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Euthanasie et Eugénisme comme mode de gestion des problèmes économiques.
Publie le mercredi 10 décembre 2008 par Open-PublishingA la marge de la loi Leonetti des remarques d’intérêt public et/ou particulier s’imposent, si l’on ne veut pas confirmer l’épuration de l’émigration par celle des pratiques hospitalières avec le consentement des familles écroulées sous le poids des charges.
En ces temps incertains de la déchéance des droits de l’homme et de la montée en flèche de la vie nue face à la récession dont la grande braderie des services de santé ne sont qu’un mince conséquence aggravée par les pactes de la néo-libéralisation, sauf la banque des organes particulièrement riche des motards échus découpés en titi avant d’être vraiment morts (on ne peut pas prélever des organes recyclables sur des corps morts), les matérialistes de l’ancienne gauche parlementaire et non parlementaire où je pourrais me placer moi-même feraient bien de changer d’idées et d’épaule à fusil.
Car dans la France actuelle l’euthanasie et l’eugénisme forts des nouveaux rationalismes et même des éthiques "progressistes" comme celles de Gadamer et/ou des concepts de biosociétés renverraient moins aux concepts organiques de Steiner qu’aux solutions radicales de Hitler — sans racisme s’entend : tous seraient concernés par le radicalisme apolitique et le rationalisme économique d’une telle "morale" administrative et médicale.
Et pour les soins vous auriez intérêt à pouvoir vous offrir les consultations privées des grands médecins de l’hôpital américain — pourvu qu’ils vous en donnent pour votre argent. C’est dire si très peu seront concernés ;-)
Je dis non à l’euthanasie comme pratique sociale collective et médicale de la fin de vie — qu’il s’agisse de maladies en souffrance, des malformations, des immobilisations accidentelles ou pathologiques, ou des défaillances dues à l’âge. Après : que quelqu’un soit libre de décider comment il veut en finir de lui-même, voir d’y être aidé à sa demande, prévue ou immédiate, s’il n’a pas la ressource d’y parvenir par ses propres moyens, c’est une question qui n’a rien à voir avec une loi, a fortiori d’autant moins dans le cadre de la gestion des populations : cela relève des droits de l’homme.. il n’y a pas à légiférer pour ça, même pas contre les abus puisque le code pénal se charge de définir les meurtres individuels depuis le non consentement des victimes.