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Grippe porcine : les conséquences sur la vie quotidienne. Le bordel !

Publie le jeudi 16 juillet 2009 par Open-Publishing
17 commentaires

Grippe A : les conséquences sur la vie quotidienne

1- AU TRAVAIL.

Pour faire face à un fort absentéisme au travail dû à la maladie, la convalescence, la présence au chevet d’un malade ou la fermeture des crèches et des écoles, chaque entreprise et chaque administration doit, selon les recommandations du plan national, prévoir à la fois des mesures d’organisation du travail pour permettre la poursuite de son activité, mais aussi des mesures de protection de son personnel.

Les entreprises sont en train de passer leurs commandes de masques, de solutions hydroalcooliques pour le lavage des mains, de sacs pour recueillir les déchets…Elles doivent aussi décider quelles seront leurs missions à assurer en toutes circonstances, celles qui pourront être interrompues pendant une à deux semaines, celles qui pourront être suspendues pendant huit à douze semaines. Le télétravail pourrait être une des solutions retenues par les entreprises, car il permet de réduire les risques de contamination sur le lieu du travail et dans les transports en commun.

Au plus fort de l’épidémie, les réunions, les rendez-vous physiques et, de manière générale, tout rassemblement qui générera une grande concentration humaine seront déconseillés, différés, voire supprimés, au profit d’Internet, du téléphone ou des visioconférences.

2- A LA MAISON.

Déjà, les Français n’ont pas attendu pour s’équiper de masques chirurgicaux et de solutions désinfectantes pour les mains. « Ça s’est vendu comme des petits pains, se félicite un pharmacien parisien. Beaucoup en ont mis dans leurs bagages avant de partir en vacances, ils en ont acheté aussi pour leurs enfants qui partaient en colo. » Un bon réflexe, car les autorités sanitaires ne cessent de le rappeler depuis le début de l’épidémie : l’hygiène, qui passe avant tout par le lavage des mains, est la meilleure barrière contre le virus. A la maison, il est conseillé de nettoyer soigneusement objets et surfaces fréquemment touchés par la famille (poignées de porte, toilettes, robinets, interrupteurs, télécommandes…) avec les produits d’entretien habituels.

Aérez en grand quelques minutes par jour, plusieurs fois dans la journée, notamment les chambres, pour renouveler l’air et assainir l’atmosphère. Une bonne habitude à prendre dès maintenant… Si vous êtes concerné, vous pouvez déjà avertir la mairie pour figurer sur la liste des personnes vulnérables (personnes âgées dépendantes ou handicapées). Au plus fort de l’épidémie, il sera recommandé de différer les grands rassemblements familiaux (anniversaires, mariages…).

3- DANS LES BANQUES.

Depuis trois mois, la Société Générale, comme la plupart des banques françaises, est sur le pied de guerre. Tous les salariés ont été invités dès la fin avril à consulter les sites Intranet du groupe pour se tenir informés de l’évolution de la situation. Une cellule de veille centrale pour assurer le suivi de la maladie et la coordination des actions en interne a été très vite mise en place. « Un directeur de crise grippe A/H1N1 a été désigné par le comité exécutif », explique un cadre du groupe de La Défense. En cas de pandémie, la banque sera ainsi à même de déclencher un véritable dispositif de crise. « Ce qu’il faut, c’est avant tout garantir la sécurité et les conditions de travail de nos collaborateurs afin de maintenir l’activité, explique-t-on. Pas question qu’aux effets négatifs de la crise économique s’ajoutent ceux de la grippe. »

Principale arme antivirus : les masques. Des stocks ont été constitués et seront distribués tant au personnel présent au travail qu’aux clients et aux visiteurs. La Société Générale a d’ores et déjà procédé à un prépositionnement des masques sur les sites pour garantir une distribution en moins de quarante-huit heures. Les voyages sont aussi triés. En juin, 4 zones à risque étaient identifiées : Mexique, Etats-Unis, Canada, Japon. La validation des voyages dans ces pays est laissée à la discrétion du manageur. Enfin, en cas de besoin, le télétravail, ainsi que l’utilisation de sites de secours informatiques et de « sites de repli » seront privilégiés.

4- A L’ECOLE.

Comme cela a déjà eu lieu fin juin, la fermeture des écoles sera décidée dès lors que des élèves seront touchés, car les enfants sont les principaux vecteurs de transmission de la grippe. Si de nombreux établissements viennent à fermer, les élèves pourront suivre des cours sur France 5 ou sur France Culture. L’Education Nationale a fait réaliser 264 heures de programmes pédagogiques pour la télé et 288 heures pour la radio.

Ils pourront aussi suivre des cours à distance avec le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) et le Centre national d’enseignement à distance (CNED). Les diffusions interviendraient une semaine après la fermeture des écoles et pendant toute la durée de la fermeture. Des enseignants assureront des permanences dans les écoles pour assurer le suivi et l’aide aux devoirs et aux exercices.

5- DANS LES MAGASINS.

Dans la grande distribution, les cellules de crise pullulent : une à la FCD - Fédération du commerce et de la distribution - une au siège de chaque magasin. « Pour l’instant, on en est aux mesures d’hygiène, de précaution et d’information », note Muriel Hoyaux, porte-parole de la FCD, signataire d’un document de « repères » pour les hypermarchés, lequel balaie les mesures à prendre en fonction de l’état épidémique. Au pire : interdiction aux clients de s’agglutiner, recours à des vigiles anti-pillage, ou rationnement.

« Notre cellule de crise est active depuis la fin avril. Actuellement, elle travaille à favoriser une hygiène maximale. Pour les employés des magasins et des bureaux, un affichage rappelle qu’il faut se laver les mains souvent, détaille-t-on chez Carrefour. Notre groupe a déjà constitué un stock de masques destinés à ses collaborateurs. »

Si la France passait au stade 5b (NDLR : aujourd’hui, on est à 5a), il est prévu de créer en magasin des signalisations au sol - comme dans les aéroports - face aux caisses afin d’encourager une distance minimale entre les clients, de protéger les denrées de la contamination avec des films plastique, et d’encourager la vente par Internet.

En cas d’absentéisme du personnel, les heures d’ouverture pourraient varier, les rayons à la coupe ou non alimentaires pourraient fermer. Au stade 6, il est envisagé de placer des agents de sécurité pour éviter la psychose et les vols, de limiter les achats par client, et de recourir au télétravail et à la livraison.

6- DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN.
Lieux de brassage de la population, les différents transports en commun ont déjà mis au point leurs plans d’action.

  La RATP a déjà prévu une réserve de masques permettant à ses 45 000 agents de se protéger pendant dix semaines. En ce qui concerne les voyageurs, les écrans d’informations des gares afficheront, si besoin, des messages d’information sur les mesures d’hygiène à adopter. Même en cas de forte épidémie, le trafic restera normal. Seule est envisagée la fermeture de certaines stations si les agents venaient à manquer.

 La SNCF, elle, est plus draconienne. Des affiches et des annonces sonores en plusieurs langues rappellent déjà en ce moment aux voyageurs les précautions à prendre. En cas de niveau d’alerte 6 en France (le niveau maximal), une réduction du trafic des trains sera décidée. Ne seront maintenus que les liaisons domicile-travail en nombre restreint ainsi que les axes essentiels des trajets grandes-lignes. Seuls les trains de marchandises vitaux (transport d’hydrocarbures, de denrées alimentaires…) seront autorisés à circuler. Enfin, outre le nettoyage des trains, le contact avec le public sera limité et protégé grâce à un stock de huit millions de masques.

 Dans les transports aériens, le personnel d’Air France distribue déjà pour les voyageurs au départ et en provenance des pays contaminés des fiches d’information. Ces mêmes passagers rempliront également des documents permettant de les retrouver et de prévenir les occupants des sièges voisins le cas échéant. Aucune protection particulière n’est encore envisagée pour les employés.

7- DANS LES STADES.

Les instances sportives sont sur le pied de guerre. En relation permanente avec le ministère de la Santé, la Ligue de football professionnel (LFP) a envisagé tous les scénarios. En cas de pic de l’épidémie cet automne, les matchs pourraient se dérouler à huis clos. « On n’exclut pas de reporter certaines rencontres, voire une ou plusieurs journées de championnat, si trop de clubs sont contaminés ou si le risque est trop grand », précise-t-on à la LFP.

Des mesures similaires pourraient être appliquées dans les autres sports collectifs ou individuels. Une première donc ! Jusqu’à présent, seules les deux guerres mondiales avaient réussi à interrompre, sur la durée, des manifestations sportives. Ces mesures de santé publique ne sont pas sans conséquences sur la vie d’un club. « Un huis-clos aura des répercussions négatives en termes de billetterie et sera difficile à expliquer aux supporteurs », explique
Philippe Boindrieux, le directeur général du Paris Saint-Germain. « Par ailleurs, que se passera-t-il si plusieurs joueurs d’une même équipe sont contaminés ? Ou si le championnat s’arrête plusieurs semaines ? » se demande-t-il.

Pour limiter la désorganisation, la Ligue de football a d’ores et déjà prévu de mettre en place une cellule de crise. « Imaginons qu’une équipe dont plusieurs joueurs sont malades déclare forfait. Selon notre règlement, dès qu’il y a forfait, il y a défaite, explique-t-on à la LFP. Or, dans ce cas précis, ce serait injuste. La cellule de crise sera donc là pour déterminer le degré de contamination d’un club et si cela justifie ou non de ne pas se présenter au stade. »

8- ET AUSSI...

  Les salles de concert et les boîtes de nuit. Aucune mesure n’est en cours, ni envisagée. Seul le Moulin-Rouge, qui brasse une population internationale, a distribué à son personnel des informations sur les mesures d’hygiène à adopter. Tout comme le Zénith de Paris ou la discothèque la Locomotive, il reste dans l’attente des décisions gouvernementales.

 Les cinémas. Qu’il s’agisse de Gaumont-Pathé ou d’UGC, les directions n’envisagent rien pour l’instant tant qu’aucune consigne émanant des autorités ne sera donnée. La fermeture des salles pourrait toutefois être décidée en cas de très forte épidémie en France.

 Les restaurants. Les entreprises de restauration rapide - comme McDonald’s - ou de service à table - comme le groupe Flo - sont en train de définir leur plan d’action. Au delà des décisions des pouvoirs publics, les enseignes rappellent que la fermeture des établissements ne se fera, là encore, que si le nombre de cas explose. La direction du groupe Flo réfléchit également au maintien partiel de l’activité (vente à emporter, livraison à domicile). En revanche, pas question pour l’heure, ni chez l’un ni chez l’autre, de faire porter des masques aux employés.

 Les parcs d’attractions. Même Mickey surveille l’évolution de la grippe A. Déjà, les employés deDisneyland Paris ont été informés des mesures d’hygiène à suivre pour éviter toute contamination. Si la fermeture n’est à ce jour pas envisagée, sauf décision du gouvernement, le parc pourrait faire porter à ses employés des masques sur les attractions.

http://www.leparisien.fr/societe/grippe-a-les-consequences-sur-la-vie-quotidienne-16-07-2009-582060.php

Messages

  • A ce sujet, entendue ce matin sur France-Info la directrice de l’organisme chargé de mettre en place le plan de vaccination (son acronyme m’échappe).
    (Les vaccins seront réalisés à l’hôpital, pas question d’aller les chercher en pharmacie donc.)

    Selon les dires de cette personne, Un certain nombre de personnes seront prioritaires : "les personnes prioritaires sont les bébés, les personnes qui sont déjà atteintes de maladie et des personnes qui travaillent et qui sont indispensables au fonctionnement de la société"

    Pas un mot sur les personnes agées qui comme on le sait elles ne sont pas indispensables à la société...!!!

    La description du dispositif par le journaliste de France-Info ce matin confirme cette option, expliquant que "les personnes agées semblent immunisées".

    • Les forces de l’ordre ne risquent rien, les banquiers, le patronna et les bourgeois non plus...
      Par contre tout élément considéré comme "subversif", les pauvres, les retraités fardeaux de la société, les sdf, les étrangers d’origine africaine...c’est l’hécatombe assurée qui les attend. Ils ont probablement l’intention de les faire tous crever sans remord...
      Souvenez vous de ce qui s’est passé aux USA en 1976 qui ressemblait déjà aux prémisses de ce qu’ils nous prépare maintenant : http://www.dailymotion.com/mychannel/BRAVE-CRANE/video/x9to60_attention-vaccin-grippe-et-mutation_news
      Même l’Allemagne nazie n’y avait pas songer, eux si !
      Merci au passage aux industries pharmaceutiques qui s’engraissent sans vergogne sur le dos des populations. La ils touchent le pactole à coups de milliards d’euros et de dollars ces salopards.
      Est ce qu’ils vont se gratter pour nous faire crever comme de vulgaires rats de laboratoire ?
      Ca pue la mort cette histoire.
      Ils nous préparent une paralysie totale de la société occidentale !
      Le monde appartient à Bilderberg, Rockfeller, Rothshild et autres mauvaises compagnies...
      Souvenons nous des "protocoles" : quels que soient ceux qui les ont écrit, là n’est pas l’important.
      Le fait est qu’ils existent et résonnent aujourd’hui avec un sinistre accent de vérité.
      Ceux qui crient au loup contre les partisans d’un complot international passent aujourd’hui pour de sombres abrutis qui pensent que les gouvernements sont bénéfiques aux peuples. Quelle rigolade, ils ont l’air de quoi aujourd’hui ? Ils vont tendre leurs bras de gentils moutons (bourrins) incrédules ?
      Réveillons nous avant qu’il ne soit trop tard !

  • Un point très important sur la grippe porcine :

    Mercredi 15 juillet, la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a expliqué que l’Etat achètera 94 millions de doses de vaccin, puis 44 millions de doses supplémentaires dans un second temps. En tout, ça coûtera 1 milliard d’euros.
    Le point important est celui-ci :

    « Roselyne Bachelot a indiqué que les premiers vaccins contre la grippe A (H1N1) seraient disponibles à l’automne en France et proposés à tous les Français, mais que les livraisons s’étaleraient jusqu’en janvier. La vaccination ne sera pas obligatoire. »

    http://fr.news.yahoo.com/4/20090715/tts-france-grippe-vaccin-ca02f96.html

    En clair : la vaccination sera proposée à tous les Français, mais on aura le droit de la refuser.

    • Encore heureux qu’on puisse refuser leurs poisons violents, lesquels n’ont surement pas été testés de manière correcte ...

    • Non, la vaccination ne sera pas proposée à tous les français mais seulement et par ordre de priorité : aux professionnels de santé (ou pas) indispensables au fonctionnement de la société, aux personnes de moins de 65 ans atteintes d’autres affections ainsi qu’aux enfants de moins de 16 ans et aux femmes enceintes.

      Les plus de 65 ans ne sont pas considérées comme des personnes prioritaires !. Ce qui fait faire une économie substantielle.

      Quand on se rappelle l’hécatombe due à la sècheresse de 2003, c’est honteux d’exclure d’emblée de la vaccination les personnes de plus de 65 ans car, nous dit-on, elles seraient (au conditionnel) immunisées !

      Immunisées par le vaccin de la grippe classique ? Alors pourquoi les laboratoires cherchent-ils un vaccin spécifique pour la grippe A ?

      Les gestionnaires ont dit "banco !, on exclut les vieux, ça passe ou ça casse !"

      Et nous, qu’est-ce qu’on dit : tant pis pour les vieux, place aux jeunes ?

    • En fait, la grippe procine serait un condensé de différentes formes du virus de la grippe normale, avant je ne sais plus qu’elle date (excusez l’imprecision). mais en bref, les personnes âgées auraient déjà connues ces virus et bénéficieraient donc d’une certaine immunité.

  • Pour savoir que faire pour bien faire , allez faire un tour ici :

    http://www.dailymotion.com/video/x9my3m_grippe-porcine-de-1976_news

    et ici :

    http://expovaccins.over-blog.com/article-33432606.html

    Votre santé, votre intégrité, votre vie et même bien plus sont en jeu !!!

  • « Roselyne Bachelot a indiqué que les premiers vaccins contre la grippe A (H1N1) seraient disponibles à l’automne en France et proposés à tous les Français, mais que les livraisons s’étaleraient jusqu’en janvier. La vaccination ne sera pas obligatoire. »

    http://fr.news.yahoo.com/4/20090715/tts-france-grippe-vaccin-ca02f96.html

    La vaccination sera proposée à tous les Français, quel que soit leur âge.

    Après, chacun sera libre d’accepter, ou alors de refuser de se faire vacciner.

  • 94 millions de vaccins : les pharmaciens sont au top : l’argent rentrera dans les poches, impôts directs ou indirects.

    Entre 300 000 et 400 000 personnes meurent sur cette planète chaque année de la grippe, maladie acquise depuis le néolithique (avec la tuberculose) du fait du progrès dû à l’invention de l’élevage, tout simplement.

    UNE goutte d’huile essentielle, soit de : - eucalyptus citronné, - palmarosa, - lavande, - tea tre, une seule goutte d’une seule de ces huiles essentielles (environ 7 euros, en bio, les 10 ml, soit 1 000 gouttes la piquignotte boutanche) prise en gargarisme le plus profond possible avec une gorgée d’eau "toute simple" (comme dirait Wilhelm Reich dans Le Meurtre du Christ) suffit à enrayer la maladie, alors qu’elle a débuté chez la personne moyenne.

    N’oublions pas que la maladie retourne essentiellement de l’hygiène de vie (corporelle et nutritionnelle : pourrait-on dire que les ivrognes en sont dispensés… ??), de la qualité de l’eau (ici, en Europe, ça ne va pas trop mal) et de la qualité de vie (déprime, surdose d’hypnotiques — télé incluse — ou de TRAVAIL, de toutes sortes, etc.).

    Donc : ça baigne ! Le reste c’est de la propraglande pour angoissé du salaire ou du chomdu ; je veux dire de poser les gens dans l’impossibilité de critiquer ouvertement et entre eux de l’effectivité de cette activité que ces gens nomment TRAVAIL (en passant par l’élevage industriel des porcs, par exemple, ou les PGM, etc.) et qu’il faut en finir avec cette saloperie de délire : le TRAVAIL !