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Destruction des résidences universitaires ?

Publie le lundi 14 septembre 2009 par Open-Publishing

Une nouvelle loi permet de donner, pour destruction, les résidences
universitaires aux promoteurs immobiliers, via les communautés
d’agglomérations. C’est la loi Devedjan de 2004, opérationnelle depuis
2009. Elle n’est appliquée qu’à Antony où les contreparties sont
insignifiantes pour les citoyens, et inexistantes pour les étudiants.

La vétusté ne peut être un justificatif de destruction car la
réhabilitation est encore possible et que des millions d’euros de
subvention destinés à la RUA n’ont toujours pas été utilisés !

La pétition ne correspond plus à la situation présente pour le
bâtiment "C" qui, vidé de ses étudiants, fenêtres murées, plaques
d’acier fixées sur les portes des chambres, attend l’autorisation de
la mise à mort sous l’oeil vigilant des forces sous ordres, comme si
des étudiants en études longues expulsés avec 2 mois de préavis ne
pouvaient être que des délinquants en puissance !?

Mais il reste 2000 étudiants dans plusieurs autres bâtiments voués à
la destruction à plus ou moins court terme. Une pétition papier a
recueilli plus de 2000 signatures de citoyens... la pétition en ligne
diffusée pendant les vacances en a beaucoup moins. Si cette situation
vous parait le justifier, faîtes circuler l’ensemble de l’alerte dans
le milieu universitaire, et si possible, envoyez là à des anciens
résidents de la RUA, habitants aujourd’hui dans de nombreux pays...
merci.

http://jesigne.fr/sauvons-la-residence-universitaire-jean-zay

(pour l’étranger inscrire le nom du pays dans la case du code postal,
merci)

Reportage de France Culture.

http://www.youtube.com/watch?v=Nd-8xLUHzFc&eurl=http%3A%2F%2Fsauvonsjeanzay.blogspot.com%2F&feature=player_embedded

Cliquez sur la fausse promesse de ministre, écrite en janvier 2009 :

http://sauvonsjeanzay.blogspot.com/2009/07/la-lettre-de-v-pecresse-qui-stipule.html

Pour détruire le "C", 548 étudiants du 92 sont privés de chambres,
beaucoup arrêteront leurs études, quelques-uns sont à la rue, d’autres
chanceux sont hébergés par des amis, en espérant trouver une solution, d’autres ont miraculeusement trouvé un travail pour tenter d’ étudier en parallèle... tous n’étaient pas du "C", loin de là, ce n’était que pour faire de la place à quelques étudiants du "C"... ils créent des chambres vides avec des motifs futiles pour pouvoir redonner une chambre à quelques expulsés... ils appellent cela de la gestion....

Il est rare de trouver deux cas rigoureusement identiques, l’un est au début de ses études, l’autre à la fin, l’un est expulsé pour avoir
fait la fête deux fois dans l’année, un autre est changé de bâtiment
sans cause, d’autres sont expulsés pour avoir eu des retards de
paiements, certains sont expulsés sans cause réelle, en début de
doctorat, sans chambre de remplacement, de la RUA à la RUE !

Mais il reste environ deux milliers d’étudiants dans plusieurs
bâtiments (le A, D, E, F, G, H) annexés, eux aussi, par fourberie
politique, afin que la CAHB (communauté d’agglomération des Hauts de Bièvres) en fasse cadeau à des groupes immobiliers pour destruction dans un an, deux ans ou trois ans pour le plus grand Profit d’actionnaires dont nous aurons les noms et les plus values réalisés sur l’expulsion des étudiants... plus-values qu’il faudra rembourser, dommages et intérêts en sus.

Ces étudiants ne seront pas expulsés en juin , juillet et août 2010,
mais sans doute plus progressivement qu’en 2009, à chaque fois que le règlement du Crous, appliqué drastiquement, le permettra. Le Crous de la RUA n’étant plus là pour aider les étudiants, mais pour obéir aux ordres du soi-disant "propriétaire intermédiaire fusible" : la CAHB avec comme président, M.Siffredi !

Pour ces deux milliers d’étudiants, il faudrait se mobiliser...

Pour les deux mille étudiants des années à venir, chaque année, il
faudrait se mobiliser...

Pour stopper les détournements "légaux" de biens nationaux qui
deviennent des biens immobiliers privés, il faudrait se mobiliser...

Pour stopper les fausses "OIN", Opération d’Intérêt National, qui
sont, de fait, des Opérations d’intérêts Boursiers, comme sur le
plateau de Saclay, il faudrait se mobiliser...

Pour toutes les autres résidences universitaires de France, de Navarre
et voir d’Europe, il faudrait se mobiliser et rester sur le qui-vive !

Alors que les dangereux fanatiques du profit, répandent leur stupide
doctrine, comme la guerre sociale et économique, jusque dans les
chambres des étudiants, osons espérer une harmonie Planètaire douce, s’il est encore temps, et commençons par imposer des conditions d’études sereines.

Tiré du Parisien du 25 août

L’ACTU EN FLASH

« La cité U d’Antony doit être réhabilitée et non détruite ! » Hier,
la majorité du conseil régional a emboîté le pas aux syndicats
étudiants et réaffirmé son soutien à la résidence universitaire d’Antony.
Cet été, un bâtiment a été muré et ses occupants expulsés, prélude à
des travaux ou à une destruction.

Hier, Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la
Recherche, affirmait dans la presse que « tous les étudiants dont le
bâtiment est rénové ont reçu des propositions de relogement ».
Les élus de gauche du conseil régional voient dans son attitude une
véritable « démission de l’Etat ».

L’affirmation de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, qui affirmait dans la presse, le 24 août, que « tous les étudiants dont le bâtiment est rénové(lire muré pour totale destruction) ont reçu des propositions de relogement » ne correspond aucunement à la réalité de la RUA dans son ensemble.

Pour libérer 548 chambres, il leur a fallut "trouver" 548 places(dont de naturelles fins d’études).

Des expulsions sans aucune proposition de relogement, avec ou sans
prétexte futile, ont eu lieu dans tous les bâtiments, le C, le A, le
D, le E, le F, le G, le H.

Et quand il y a des chambres de "proposées", ou plutôt imposées, elles
sont en général dans un état nettement moins bon que les chambres du C.

Mais quelle est donc cette société où les promesses et affirmations
d’un ministre, verbales ou écrites(voir le lien), n’ont qu’un objectif soporifique ?!