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Comment en finir avec le Capitalisme ????

Publie le vendredi 6 novembre 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

Nous cherchons tous les moyens légaux et illégaux d’en finir avec ce monstre qui appauvrit et érémise les travailleurs par le chômage,la précarité,le suicide ou la tente des Don quichotte ...

Nos dirigeants des partis de gauche et d’extrème-gauche, des syndicats,des altermondialistes et autres penseurs progressistes nous proposent des solutions d’émancipation du capital à travers des tables rondes,des ateliers,des réunions diverses et variées sans pour autant traduire sur le terrain la créativité de ces idées souvent intêressantes . Pourquoi tarde-t-on autant à appliquer nos solutions révolutionnaires ?

La bourgeoisie est en difficulté et nous la laissons chercher des remèdes à sa crise financière sans lui mettre des bâtons dans les roues en créant notre propre banque de dépôts et de crédits qui permettrait à tous les citoyens progressistes de retirer leur argent des banques capitalistes pour d’autres finalités que la spéculation tous azimuts de ces mécréants rapaces .

La création de coopératives, d’entreprises mutualisés dans tous les secteurs d’activités permettrait tout de suite d’aborder la création de la socièté nouvelle que nous devons mettre en place dés maintenant . L’échange, la commercialisation des produits de ces entreprises collectives n’est pas forcément inféodés à la monnaie de nos chers patrons du CAC40 , nous pouvons imaginer toutes sortes de transactions pour faire circuler les marchandises nécessaires à la vie de nos concitoyens sur la base d’un travail bien fait en perfectionnement permanent . Le nouveau monde ,diront certains, est déjà à l’oeuvre mais si minoritairement que le Patronat d’actionnaires peut mettre en place une riposte pour l’empêcher de se développer avec les institutions de tous ordres qu’il fonde ou a fondé avec l’Europe, L’OMC et autres FMI ....

Les révolutionnaires que nous sommes ne sont pas condamnés à distribuer des tracts, marcher dans la rue ou signer des pétitions en attendant la chute de notre ennemi ... L’anniversaire de la chute du Mur de Berlin nous rappelle qu’il faut maîtriser la production de richesses pour le peuple et la répartir en fonction du travail de chacun pour éviter les rancoeurs , les injustices sociales et la démagogie d’apparatchiks qui se servent les premiers alors qu’ils devraient montrer l’exemple .

Je ne vais pas m’étendre sur toutes les solutions économiques et productives que nous pouvons déjà prendre pour fragiliser encore plus le système capitaliste jusqu’à son effondrement total . Beaucoup d’entre vous ont des idées ,des propositions que nous pouvons débattre pour les proposer à nos organisations respectives pour qu’elles sortent enfin d’un électoralisme ambiant sans finalité de victoire sur le monstre qui essaye de nous broyer par un esclavage renforcé . Beaucoup de camarades en ont marre des parlottes , des réunions de convenance et d’approbation d’une liste ou d’une autre pour figurer dans la nomenklatura des collectivités territoriales . Nous voulons construire réellement la nouvelle socièté de partage par un travail productif et de qualité pour tous et par tous . L’effondrement de l’Etat capitaliste doit être notre objectif principal,de même que la prise de contrôle des entreprises du CAC 40 par les salariés . C’est ainsi que nous serons utiles sur le plan historique pour réussir la construction de la nouvelle socièté débarassée des actionnaires de tous poils , des maffias , des lobbyes ...

Nous ne pouvons attendre ...Les temps sont trop durs .....

Bernard SARTON,section d’Aubagne

Messages

  • Contrefaçon d’actions à Wall Street : l’histoire d’une escroquerie monumentale

    5 novembre 2009 15:18, Les mots ont un sens, par Napakatbra

    Wall-Street : La plus grande escroquerie à la contrefaçon d’actions de tous les temps.. Wall-Street plus grande escroquerie contrefaçon actions temps. Contrefaçon d’actions à Wall Street : l’histoire d’une escroquerie monumentale - LMOUS

    En 2008, de mystérieux spéculateurs ont inondé les marchés financiers d’énormes quantités d’actions de contrefaçon, ce qui a contribué à tuer Bear Stearns et Lehman Brothers. Le gouvernement américain ne se presse pas pour enquêter...

    Cet article est la traduction résumée d’une longue et complète enquête de Matt Taibbi pour le compte de Rolling Stone - une vulgaire... contrefaçon, en quelque sorte ?..........

    http://www.lesmotsontunsens.com/contrefacon-actions-escroquerie-monumentale-wall-street-6086

  • Quelques idées de Michael Moore, suite à son film "Capitalism, a love story" : 15 Things Every American Can Do Right Now

    A Moore le capitalisme !

  • Pour en finir avec le capitalisme, il faut commencer par récupérer la source de son pouvoir : le droit de créer la monnaie (droit actuellement détenu par les intérêts privés).

    C’est le coup le plus mortel que vous pouvez porter au capitalisme.

    • Avant même de créer de la monnaie faudra définir ce que représente cette monnaie.

      Car on ne peut imaginer de créer simplement du papier s’il n’a aucune contrepartie matérielle. C’est à dire de la valeur créée en modifiant de la matière brute par le travail humain. C’est ça la définition de la valeur ajoutée. Et c’est cette quantité de valeur ajoutée que la monnaie est censée représenter

      Or si on regarde les derniers films sur le sujet qui circulent sur le Net

      http://dh.search.ke.voila.fr/r?url=...

      http://internationalnews.over-blog....

      on pourrait penser qu’il suffirait de transférer l’impression de la monnaie papier des banques centrales privées à l’Etat pour régler le problème. Et de l’adosser à de l’or, ou même à l’énergie, à la rigueur.

      Or même l’or est uniquement une contrepartie, moins érodable que le papier. Et si on "trouve" de l’or, en dehors de la valeur ajoutée créée par le mineur sur le rocher qu’il creuse, la partie surévaluée de cet or est aussi inflationniste que le papier monnaie imprimé sans contrepartie.

      S’il n’y a pas création de valeur on reste dans le système financier capitaliste et son inflation/déflation perpétuelle.

      Même la création de papier monnaie à partir des réserves énergétiques potentielles ou des capacités industrielles d’un pays n’est jamais qu’une spéculation sur des valeurs à venir. Donc du crédit concret. avec ce que ça comporte de possibilités spéculatives et d’inflation.

      Dans un système socialiste/communiste il est impensable d’imaginer qu’on pourra créer de la valeur de l’air du temps.

      Tout ces éléments impliquent que non seulement l’émission de papier monnaie doit être sous contrôle des états, mais aussi le contrôle de la production industrielle, de sa gestion, de ses réserves d’énergie ainsi que le contrôle de l’emploi doivent aussi être du ressort de ces mêmes états puisque ce sont eux qui sont essentiellement créateurs de valeur en symbiose avec le travail humain.

      Sans aucune possibilité de délégation au privé puisque le privé prélevant une quote part sur la plus value introduit automatiquement une inflation sur la valeur créée.

      Si on sort de ça on sera toujours sur la voie du retour de l’inflation/déflation monétaire, donc du Capitalisme rampant ou déclaré.

      G.L.

  • Que ce soit par un réformisme électoral ou par un réformisme coopératiste , il ne faut pas éluder les questions d’affrontement.

    Tu connais mon soutien au mouvement des coopératives, toutefois elles ne sont pas la solution, le capital les maintenant en lisières et si elles se développent trop.

    La question de l’affrontement reste entière, le capital ne se laissera pas tondre tranquillement, il ne faut pas les prendre pour des buses. Ca sera bien sur le terrain de l’ensemble de la société que ça va castagner.

    Les coopératives ne sont pas une solution stratégique pour moi (du moins dans l’état actuel des rapports de production).

    Par contre elles sont une tribune et une vitrine pour montrer que même dans un cadre qui lui est défavorable, la gestion ouvrière ne fait pas moins bien que la gestion bourgeoise.

    Il n’y a pas lieu de ne pas ses servir de cet argument pour les personnes innombrables qui croient que ce n’est pas possible que des travailleurs dirigent.

    Oui les travailleurs peuvent élire leurs dirigeants, oui ça marche aussi bien que les boites privées (voir mieux).

    Les travailleurs peuvent se passer de patrons.

    Les patrons ne peuvent pas se passer des travailleurs.

    Il est bon de le rappeler sur tous les tons en chansons, en poèmes, en revendications, en slogans, ou au calme derrière un pastaga.

  • Parce que bouger et agir DANS le capitalisme, c’est l’améliorer, et ça revient en fin de compte à bouger et agir POUR le capitalisme.