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Chômeurs, intermittents : le MEDEF dénonce la remise en cause d’accords "légaux et légitimes"

Publie le mardi 20 avril 2004 par Open-Publishing

Le président du MEDEF Ernest-Antoine Seillière dénonce la remise en cause "d’accords
légaux et légitimes" concernant les chômeurs ou les intermittents du spectacle, accords "combattus
par la loi" ou encore "la rue", et avec "des chicaneries sans fin".

"On n’a jamais autant négocié depuis que nous avons lancé la refondation sociale (...) et on a
abouti à des accords (...) avec une partie importante du syndicalisme", a déclaré mardi le président
du Mouvement des entreprises de France du point de presse mensuel de son organisation à Paris.

"Mais, ce à quoi on aboutit semble être combattu comme si le résultat du dialogue social n’était
pas légitime. Combattu par la loi, combattu par la rue. Remis en cause par les juges, soit de
l’ordre judiciaire, soit de l’ordre administratif, avec des chicaneries sans fin", a-t-il déploré.

Pour lui, "il faut choisir entre une société qui, au plus près du terrain, confie la
responsabilité des rapports sociaux au dialogue et une société incapable d’en accepter le résultat et qui
combat ces résultats par tous les moyens".

M. Seillière a d’ailleurs estimé que l’accord réformant le régime d’assurance-chômage des
intermittents du spectacle ne doit pas être renégocié. "L’accord qui a été fait est un accord sur lequel
il n’y a pas lieu de revenir. Tel ou tel aspect de son application, qui serait jugé ne pas
convenir, nous parait devoir être traité dans le cadre de la politique de la culture de notre pays" a-t-il
dit. AP