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Il n’y a rien à attendre d’une "main invisible"
Publie le mercredi 22 avril 2009 par Open-PublishingVous avez dit crise ?
Je dirais une idéologie (l’ultra libéralisme) qui s’est effondrée aussitôt imposée aux populations (par des accords émanant de l’OMC, par l’élargissement et la constitution d’une Europe ultra libérale contre l’avis des peuples, par l’ingérence des multinationales dans le politique à travers l’idée de globalisation économique et financière et de subordination du social à la logique du marché, par une main mise des puissances capitalistes sur les médias...), une idéologie qui s’est effondrée et dont on commence à voir aujourd’hui les premières conséquences : délocalisations, démantèlement de tout ce qui peut gêner cette course au profit (les acquis sociaux, les entreprises et administrations d’État, l’enseignement public, la recherche publique, le traitement du chômage, le système de santé, le droit du travail, les droits individuels...), chômage, travail précaire...
et misère.
Faudra-t-il attendre des couvre-feu dans toute l’Europe pour réagir ?
Peut-on croire en toute cette propagande pour un système qui a échoué ?
Non.
Ceux qui défendent cette utopie ringarde (libéraux socialistes, ultra libéraux) n’ont aucune solution viable à apporter, sinon à continuer leurs nuisances.
Aux peuples de faire entendre leurs voix et de penser une nouvelle forme de société respectueuse de l’humain et de l’environnement.
Après tout il n’y a rien à attendre d’une "main invisible".
A nous de nous prendre en charge et de ne pas nous laisser imposer un monde qu’on n’aurait pas choisi.