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Consensus raciste exprimé à l’occasion du procès intenté contre Charlie Hebdo

Publie le vendredi 9 février 2007 par Open-Publishing
34 commentaires

vendredi 9 février 2007
Union Nationale
Le Mouvement des Indigènes de la République (MIR) dénonce avec la dernière vigueur le consensus raciste qui s’est à nouveau exprimé à l’occasion du procès intenté contre Charlie Hebdo. Désormais un racisme démocratique se met en place qui de Charlie hebdo à Pascal Sevran en passant par Georges Frêche et François Bayrou prend pour cible les descendants de colonisés.Stigmatiser des noirs ou des musulmans n’est pas vraiment amoral encore moins un délit car ce ne sont pas vraiment des Français. Sont-ils même des êtres humains ? Sarkozy peut lancer dans les rues ses meutes policières à la traque aux sans papiers personne ne lui en tiendra rigueur. Il apporte son soutien à Charlie hebdo, Pascal Sevran peut insulter les noirs, qu’importe, c’est l’ami de Renaud et de SOS racistes. Le monde blanc se tient les coudes alors que négrophobie et islamophobie sont devenues les dernières expressions, les plus chics, du courage politique.

Le Mouvement des Indigènes de la République

http://www.indigenes-republique.org/

Le 9 février 2007

Messages

  • Surprise :

    Quand on va sur le site
    http://www.indigenes-republique.org/

    on a l’impression d’être sur le site
    http://www.alternativeunitaire2007.org/

    Je sais cela n’a pas grand chose à voir avec le sujet,
    mais c’est assez étonnant.

    Est-ce que quelqu’un peut me dire qui de la poule ou de l’oeuf....?

  • Cela me rappelle l’excellent communiqué du MIR

    Lorsque la liberté d’expression sert d’alibi à la haine raciale, elle se réduit elle-même en cendres !

    Cliquer sur ce lien pour le lire
    http://www.indigenes-republique.org/spip.php?article25

    Lorsque la liberté d’expression sert d’alibi à la haine raciale, elle se réduit elle-même en cendres !
    Mouvement des Indigènes de la République
    dimanche 15 octobre 2006
    par Mouvement des indigènes de la république
    La célèbre réplique de Brecht sur la fécondité intacte de la bête immonde qui engendra le nazisme a été, à juste titre, souvent évoquée dès l’origine de l’affaire des caricatures. Certes, si les comparaisons sont nombreuses, il ne saurait être question d’identifier des situations historiques fondamentalement différentes. Pourtant, le parallèle avec les années trente du vingtième siècle saute aux yeux dès qu’il est question de caricatures raciales.

    On se souvient avec répulsion des abominables dessins de rabbins aux doigts crochus comptant des liasses de billets (pendant que les populations criaient famine) et du Juif Süss concentrant toutes les soi-disant « caractéristiques » physiques et raciales d’une religion elle aussi représentée comme une menace contre la civilisation. Les publications antisémites et racistes de l’époque ont pu se livrer, sans grande opposition, à la démonisation de toute la population juive jusqu’à parvenir aux rivages effroyables que l’on sait.

    Comme dans les années trente à propos de ce que l’extrême droite décomplexée appelait la « juiverie internationale » et ses prétendus complots, une véritable marée éditoriale submerge les rayons des librairies depuis quelques années ; des livres couvrant tous le spectre littéraire, de l’essai au roman, présentent l’islam et les musulmans comme le nouvel ennemi de l’Occident et de l’humanité.

    Le discours est lui aussi diversifié, le public a droit à des analyses très élaborées sur la dangerosité de cette religion réputée obscurantiste et misogyne (et en particulier sur le thème des conspirations de « l’internationale islamiste », de « l’islamo-gauchisme » et autres fantasmes) ainsi qu’à des injures directes en bonne et due forme (« la religion la plus con » selon un des prosateur starisé par des médias au garde-à-vous). De la même manière, des quotidiens et des hebdomadaires paraphrasent certaines des feuilles antisémites les plus notoires en titrant, par exemple sur « l’argent de l’islam ».

    Il suffit à l’évidence de remplacer le mot « islam » par le mot « juif » pour que les relents nauséabonds de telles expressions deviennent aisément identifiables. La question est alors : qu’est-ce qui fait que l’odorat soit à ce point endurci pour qu’une telle opération soit nécessaire à lui rendre sa sensibilité ? Depuis de longues années, bien avant l’affaire des caricatures danoises, la stigmatisation des musulmans ou supposés tels s’est progressivement imposée en tant qu’idéologie commune, idée reçue, l’ordinaire d’un discours sans cesse plus offensif. L’idéologie dominante désigne, recense et met à l’index les catégories dangereuses qui se seraient introduites dans le tissu social, subrepticement, par effraction, sans lien avec une histoire que l’on voudrait oublier, quand on n’en vient pas à magnifier ses aspects les plus sinistres : ce sont donc les Arabes, les musulmans, ou, mieux : les arabo-musulmans. Et qui plus est quand ils sont noirs de peau... Dans cette perspective fallacieuse, nous, Français ou non basanés de toute origine, tacitement renvoyés à un statut inégalitaire qui nous rappelle celui de nos parents sous les colonies, serions - cela est dit ou suggéré - la cinquième colonne, l’élément précurseur d’une invasion programmée.

    Dans cette islamophobie ambiante, des caricatures publiées par un journal danois de droite portent à leur paroxysme les amalgames racistes : le prophète de l’islam est un terroriste. Les musulmans se reconnaissant en Mohammad, il en découle immédiatement que tous les musulmans sont des terroristes. Il apparaît ainsi que tout est permis quand il s’agit de s’en prendre au « spectre » de l’islam.

    La polémique qui s’enracine à propos de ces caricatures danoises, complaisamment reproduites au nom de la solidarité démocratique pour la liberté d’expression a une vertu cardinale : elle est un révélateur imparable des tensions politiques dans la société française...Au premier rang de ces tensions, l’écran de fumée des « valeurs républicaines » mal définies mais indiscutées, opposables à tous et censées raboter en les dépassant tous les particularismes.

    Pour l’affaire danoise en elle même et en ce qui concerne la forme, les faiseurs d’opinion ont tôt fait d’évacuer le racisme violent de deux dessins au moins, tout en proclamant le haut principe de la liberté d’expression, laquelle, par essence, quintessence et définition ne peut être que « totale et absolue ». Sur le fond, tout est fait, à l’évidence, pour focaliser le débat autour des dimensions strictement religieuses de l’affaire : ce serait par bigoterie, par arriération et même par pulsion hégémonique que l’Islam « totalitaire », après ses foulards, tente d’imposer ses corsets à l’Europe.

    Et désormais, c’est avec une évidente délectation que l’on fustige les débordements de la « rue arabe ». Depuis quelques jours, un certain nombre d’experts (parmi eux, maints de ces « consultants » omniprésents au cours des guerres du Golfe) plus ou moins auto-proclamés, ont repris du service pour asséner leur prétendue connaissance intime de l’islam et de ses supposées prescriptions en matière d’image et de reproduction des figures sacrées coraniques voire de toute représentation humaine. L’opinion a ainsi eu droit, à satiété, à des analyses sophistiquées, prétendument savantes, réduisant l’islam à l’une de ses interprétations, elle-même caricaturée, pour mieux dénoncer comme archaïque et barbare l’ensemble des populations musulmanes.

    Le contexte international n’étant pratiquement jamais évoqué, les facteurs politiques encore moins, on voudrait faire croire que seule la posture religieuse explique la colère des « arabo-musulmans », manipulés, en outre, par les inévitables intégristes et rétifs, comme par nature, à la liberté d’expression.

    L’unanimité médiatique s’est spontanément constituée autour d’un traitement biaisé de la crise provoquée par la publication répétée de ces caricatures. Poser le problème en termes de querelles théologiques, de liberté d’expression ou de « droit au blasphème », relève de la supercherie. La liberté d’expression sert de prétexte pour reproduire - en véritable campagne de matraquage publicitaire - le discours de la haine par le biais de dessins ouvertement racistes. Le problème réel, celui de la liberté d’être raciste et de l’exprimer dans les médias, est ainsi éludé.

    La question est de savoir pourquoi, aujourd’hui, le thème de l’Arabe, du musulman, de l’islam, assimilés à l’obscurantisme, au terrorisme, à la barbarie, est devenu la source d’inspiration et le sujet de prédilection de tant de journalistes, d’intellectuels, d’hommes et de femmes politiques, en Europe et aux Etats-Unis ; elle est de savoir pourquoi les stéréotypes racistes et colonialistes les plus éculés refont surface avec une telle vigueur, repris, en toute bonne conscience, par ceux-là mêmes qui dénoncent l’extrême-droite raciste et se réclament des « valeurs de la république ».

    Car à l’avant-garde de la mondialisation libérale, ceux qui décident des guerres, des partages politiques et des slogans médiatiques, ont choisi d’identifier des catégories de la population par une religion en qualifiant celle-ci de danger vital. Ils ont inventé la notion de « guerre des civilisations » et s’acharnent à en faire une réalité. Et dans cette guerre, tous les artifices sont bons. La nouvelle « mission civilisatrice » prend pour noms la défense de la liberté, des droits de l’homme, de l’universalisme, de la république, de la laïcité, de l’émancipation des femmes, et, désormais, de la liberté d’expression, du droit au blasphème et à la caricature. Autant d’alibis qui masquent la trahison des valeurs mêmes dont ils se réclament.

    Les Indigènes de la république n’ont aucun avis à donner sur la foi et la spiritualité des uns et des autres, ils ne critiquent ni ne défendent telle ou telle religion ou les interprétations qui peuvent en être faites ; fervents défenseurs de l’égalité de toutes et tous, ils luttent non pas pour la réduction des droits civiques et politiques des uns ou des autres mais pour l’extension et l’élargissement de ces droits à tous les êtres humains indépendamment de leurs origines, de leurs cultures et de leurs croyances.

    Par conséquent, ils n’hésitent pas un seul instant à dénoncer avec la plus extrême vigueur la stigmatisation raciste et de la liberté de l’exprimer que recouvre, aujourd’hui, la levée de boucliers en défense des caricatures islamophobes et des médias qui les ont publiés.

    12 février 2006

  • Pour le petit racisme bien de chez nous qui monte qui monte qui monte, surtout dans la gauche qui se croit éclairée, voir Agnès Maillard là : http://blog.monolecte.fr/post/2007/02/09/Petite-mise-au-point-autour-de-laffaire-des-caricatures

    Valère

    • Le texte des indigènes est délirant.

      Il faudrait accepter un délit de blasphème en France maintenant ???

      Chacun à droit au respect de sa culture, les français aussi, surtout dans leurs propre pays.

      Dax

    • C’est vous qui parlez de blasphème pas nous. Quand on vous dit respect et anti racisme , vous répondez avec un terme religieux blasphème. Quand on déclare que la république doit condamner le système colonial, ce qui est un acte politique, Pascal Bruckner et Jacques Marseille répondent également avec un terme religieux afin de nous renvoyer à unautre registre : "il y en marre de la repentance". On vous dit que 2 au moins de ces dessins sont racistes explicitement parce qu’ils insultent des croyants non pas pour ce qu’ils ont fait mais pour ce qu’is sont , lpourquoi faites vous expres de ne pas le reconnaître. D’autant que le journal où les caricatures sont parues est un canard de style Minute.
      Le dessin qui représente un musulman figurant le prophète au turban orné d’une bombe et à l’allure patibulaire digne des poncifs antisémites les plus courants est objectivement le plus raciste. D’ailleurs il n’est pas sans rappeler "l’homme au couteau entre les dents" , cette célébre caricature anticommuniste.
      Sur le turban est inscrit en arabe la profession de foi musulmane et étant le prophète on ne comprend pas trés bien pourquoi on a besoin de le dessiner pour dénoncer les intégristes/islamistes (je crois bien que là encore il y a un problème de sémantique puisque ces deux termes sont maintenenant synonymes de terroristes). Si l’on voulait dénoncer Al Qaîda ou le GIA, algérien ou la Jamaa islamiya éyptienne, trés facile, il suffisait d’écrire leur nom sur le turban. Si au contraire on a préféré écrire la profession de foi c’est que l’on voulait maintenir le flou, effectuer l’amalgame avec tous les musulmans, qu’ils se reconnaissent et se sentent visés. C’est aussi simple que ça.
      Quand on veut dénoncer Monseigneur Lefèvre personne n’a l’idée de dessiner Jesus armé d’une arme de guerre et agressif. Il est évident que ces dessins s’inscrivent dans la campgne bushienne , c’est donc normal que Sarkozy vienne soutenir Val.

    • Votre argumentation ne tient pas un instant.

      LE PREMIER à associer l’islam à une arme, ce n’est pas Charlie Hebdo, c’est l’État saoudien sur son drapeau qui associe la profession de foi coranique, artistement calligraphiée, ornée d’un sabre.
      Meme chose pour le symbole visuel des Frères musulmans, fondés en 1928, c’est à dire deux épées entrecroisées.

      De plus, les attaques contre le catholisme sont quotidien en Occident, de toute les manière possible et depuis très longtemps.
      Pourquoi ne serait-ce pas possible contre l’Islam, sinon pour imposer de manière insidieuse un délit de blasphème.

      Enfin, sachez (mais vous le savez bien) que dans le monde musulman, des caricatures largement plus odieuses, anti-catho et franchement antisémite sont publiée tout les jours, oui TOUT LES JOURS, sans que vous n’y voyez aucun inconvénient.

      Alors vous savez, la repentence à sens unique, ça commence à bien faire.

      Dax

    • dans le monde musulman, des caricatures largement plus odieuses, anti-catho et franchement antisémite sont publiée tout les jours, oui TOUT LES JOURS

      Pouvez vous nous citer quelques publications, quelques noms de caricaturistes et nous décrire quelques caricatures susceptibles de vérifier vos propos ?

    • Absolument d’accord on peut à des heures de grande écoute dire des choses même injuste sur les cathos (voir les Guignols ou Stephan Guillon) comme par exemple déclarer que tous les curetons étaient pédophiles sans que sa pose problème, mais tant mieux il faut rire des clichés même quand c’est de mauvais goût. Quant aux dessins avec la bombe et avec l’inscription "c’est dur d’être aimé par des cons" ceux qui sont visés ne sont que les integristes, c’est pas aux caricaturistes d’expliqués leur dessins mais aux gens de les comprendre, sinon on met une petite légende à chaque dessin en disant "Attention ceci est une provocation, à prendre au quinzième degré, à regarder avec du recule et pas se laisser emporter par sa sensibilité" non vraiment arrêtons ce cirque...

    • Le "en Occident" te situe immédiatement et donne le ton de ton intervention...Le racisme s’étend de plus en plus, et tout particulièrementr à gauche...Pauvre Le pen que lui resteras-t-il encore piller par Sarko et la Gauche qui se dit "libertaire"...

  • Au dernier sondage, 90% des Français soutenaient Charlie et je ne crois pas que 90% des Français soient racistes. Vous me faites penser à ce type saoûl qui a pris l’autoroute à l’envers et qui s’écrie" Ma parole, c’est incroyable tous ces cons qui roulent dans le mauvais sens !".

    • Peut-être, mais 98% des Français n’ont jamais lu Charlie. Ce qui suffit à démontrer ce que vaut la dictature de l’opinion qui ne suffit pas à établir l’ivrognerie de l’autre. Par ailleurs, il est bien connu qu’aucun Français n’est raciste, "mais tout de même, les noirs et les Arabes, mon cher, il faut bien reconnaître que..."

      Valère

    • Peut -être pas 90% des Français...mais presque la moitié , à en croire certains sondages ...ce qui n’est déjà pas mal !

      Marjo

    • Toi, tu me fais passer à un aveugle qui prendrait qd même sa voiture ...à force de ne pas voir la montée exponentielle du racisme en France , tu n’as pas vu les sondages sur le sujet ou quoi, tu n’as pas vu les scores de Lepen, entendu les discours de Sarkozy ?
      Il ne s’agit pas de s’opposer à la liberté d’expression , il s’agit de remettre chaque sujet à sa place et de lui donner l’importance qu’il doit avoir !

      Il me semble que la France est aujourd’hui davantage menacée par la montée de l’extrême droite que par les Ayatollahs !
      Et si tu ne vois pas que les médias amplifient toutes les affaires concernant l’Islam (Redecker, les caricatures, et j’en passe) parce que c’est un fond de commerce qui fait vendre ...je peux douter de ta perspicacité ! ça fait vendre mais c’est aussi dangereux parce que ça caresse le racisme ambiant ds le sens du poil et que ça amalgame l’islam et l’intégrisme ;
      .
      Tu entends un foin médiatique pareil qd des intégrsites catho s’opposent à l’avortement ou des associations juives poursuivent Edgar Morin ?
      Moi non, mais c’est sûr que c’est moins vendeur !

      Marjo

    • au dernier sondage 56% des français pensent que Le Pen a raison sur beaucoup de points...
      cela fait penser à tous ceux qui ont suivi le premier con qu avait pris l’autoroute à l’envers sans se poser la question sur ces panneaux qu’ils ne voyaient que de dos, ils n’étaient pas tous bourrés, ils suivaient le vent dominant...

    • Et 98% des Français n’ont jamais lu Charlie Hebdo et ne sont en fait même pas informés de ce dont il s’agit !
      Quant à avancer la dictature de l’opinion comme argument décisif, cela ne prouve qu’une chose : une tendance certaine à la pensée moutonnière. Qui mène souvent droit dans le précipice.

      Valère

    • Cher monsieur vous êtes un esprit fin ! Si 90% des "Français" sont d’accord avec Charlie Hebdo, ceux des Français qui ne sont pas d’accord , 10%, étant certainement des Français musulmans, n’ont par conséquent qu’à s’écraser et ravaler leur amertume. Ils n’avaient qu’à pas être musulmans. Et puis s’ils étaient vraiment français, ils sauraient conduire en étant bourré, comme tout vrai Français sait le faire à la naissance, c’est le test de nationalité, et ils ne prendraient donc pas l’autoroute en sens inverse !

      Je vais vous faire une révélation : si un Charlie Hebdo arabe ridiculisait Jesus ou Moïse ou si vous préférez d’autres icones comme Charles de Gaulle ou Mitterrand , en égorgeur de fatmas, je doute que 90% des "Français" apprécieraient... (Bien que pour Charles de Gaulle ou Mitterrand , ce ne serait pas vraiment une caricature ) Curieux n’est ce pas ?
      Les musulmans, les bouddhistes ou les baha’is français, j’en suis sûr, d’ailleurs n’apprécieraient pas d’avantage. C’est là toute la différence entre ces 90% et ces 10%.

      Pendant l’occupation nazie ou pendant la guerre d’Algérie 90% des Français étaient pour la chasse aux Juifs ou aux bougnouls comme aujourd’hui 90% laissent faire la chasse aux bronzés dans les rues de Paris, 10% étaient des résistants ou des porteurs de valise ou seraient prêts aujourd’hui à cacher un sans papier. Il en va ainsi de l’histoire. A vous de choisir.

      Youssef du MIR.

      P.S Quant à Charlie hebdo que nous avons vu descendre de plus en plus vers les abîmes du racisme : souvenez vous de ce dessin de couverture l’an dernier où il était insinué à l’occasion de la publication des pourcentages de réussite au bac que dans le département du 9-3 des jeunes "bien identifiables physiquement", rêvaient de devenir terroristes après leur bac comme si c’était une carrière professionnelle normale. Si c’était votre fils dont il était question vous trouveriez ça drôle ? Où s’arrête l’humour et où commence la saloperie ?

    • Si vous mettez en question l’opinion de 90% de Français, ce qui est parfaitement votre droit, alors lisez aussi le réquisitoire du procureur de la république, qui est le représentant de l’Etat. Vous y apprendrez que pour elle, Charlie ne fait pas l’amalgame entre les terroristes (que ces caricatures fustigent) et l’ensemble de la communauté musulmane. Pour elle, pour la représentante de l’Etat, il n’y a pas délit !

      Par ailleurs, je signale aussi que d’après les derniers sondages, près de 90% de Français ne voteront PAS à l’extrême-gauche. Allez vous aussi les traiter comme quantité négligeable ?

    • quand on ne veut pas comprendre...c’est quoi le rapport avec l’extrême gauche ?
      on parle de racisme là , au cas ou vous seriez un peu bouché ...quant aux verdicts des procès, normalemnt, ils ne s’appuient pas sur l’opinion publique, je dis bien normalement, sinon, la peine de mort existerait encore !!
      Et , à ce qui me semble , on a tout à fait le droit , d’être en désaccord avec la majorité .

      On peut être aussi en désaccord avec le procureur ...et moi, je pense , pour les avoir vu que certaines caricatures font l’amalgame entre Islam et terrorisme !
      C’est mon droit de penser ce que je veux non ?

      Marjo

  • les religieux nous les cassent, qu’ils ne viennent pas nous donner de leçons de liberté... merde à la religion et à bas la calotte

  • On a toujours le droit de rire de tout et de tout caricaturer, c’est un droit, c’est la libre expression, quel que soit l’objet de la caricature. C’est rassurant de pouvoir encore le faire dans un pays où les libertés se réduisent chaque jour . Charlie-Hebdo a publié ces caricatures danoises pour le principe, les bonnes et les moins bonnes. On a toujours caricaturé les hommes politiques et les religions, les caricatures du pape du dessinateur Shujaat parmi les cartoons d’ Al Jazeera sont excellentes. Ceux qui militent pour la criminalisation de la libre-expression ne savent apparemment pas les conséquences que peut revêtir l’interdiction de pouvoir rire de tout, même si cela déplait parfois à certains groupes de pression.
    Dans la caricature, on déplaît toujours à celui qui l’inspire, mais tout le monde se trouve brocardé tour à tour à égalité, pape, rabbins, hommes politiques ou mollahs . C’est si bon de rire.
    Si les censeurs gagnent ce procès, qu’ils sachent qu’on pourra ensuite leur interdire de s’exprimer suivant les mêmes motifs qu’ils avancent, sous prétexte cette fois que leurs propos blessent des sensibilités catholiques ou athées. Ce sera la chape de plomb, plus personne n’osera s’exprimer .

  • Il ne faut pas oublier que Charlie-Hebdo a publié les caricatures danoises pour le principe, les bonnes et les moins bonnes. Les caricatures brocardent tour à tour religions et hommes politiques, déplaisant momentanément à celui qui en fait l’objet mais c’est le jeu. Les caricatures du pape par Shujaat dans le monde arabe sont excellentes et il ne viendrait à personne l’idée de les attaquer en justice . Pourtant elles expriment bien la différence de politique entre les deux derniers papes.

    Personne n’empêche de répondre à un écrit, une caricature, une image ou un film dont on conteste le contenu. Rien ne doit entamer la liberté d’expression car la censure, une fois amorcée, ne s’arrête plus. Si les censeurs gagnent ce procès contre Val, qu’ils sachent qu’ils ne pourront plus s’exprimer non plus sans affronter des procès sur les mêmes motifs, à savoir, s’ils publient des articles ou des ouvrages religieux musulmans, qu’ils blesseront des sensibilités catholiques ou athées ou que sais-je.

    Continuons de rire des bonnes caricatures et de dire des mauvaises qu’elles sont nulles, mais ne les empêchons pas de paraître. Quand un écrit est mauvais ou raciste, répondons en argumentant mais ne l’empêchons pas de paraître car cela se retournerait vite contre nos propres publications qui dérangeront toujours quelqu’un .

    Vive le droit de la libre-expression !

    La censure, une fois amorcée, est une chape de plomb qui écrase toute pensée.

    • C’est vrai qu’on vit dans un pays à l’humour facile. Pendant la guerre (la seconde) beaucoup ont rit avec la pièce "le Juif Schuss". Vraiment tordant. A bas la calotte, n’est ce pas !

    • Vous avez raison , il ne faut surtout pas que Charlie hebdo soit censuré , je suis contre, il faut que la terre entière puise constater ce qui se passe . Que c’est un journal raciste qui sous couvert de rire s’en prend de plus en plus systématiquement à certaines populations, les femmes depuis longtemps, les musulmans de plus en plus. Les Français(ses) non conformes sont la cible d’un racisme qui est surtout celui des élites. Un racisme idéologique. Alors que dans de nombreux quartiers populaires un certain brassage social, y compris de trés nombreux mariages mixtes le font fortement diminuer. C’est toute la complexité de la situation que ce racisme des clercs depuis, surtout, le 11 septembre. Si le racisme anti juif se développait tellement dans l’entre deux guerres , c’est d’abord parce que c’était un racisme qui venait d’en haut, Maurras, Daudet, Drieu la Rochelle etc, et puis comme aujourd’hui pour Charlie Hebdo, instance économique oblige, ce racisme anti-juif hier, musulman aujourd’hui ça fait vendre ce qui au final est bien le meilleur argument en sa faveur lorsque l’on est un journal en perte de vitesse.

      Youssef du MIR

    • Il ne s’agit pas , pour la plupart d’entre nous, d’interdire, il s’agit juste de remettre les choses à leur juste place ...si des personnes se sont senties visées et pensent que les caricatures sont une atteinte à leur dignité , eh bien, elle ont le droit de demander justice, non ?
      On peut s’opposer à ce type de procès, mais alors, il faut interdire tout journal d’être poursuivi quelquesoit ces écrits ?...Alors, la question , la liberté jusqu’ou ?, est toujours posée...

      Il me semble que le sujet est plutôt : pourquoi tout ce foin autour de ce procès, cette médiatisation ? ces soutiens un peu surprenant comme celui de Sarkozy (pourtant lui même défenseur des communautarismes et à l’origine du conseil du culte musulman) ...je crois tout simplement que Sarkozy avait le choix entre deux clientèles , la raciste et la musulmane , il a juste choisi celle qui lui rapporterait le plus de voix !

      Marjo

    • Comme le disait Desproges :"on peut rire de tout mais pas evec nimporte qui."Et je n’ai vraiment pas envie de rire avec Val.

      Jean Claude des landes

    • Je suis athée je me sens donc "visé" et etteint "dans ma dignité" par tout ce qui se publie sur les religions dans les journaux.
      Je veux juste remettre les chôses à leur place ,donc je ferai un proces à tous ces journaux !
      C’est à ceal qu’on veut arriver,cahacun interdisant l’autre au nom de sa dignité atteinte ?
      tout cela parcqu’un humoriste aura fait une caricature qui me géne ?
      Benc’est mal parti pour un "autre monde est possible"

    • je ne crois pas que Charlie soit le seul journal à être poursuivi en justice ...suivez mon regard ...pour autant , c’est le seul procès qui soit autant médiatisé , un peu bizarre non ?
      Moi, il ya qqchose qui me met vraiment mal à l’aise ds tte cette histoire, alors tu peux te référer au texte paru plus loin "Val ne me fait pas rire"... pour ne pas répéter cinquante fois les mêmes choses...

      Marjo

  • Ne pas perdre de vue non plus que la contribution de Charlie Hebdo à la diffusion des clichés néo-cons tendance choc des civilisations ne se limite pas à l’affaire des caricatures.
    Ainsi le même journal a présenté, comme Sarkozy (tiens,tiens...), les émeutes de 2005 dans les banlieux comme un complot orchestré par les intégristes musulmans, alors que les renseignements généraux eux-mêmes ont rapidement conclu à un mouvement spontané sans aucune organisation ni inspiration religieuse.
    En ce qui concerne les conflits du Moyen-Orient, les "analyses" de Val et de ses acolytes ne vont pas au delà d’une présentation en termes de guerre de religion initiée, bien évidemment, par les seuls fanatiques islamiques viscéralement antisémites. Pour eux, les questions de justice, de droits bafoués, les considérations historiques n’entrent pas en ligne de compte.
    On doit encore à Charlie la dénonciation du noyautage des mouvements altermondialistes par les mêmes islamistes.
    On peut donc légitimement douter que dans l’affaire de caricatures ce soit vraiment la liberté d’expression que Charlie défende.

    Valère