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Florilège de la pensée sioniste (2)
Publie le samedi 26 août 2006 par Open-Publishing5 commentaires
"Nous devons tout faire pour nous assurer qu’ils (les Palestiniens) ne reviendront pas."
En rassurant ses copains Sionistes que les Palestiniens ne reviendraient jamais dans leurs maisons, il disait : "Les vieux mourront et les jeunes oublieront."
David Ben-Gourion, dans son journal, 18 Juillet 1948, cité dans le livre de Michael Bar Zohar : "Ben-Gourion : le Prophète Armé", Prentice-Hall, 1967, p. 157.
L’un des slogans les plus persistants et trompeurs du Sionisme a été inventé par Israel Zangwill, il y a près de 100 ans :
La Palestine était "une terre sans peuple avec un peuple sans terre."
Après avoir visité la Palestine en 1891, l’essayiste Hébreu Achad Ha-Am a commenté :
"A l’étranger, nous sommes habitués à croire qu’Israël est presque vide ; que rien n’y pousse et celui qui veut acheter de la terre peut aller là-bas et acheter les terres qu’il désire. En réalité, la situation n’est pas ainsi. Dans tout le pays, il est difficile de trouver une terre cultivable qui ne soit pas déjà cultivée."
"Comment pourrions-nous rendre les territoires occupés ? Il n’y a personne à qui les rendre."
Golda Meir, 8 Mars 1969.
"Il n’y a jamais rien eu de tel puisque les Palestiniens n’ont jamais existé."
Golda Meir, Premier Ministre Israélien, 15 juin 1969
"...si les gens s’habituent à cette donnée et que nous soyons réellement obligés d’accepter le retour des réfugiés, il pourrait être difficile pour nous, quand nous serons confrontés à des hordes de plaignants, de convaincre le monde qu’ils ne vivaient pas tous sur le territoire israélien.
Quoi qu’il arrive, il serait souhaitable de réduire au minimum leur nombre... sinon."
Arthur Lourie, responsable israélien, dans une lettre à Walter Eytan, directeur général du Ministère des Affaires Etrangères israélien (ISA FM 2564/22). D’après Benny Morris, "La Naissance du Problème des Réfugiés Palestiniens 1947-49", p. 297.
"C’est le devoir des leaders israéliens d’expliquer à l’opinion publique, clairement et courageusement, un certain nombre de faits qui ont été oubliés avec le temps.
Le premier de ces faits est qu’il n’y a pas de Sionisme, de colonisation ou d’Etat Juif sans l’éviction des Arabes et l’expropriation de leurs terres."
Yoram Bar Porath, Yediot Ahronot, 14 Juillet 1972.
"Nous devons nous préparer à l’offensive. Notre but est d’écraser le Liban, la Transjordanie et la Syrie.
Le point faible est le Liban, parce que le régime Musulman est artificiel et facile pour nous à destabiliser.
Nous devons y établir un Etat Chrétien, puis nous écraserons la Légion Arabe, nous éliminerons la Transjordanie et la Syrie tombera. Ensuite nous bombarderons et prendrons Port Saïd, Alexandrie et le Sinaï."
David Ben-Gurion, Mai 1948, à l’Etat major général. Tiré de "Ben-Gurion, A Biography", par Michael Ben-Zohar, Delacorte, New York, 1978.
"Un Etat Chrétien devrait être établi (au Liban), avec sa frontière Sud sur le fleuve Litani. Nous ferons une alliance avec lui. Quand nous écraserons les forces de Légion Arabe et que nous bombarderons Amman, nous éliminerons aussi la Transjordanie, et puis la Syrie tombera.
Si l’Egypte ose toujours continuer à se battre, nous bombarderons Port Said, Alexandrie et Le Caire...
Et de cette façon, nous mettrons fin à la guerre et nous règlerons les comptes de nos ancêtres avec l’Egypte, l’Assyrie et Aram."
David Ben-Gurion, un des pères fondateurs d’Israel, a décrit les objectifs Sionistes en 1948
"Israël aurait dû exploiter la répression des manifestations en Chine, lorsque l’attention du monde s’est focalisée sur ce pays, pour mettre à exécution des expulsions massives parmi les Arabes des Territoires."
Benyamin Netanyahu, alors Député israélien au Ministère des Affaires étrangères, ancien Premier ministre d’Israël, s’exprimant devant des étudiants à l’Université de Bar Ilan, Tiré du journal Israélien "Hotam", 24 novembre 1989
"Chacun doit bouger, courir et s’emparer d’autant de collines qu’il est possible pour agrandir les colonies, parce que tout ce que l’on prendra maintenant restera à nous... Tout ce que nous ne prendrons pas leur restera."
Ariel Sharon, Ministre israélien des Affaires étrangères, s’exprimant lors d’un meeting des militants du parti d’extrême-droite Tsomet, Agence France Presse, 15 novembre 1998.
"A-t-on vu un seul peuple abandonner son territoire de sa propre volonté ?
De la même façon, les Arabes de Palestine n’abandonneront pas leur souveraineté sans l’usage de la violence."
Vladimir Jabotinsky (fondateur et partisan des organizations terrorists Sionistes), cité par Maxime Rodinson dans "Peuple Juif ou Problème Juif" (Jewish People or Jewish Problem).
"Si j’étais un leader Arabe, je ne signerais jamais un accord avec Israël. C’est normal, nous avons pris leur pays.
C’est vrai que Dieu nous l’a promis, mais en quoi cela les concerne ? Notre dieu n’est pas le leur.
Il y a eu l’antisémitisme, les Nazis, Hitler, Auschwitz, mais était-ce de leur faute ?
Ils ne voient qu’une seule chose : nous sommes venus et avons volé leur pays.
Pourquoi devraient-ils l’accepter ?"
David Ben Gourion, le premier "Premier ministre israélien", cité par Nahum Goldmann dans Le Paradoxe Juif, p. 121.
"On peut mentir, dans l’intérêt de la Terre d’Israël"
Avishai Margalit, "The Violent Life of Yitzhak Shamir", The New York Review of Books, 5/14/92
"Lorsque nous aurons colonisé le pays, il ne restera plus aux Arabes que de tourner en rond comme des cafards drogués dans une bouteille."
Raphael Eitan, Chef d’Etat-Marjor des Forces de la Défense Israélienne, New York Times, 14 Avril 1983.
"Si nous avions pensé qu’au lieu de 200 morts palestiniens, 2.000 morts auraient mis fin au combat, nous aurions utilisé beaucoup plus de force...."
Premier Ministre Israélien, Ehud Barak, cité par Associated Press, 16 Novembre 2000.
"La thèse du danger d’un génocide qui nous menaçait en juin 67 et qu’Israël se battait pour son existence physique était seulement du bluff, créé et développé après la guerre."
Général israélien Matityahu Peled, Ha’aretz, 19 Mars 1972
"Nous déclarons ouvertement que les Arabes n’ont aucun droit de s’établir sur ne serait-ce un seul centimètre du Grand Israël... La force est l’unique chose qu’ils comprennent. Nous devons utiliser la force absolue jusqu’à ce que les Palestiniens viennent ramper devant nous."
Rafael Eitan, Chef d’Etat-Major des Forces de la Défense Israélienne - Gad Becker, Yediot Ahronot 13 Avril 1983, New York Times 14 Avril 1983.
"Il y a une énorme différence entre nous (Juifs) et nos ennemis. Pas seulement dans la capacité, mais dans la morale, la culture, le caractère sacré de la vie et la conscience.
Ils sont nos voisins ici, mais c’est comme si, à une distance de quelques centaines de mètres, il y avait un peuple qui n’appartenait pas à notre continent, à notre monde, mais qui appartenait véritablement à une autre galaxie
Président israélien, Moshe Katsav. Jerusalem Post, 10 Mai 2001
"Les Palestiniens sont comme les crocodiles, plus vous leur donnez de viande, plus ils en veulent"
Ehud Barak, alors Premier Ministre israélien, 28 août 2000. Repris dans le Jerusalem Post le 30 août 2000
"(Les Palestiniens) sont des bêtes qui marchent sur deux jambes."
Menahem Begin, discours à la Knesset, cité dans Amnon Kapeliouk, "Begin and the Beasts". New Statesman, 25 juin 1982.
"Puisse le Nom Divin répandre le châtiment sur les têtes arabes, et faire égarer leur semence et les annihiler.
Il est interdit d’avoir pitié d’eux.
Nous devons leur lancer des missiles avec joie et les annihiler. Ils sont malfaisants et damnés."
Ovadia Yosef, grand rabbin sépharade, à l’occasion de la commémoration de le destruction du premier temple en 2001, cité par Ha’aretz, 12 Avril 2001
"Si l’Assemblée Générale devait voter par 121 voix contre une le retour aux frontières de l’armistice (frontières d’avant juin 1967), "Israël refuserait de se plier à cette décision."
Aba Eban, Ministre israélien des Affaires Etrangères. Tiré du New York Times, 19 juin 1967.
"Israël peut avoir le droit de mettre d’autres en jugement, mais certainement personne n’a le droit de mettre le peuple juif et l’Etat d’Israël en jugement"
Le Premier Ministre israélien, Ariel Sharon, 24 mars 2001, cité par BBC News Online.
"Parmi les phénomènes politiques les plus inquiétants de notre temps, il y a l’émergence, dans l’état nouvellement créé d’Israël, d’un Parti de la Liberté (Herut), un parti politique très proche, dans son organisation, sa méthode, sa philosophie politique et son appel social, des nazis et partis fascistes."
(Begin et Yitzhak Shamir qui étaient membres de ce parti sont devenus Premiers Ministres). Albert Einstein, Hanna Arendt et d’autres Juifs Américains célèbres, ont écrit dans le New York Times, pour protester contre la visite en Amérique de Begin, en décembre 1948.
"Nous devrons affronter la réalité qu’Israel n’est ni innocent, ni rédempteur. Et que lors de sa création et de son expansion ; nous les Juifs, avons créé ce dont nous avons souffert historiquement ; une population de réfugiés dans une Diaspora."
Martin Buber, Philosophe Juif, s’adressant au Premier Ministre Ben Gurion sur le caractère moral de l’Etat d’Israel en faisant référence aux réfugiés Arabes en Mars 1949
"Quand nous (disciples du Judaïsme prophétique) sommes retournés en Palestine... la majorité des Juifs ont préféré apprendre d’Hitler plutôt que de nous."
Martin Buber, à un public de New York, Jewish Newsletter, 2 Juin 1958.
"Le pouvoir légal d’Hitler était basé sur le "Décret de Loi", qui était voté tout à fait légalement par le Reichstag et qui permettait au Fuhrer et à ses représentants, en langage simple, de faire ce qu’ils voulaient, ou en langage juridique, de publier des arrêtés ayant pouvoir de Loi.
Exactement le même type de loi votée par la Knesset (le Parlement Israélien) juste après la conquête de 1967, accordant au gouverneur israélien et à ses représentants le pouvoir d’Hitler, qu’ils utilisent d’une façon Hitlérienne."
Dr. Israel Shahak, Président de la Ligue israélienne pour les Droits de l’Homme et civiques, et survivant du camp de concentration de Bergen Belsen, commentant les règles d’urgence de l’armée israélienne suite à la Guerre de 1967. Palestine, vol. 12, Decembre 1983.
"Si nous devions admettre des réclamations suite aux conquêtes de milliers d’années, le monde entier serait sens dessus dessous."
Lord Sydenham, Hansard, Chambre des Lords, 21 Juin 1922.
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Messages
1. > Florilège de la pensée sioniste (2), 26 août 2006, 20:18
Quelqu’un peut-il me dire combien il y avait de Palestiniens en Palestine en 1947 ?
Merci
Michèle
1. > Florilège de la pensée sioniste (2), 26 août 2006, 21:50
1914 : La population de la Palestine est estimée à 570 000 Arabes musulmans, 75 000 Arabes chrétiens et 60 000 Juifs.
En 1947/48 , a peu prés 800 000 palestiniens quitteront de gré ou de force le territoire d’israel .
je n’ai pas trouvé de recensement pour l’année 1947 .
claude de Toulouse .
2. > Florilège de la pensée sioniste (2), 26 août 2006, 21:58
complement et rectificatif .
""Sur l’année 1948, entre sept cent et sept cent trente mille[11] Palestiniens fuiront ou seront chassés de leur terre et leur maison. Cet exode est à la fois intérieur vers la Bande de Gaza et la Cisjordanie et extérieur vers la Syrie, le Liban et la Jordanie. Suite à l’annexion de la Cisjordanie la plus grande partie de ces réfugiés palestiniens (à peu près cinq cent mille Réf. nécessaire) passeront sous tutelle jordanienne. Le Liban et la Syrie accueillent chacun à peu près cent mille réfugiés, l’Irak cinq mille et le restant sera sous administration égyptienne dans la bande de Gaza. La Palestine, qui comptait environ un million huit cents mille habitants (musulmans, juifs et chrétiens), a vu la majeure partie de sa population musulmane transférée hors des zones sous contrôle israélien où ils furent remplacés par les immigrés juifs survivants de l’Holocauste ainsi que par les réfugiés juifs chassés ou fuyant à leur tour les pays arabes. Voir notamment à ce sujet Diaspora palestinienne
C de T.
3. > Florilège de la pensée sioniste (2), 27 août 2006, 00:15
C’est interessant de connaitre le nombre de la population palestinienne à travres l’histoire de ce génocide qui est à l’origine de beaucoup de problèmes de la planète Moi ce qui m’a interloqué de prime abord c’est la férocité déclarée et sans géne des discours d’hommes d’état qui se disent démocrates.Comment se fait il que la victime devienne bourreau dans son expression la plus abjecte ? Comment peut on hair un innocent avec une telle hargne et un tel mépris ? Pour ce qui est des chiffres ,moi j’aimerais savoir combien d’israeliens s’insurgent contre ces discours et ces politiques d’intolérance et de mépris ?
NABIL M
4. > Florilège de la pensée sioniste (2), 28 août 2006, 17:25
Bonjour Michele,
Voici la réponse à ta question :
Lors du vote de partage de la Palestine ,le 29/11/1947,la population
Etat juif 55% de la Palestine en superficie
500.000 juifs
400.000 palestiniens
Etat palestinien 45%
700.000 palestiniens
quelques milliers de juifs
Jérusalem 200.000 moitié/moitié
Ce qui fait :1.200.000 palestiniens