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Cracher sur l’hosto public, mais décharger les permances des libéraux sur cette bonne poire !

Publie le mercredi 22 novembre 2006 par Open-Publishing
2 commentaires

Question orale sans débat n° 1103S de M. Philippe Leroy (Moselle - UMP)
publiée dans le JO Sénat du 20/07/2006 - page 1920
. Philippe Leroy attire l’attention de M. le ministre de la santé et des solidarités sur le rapport rédigé par la mission chargée d’évaluer le nouveau dispositif de permanence des soins en médecine ambulatoire (...)
(Philippe Leroy) souhaiterait connaître les premières conclusions qu’il (le ministre) a tirées de la lecture de ce rapport et les mesures qu’il entend adopter afin de corriger le dispositif mis en cause
(Rep. du ministre M. Philippe Bas)
(...)

"À la suite d’une réunion de concertation qui s’est tenue le 4 mai dernier avec l’ensemble des organisations concernées, des décisions ont été prises.

D’abord, la participation des médecins libéraux à la régulation a été généralisée dans tous les départements, ce qui n’était pas le cas auparavant. Ainsi, le 10 octobre dernier, des instructions ont été données aux vingt-quatre préfets des départements où cette participation n’était pas encore effective. Le statut et la protection juridique du médecin régulateur ont été précisés à cette occasion.

Ensuite, afin de faciliter l’organisation de la permanence des soins, les préfets ont reçu par la même circulaire l’instruction de poursuivre la réorganisation des secteurs en deuxième partie de nuit. Ainsi, en l’absence d’autre solution, ils auront la possibilité de confier, au cas par cas, à un ou plusieurs établissements hospitaliers, l’organisation de la permanence des soins en deuxième partie de nuit, accompagnée des moyens correspondants pour l’hôpital qui se chargerait de pallier la défaillance de la permanence des soins des médecins libéraux.

En outre, s’ils l’estiment nécessaire, les préfets pourront également étendre les périodes de permanence au samedi après-midi. Le décret qui prévoit cette possibilité sera justement examiné par le Conseil d’État mardi prochain." (...)

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Messages

  • Logique impeccable : tout ce qui peut faire du fric, et parfois grâce à des subventions passe au privé.
    Tout ce qui coûte ou ne rapporte rien reste au public, mais avec l’injonction que ça devienne rentable.
    Et dès que ça devient rentable... rebelote, ça passe au privé.
    Et si ça devient pas rentable, c’est que le service public, c’est de la merde.
    Elle est pas belle, la vie ?
    MC

    • Rien de nouveau de ce côté ; Nous le savons bien nous les professionnels de santé écartelés entre les objectifs énoncés par la haute administration de la santé et nos référentiels de qualité des soins ; on ne s’y retrouve plus. Quand l’économique touche aux valeurs d’une société, cad protéger les plus faibles il n’est pas bon de se trouver sous les fourches caudines de la rentabilité/productivité. Est-il utile de rappeler les valeurs fondamentales de l’exercice d’un métier de santé : l’égalité d’accès aux soins, la non discrimination, des soins conformes aux données actuelles de la science...Qui veut bien se battre actuellement pour cet enjeu en 2007 ?
      Nous ne manquerons pas d’interroger les futurs candidats et sur tout Madame Royal. France