      Si nous prenons comme exemple le déficit permanent du budget, nous voyons qu’il y a deux solutions ; l’une qui consiste à continuer ce que l’on appelle l’orthodoxie financière : économies, emprunts, impôts nouveaux, etc. ; et l’autre solution qui consiste à faire payer les riches.

      Nous constatons une lutte politique autour de ces idées et, d’une façon générale, on « regrette » que l’on ne puisse se mettre d’accord sur ce sujet ; mais le marxiste veut comprendre et cherche ce qui se trouve sous la lutte politique ; il découvre alors la lutte sociale, c’est-à-dire la lutte des classes. Lutte entre ceux qui sont partisans de la première solution (les capitalistes) et ceux qui sont partisans de faire payer les riches (les classes moyennes et le prolétariat).

      Il est prouvé, par conséquent, dira Engels, que, dans l’histoire moderne tout au moins, toutes les luttes politiques sont des luttes de classes et que toutes les luttes émancipatrices de classes, malgré leur forme nécessairement politique — car toute lutte de classes est une lutte politique — tournent en dernière analyse autour de l’émancipation économique. (Friedrich Engels : Ludwig Feuerbach, p. 41-42. — Voir également Marx-Engels : Manifeste du Parti communiste, p. 17 et suivantes, et Lénine : Karl Marx et sa doctrine.)

      Nous avons ainsi un chaînon à ajouter à l’enchaînement que nous connaissons pour expliquer l’histoire ; nous avons : l’action, la volonté, les idées, sous lesquelles se trouvent les classes et, derrière les classes, se trouve l’économie. Ce sont donc bien les luttes de classes qui expliquent l’histoire, mais c’est l’économie qui détermine les classes.

      Si nous voulons expliquer un fait historique, nous devons examiner quelles sont les idées en lutte, rechercher les classes sous les idées et définir enfin le mode économique qui caractérise les classes.

      On peut se demander encore d’où viennent les classes et le mode économique (et les dialecticiens n’ont pas peur de poser toutes ces questions successives parce qu’ils savent qu’il faut trouver la source de toute chose). C’est ce que nous étudierons en détail dans le prochain chapitre, mais nous pouvons déjà dire :

      Pour savoir d’où viennent les classes, il faut étudier l’histoire de la société, et l’on verra alors que les classes en présence n’ont pas toujours été les mêmes. En Grèce : les esclaves et les maîtres ; au moyen âge : les serfs et les seigneurs ; ensuite, en simplifiant cette énumération, la bourgeoisie et le prolétariat.

      Nous constatons dans ce tableau que les classes changent, et, si nous cherchons pourquoi elles changent, nous verrons que c’est parce que les conditions économiques ont changé (les conditions économiques sont : la structure de la production, de la circulation, de la répartition, de la consommation des richesses, et, comme condition dernière de tout le reste, la façon de produire, la technique).

      Voici maintenant un texte d’Engels :

      Bourgeoisie et prolétariat s’étaient formés l’un et l’autre à la suite d’une transformation des conditions économiques, plus exactement du mode de production. C’est le passage d’abord du métier corporatif à la manufacture et de la manufacture à la grande industrie, avec son mode d’exploitation mécanique à la vapeur, qui avait développé ces deux classes. (Friedrich Engels : Ludwig Feuerbach, p. 41.)

      Nous voyons donc, en dernière analyse, que les forces motrices de l’histoire nous sont données par l’enchaînement suivant :

      L’histoire est l’œuvre des hommes.
      L’action, qui fait l’histoire, est déterminée par leur volonté.
      Cette volonté est l’expression de leurs idées.
      Ces idées sont le reflet des conditions sociales dans lesquelles ils vivent.
      Ce sont ces conditions sociales qui déterminent les classes et leurs luttes.
      Les classes sont elles-mêmes déterminées par les conditions économiques.

      Pour préciser sous quelles formes et dans quelles conditions se déroule cet enchaînement, disons que :

      Les idées se traduisent dans la vie sur le plan politique,
      Les luttes de classes qui se trouvent derrière les luttes d’idées se traduisent sur le plan social.
      Les conditions économiques (qui sont déterminées par l’état de la technique) se traduisent sur le plan économique.

      Evidemment, si on a le temps..et si on peut s’acheter ou voler (attention aux alarmes) les textes inédit de MARX dans "les CRISES DU CAPITALISME",on lira avec intérêt la préface deBen Saïd

      La version pdf imprimable(première partie) est ici :

      http://www.contretemps.eu/sites/default/files/pr%C3%A9face%20marx.pdf

      C’est certes un peu plus remue méninges que les débats entre"experts économiques" qui frétillent du croupion sur les fauteuils de laTéloche en utilisant le langage incompréhensible..visant à nous persuader que nous sommes tous (sauf eux..) des gros cons !

       :))

      Cordialement

      AC

      Précision :

      Un copain me demande pourquoi je me crois obligé de toujours"cingler" quand l’écris..

      C’est incurable..hélas.

      A" l’agence de Notation" du Bisounours en politique, j’ai un gros 0..

      Pourtant je m’autocensure !

      Ainsi j’ai failli demander à mamirouge, connement, méchamment, si elle pensait que le temps pluvieux de ce mois de juillet c’était faute de la speakerine qui récite le bulletin demétéo France,aux mains du lobby des marchands de parapluie..

      Or, je l’ai pas fait !

      Pour pas avoir l’air de me payer sa tronche !...............................

    • Merci pour cette belle leçon de marxisme, tout le monde n’a pas la chance d’avoir fait des études supérieures et mon propos n’était nullement de "défendre" Bernard Thibault, ton propos connement donneur de leçon et méchamment moqueur me laisse pantoise
      et vive la et les luttes des classes

    • Mamirouge,

      N’écoutes pas ce AC de bordelais qui délaissait la campagne de St Emillion,préférant la
      gardoise pour étudier des dentelles féminines qui ne passaient pas forcément par Le Puy
      en Velay et ses dentelières grenouilles de bénitiers.

      Il ne s’agit pas de faire le procès de Thibault.Un tribunal du peuple sous Sarko,c’est comme un chasseur de sanglier devenu verdâtre,IMPOSSIBLE !

      Mais que penses-tu de ce discours qui consiste à critiquer une politique aujourd’hui,alors
      qu’elle a été défendue en 2005 par cette exception cheminote qu’est B.Thibault ?

      Pour la lutte des classes,je te fais 3 bises (si tu permets).A Paris c’est 4,à Lyon 2 et dans mon midi 3,car c’est bien connu nous sommes les meilleurs quand il s’agit de
      commettre des "impairs".

      Fraternellement

      LR

    • Chère Mamirouge
      Ne te désoles pas, il est comme ça notre AC !

      Toutefois, il est plus que nécessaire de dénoncer ceux qui se dédisent ou qui tournent selon le vent !
      Ce n’est pas qu’ils soient foncièrement mauvais mais à se glisser dans les institutions faites pour la bourgeoisie, par elle, on se corrompt.

      Moi non plus je n’ai pas lu Marx, Engels et autres, je le reconnais mais je profite de ceux qui l’ont fait pour parfaire ma vision du monde.

      La politique est une affaire trop sérieuse pour la laisser à des professionnels !

      Il est grand temps de se mettre en mouvement afin d’organiser un grand mouvement populaire.

      A regarder tout ce qui se passe à travers le monde qui bouge, il paraît évident qu’il y a un manque cruel d’organisation.

      Nous devrions nous y préparer car d’ici très peu ce qui va nous tomber sur le coin de la gue.... sera dramatique.

      AC, en ce qui me concerne, j’aime tes propos un peu acerbes, ils me font bien marrer !

      Pour le pouvoir aux travailleurs et personne d’autre !!

      Salve 007

  • Ce sont les responsables politiques qui ont donné le pouvoir aux agences financières. Qu’ils soient de droite ou de gauche, ceux qui gouvernent nos pays, ne remettent pas en cause les fondements du système capitaliste. C’est aux travailleurs de prendre en mains leur destinée et pas à toute cette bande de vendus au système en place. Bernard, c’est la révolution qu’il nous faut. As-tu peur pour tes petits avantages acquis ?

  • "Les responsables politiques doivent reprendre le pouvoir aux institutions financières" car "toute l’Europe est malade sur le plan économique, social et politique".

    Je ne dirai qu’une seule chose : la politique est trop sérieuse pour la laisser aux mains des spécialistes !

    Le pouvoir doit être pris par les travailleurs, personne d’autre !!!!!!!!

    AC, ne te désoles pas, moi tu me fais toujours bien marrer !
    et il est grand temps de ne plus parler soft, pas bisounours, pas club tuperwar avec ce qui va nous tomber sur la gueu... et bien oui il faut avancer être clairs dans nos propos,
    l’heure n’est plus à la gentillesse courtoise, bla bla.

    Le pouvoir d’indignation doit nous aider à préparer les dures luttes à venir !

    Il est à constater, que dans tous les mouvements qu’ils soient en Europe ou partout ailleurs, un manque cruel d’organisation et nous devons nous en préoccuper avant qu’il ne soit trop tard !

    Bien cordialement, Salve 007

    • AC, ne te désoles pas, moi tu me fais toujours bien marrer !

      C’est déjà ça dans un monde si triste !!

      Ce qui est très rigolo par contre c’est quand "mami rouge" fait référence à ce que serait mon niveau d’instruction !

       :)
      Je suis Bac moins un.vu qu’à 17 ans je suis part ibosser

      J’ai mon BEPC, le CAPd’employé de banque , leBrevet sportif militaire

      Pour le reste, j’ai eu la chance de fréquenter la Grande Ecole de la LUTTE des classes..

      Dans ma boite pendant 42 ans

      Si je réagisce soir, c’est pas parce que"mami rouge" se vexe.

      De cela et quelques piques, je n’ai rien à cirer

      Mais elle touche un point fondamental :

      je ne supporte pas le dédain pour celles et ceux qui ont compris qu’avec des efforts , certes,un travailleur se doit de mixer le quotidien du combat et la nécessité de "travailler" le champ de la connaissance théorique.

      Je ne récite pas Marx, Gramsci, Ben Saîd ou Lefèvre

      Je n’ai pu m’"offfrir" du fortifiant de neurone révolutionnaire que grâce à la pratique ET à la chance d’avoir milité au PC du temps ou le secteur dit"EDUCATION" permettait à des prolos de comprendre le monde afin de le changer.

      Bella Ciao, n’est pas qu’un carrefour d’infos et de narrations de vécus

      Ce n’est pas , pour moi, le rendez vous des porte parole perroquets des divers partis, pas plus qu’un défouloir de ressentiments et un salon de règlements de comptes

      c’est aussi et surtout, dumoins en ce qui me concerne, de l’"en commun " de réflexion, du partage de révoltes certes, mais avant tout, un lieu ou le mot"camarades" retrouve les qualités de l’espoir révolutionnaire.

      Personnellement, je ne sais pas, je n’ai jamais su et je ne veux pas savoir comment on doit faire pour plaire

       :))

      C’est une pratique qui est à la mode chez certains, et pour restersur le sujet, qui a ses habitués dans certains bureaux à Montreuil, place duColonel Fabien , dans telle ou telle UD ou Fédé du PC(je parle uniquement de ce que je connais)

      Sans vouloir outrager quiconque, je préfère"amuser" certains en essayant d’apporter un p’tit"plus" bien modeste à la luttedes classes que faire pleurer de rire en répétant les lieux communs, qu’ils soient piqués sur TF1, le Monde, LIbé ou même en provenance de telle ou telle chapelle des certitudes.

      Bonne fin de week end

      AC

  • cet article enfonce des portes ouvertes . comme si l’UE avait eu des objectifs sociaux . l’UE par nature est anti sociale , elle a été structurée par le capitalisme dans ce but . donc a partir de là rien de nouveau . si ce n’est que le capitalisme doit être combattu tant au niveau européen que national , ainsi que toutes les idéologies de droite ou de gauche qui soutiennent l’UE et le capitalisme , qui ne font qu’un . tout le reste n’étant que littérature mensongère . sam 82 .

  • pour bien comprendre, il est important de relire les positions de la CES et de la CSI, etn sachant que la confédération CGT ne s’est pas opposée, donc elle a accepté que l’europe soit sous tutelle des financiers et des libéraux...et des marchands de misère et d’armes !

    un syndicaliste militant CGT