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De Grenoble à Lyon : Quelques jours avec le mouvement étudiant en 16 photos
Publie le jeudi 15 novembre 2007 par Open-PublishingPhotographe : Pierre Morel
Quelques journées du mouvement étudiant en cours. Entre le 8 et le 14 novembre 2007
Si la loi Pécresse sur l’autonomie et la privatisation des universités est l’objet principal des débats, les étudiants souhaitent étendre le mouvement et les revendications : il s’agit de refuser un monde toujours plus libéral, capitaliste et individualiste en réaffirmant les valeurs que sont la politique, le collectif et la solidarité.
Dans cette optique ils prônent la convergence avec d’autres mouvements sociaux : les cheminots, les internes en médecines, les intermittents, les chercheurs…
Ça bouge à droite, à gauche, comme moi, trimbalé ici ou là. Voici quelques photographies entre Grenoble et Lyon. Un mouvement n’est pas une succession d’évènements, de manifestations ou d’assemblées générales.
Il se passe autre chose en ces moments "forts". On rencontre, discute, réfléchis, évolue. Navigue d’une ville à l’autre et ça continue. Même que ça s’amplifie.
A suivre ces prochains jours, de toute façon. De toutes les façons !
http://contre-faits.org/spip.php?article57

Campus de Grenoble. Automne 2007.

Première assemblée générale après les vacances le 8 novembre à Grenoble. 600 personnes sont présentes dans un amphi trop petit. La grève est voté ainsi que le blocage les jours de mobilisations.

Tandis que les traces d’un mouvement apparaissent, des nettoyeurs en font disparaitre d’autres ce lundi 12 novembre sur le campus de Grenoble.

13 novembre. Une AG réunis 200 personnes sur le campus de la Doua.

Pendant la prise de parole d’un militant de l’UNEF. Les syndicats sont beaucoup décriés et critiqués en AG. Il n’empêche que certains de leurs militants sont présent et le font savoir.

Les débats de cette assemblée générale portent essentiellement sur la loi pécresse et ses applications. L’AG demandera son retrait pure et simple et appelera à la manifestation le lendemain.

Ce mardi, 29 sites universitaires sont bloqués, fermés ou libérés.

14 Novembre, 1000 à 2000 étudiants manifestent sous fortes escortes policières dans les rues de Lyon.

Pendant ce temps là, les médias mainstream évoquent les conséquences de la grève des cheminôts.

La manifestation se terminera à l’université de Lyon 2 sur les quais.

Dans l’enceinte de Lyon 2, des étudiants attendent le début de l’AG devant le programme des activités du campus ouvert et occupé de Bron. Des débats, projections, ateliers et autres réunions sont organisés toute la semaine. En lien direct ou non avec la mobilisation contre la loi Pecresse.

A Lyon comme à Grenoble, des journaux édités par les étudiants en lutte sont imprimés et distribués au jour le jour. Avec les tracts ils constituent une source d’information de plus nécessaire à la mobilisation et à la reflexion.

L’AG se tiendra pendant quelques minutes à l’extérieur avant que les étudiants s’emparrent d’un amphithâtre lors d’un intercours.

Intervention d’un activiste étudiant du campus de Bron. Il souligne le fait que se mouvement porte plus loin que l’abolition de la loi pécresse : il vise à être une porte ouverte vers un autre monde moins indiviualiste et moins poussés par la logique du profit et du rentable.

Le sécrétaire général de Lyon 2 s’exprime devant les étudiants. Il martéle l’opposition de l’admnistration au blocage de la fac et n’exclut pas l’intervention de la police. Sa prise de parole déclenche des huées.

Campus de Grenoble. Automne 2007.