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...A moins d’une mobilisation forte en faveur de l’égalité (donc de l’existence), menée en premier lieu par les premiers concernés : les habitants des quartiers dits « de non-droit », on se retrouvera certainement à la prochaine campagne électorale sur les thèmes les moins onéreux. Ce sera la bousculade des « candidats potentiels » sur le marché de la "peur" : l’insécurité, l’immigration, les musulmans, etc.
Aux intellectuels, notamment les chercheurs, la question mérite réellement d’être posée ! On a connu des années durant ceux qui - études, rapports et analyses savantes passaient d’un média à l’autre combattant racisme et discriminations- se sont désormais convertis à leur antithèse : « l’ennemi de l’intérieur », « l’immigré : le danger » « La banlieue : le choc »,...
Quant aux autres intellectuels, à l’exception d’une minorité qui ne se contente pas de produire de la pensée mais agisse également sur le terrain, la majorité reste silencieuse et refuse même parfois le débat... !
A ceux-là, on aimerait poser cette question : « Les intellectuels et l’engagement politique : obligation de réserve, gestion de carrière, désintéressement ou simple fatigue ? »...