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Ils ne veulent pas entendre notre NON
Publie le vendredi 27 mai 2005 par Open-Publishing7 commentaires
L’EUROPE DES DIRIGEANT EUROPEENS NE VEUT PAS ENTENDRE NOTRE NON :

Un ’non’ français à la Constitution européenne n’arrêtera pas l’intégration européenne, mais les dirigeants du continent devront accélérer le mouvement des ratifications pour dissiper les mauvaises impressions, a estimé vendredi le chef de la diplomatie italienne Gianfranco Fini.
"Je ne suis pas si pessimiste. C’est dans la tradition du processus d’intégration que de surmonter les écueils", a-t-il déclaré dans les colonnes du quotidien turinois "La Stampa". "Le processus est bien plus fort que les tentatives pour l’arrêter ou le détruire", a jugé le dirigeant ultra-conservateur, partenaire majeur dans le coalition de Silvio Berlusconi.
Si la France vote ’non’, "les chefs de gouvernement devront inviter les pays qui ne l’ont pas fait à se dépêcher de ratifier le traité, pour éviter de donner l’impression que le ’non’ d’un seul pays finit par arrêter de manière irréversible un processus qui concerne la totalité de l’Europe", a-t-il ajouté. Les pays-fondateurs, dont l’Italie fait partie, devront "assumer la charge de reprendre l’initiative politique du processus d’unification".
"Dans un monde globalisé, penser à la défense des intérêts nationaux en suivant la logique des Etats souverains du XIXème siècle, cela veut dire être en dehors de l’Histoire", a-t-il ajouté.
Messages
1. > Ils ne veulent pas entendre notre NON, 27 mai 2005, 17:18
Ils ne veulent pas entendre ?
Alors, il va falloir hausser le ton. Et leur faire comprendre que ce n’est pas seulement la constitution que nous allons détruire, mais aussi le Traité de Rome.
2. > Ils ne veulent pas entendre notre NON, 27 mai 2005, 17:33
ne nous laissons pas intimider par les escrocs en col blanc
1. > Ils ne veulent pas entendre notre NON, 27 mai 2005, 17:45
Voilà ce que je viens de lire. Ce n’est peut-être qu’une mistification mais si c’est vrai alors c’est très grave :
le Times fait état d’une "option en cours de discussion dans les cercles diplomatiques" : obtenir des candidats à l’élection présidentielle française de 2007 l’engagement de faire ratifier le traité constitutionnel par la voie parlementaire et non plus par un référendum.
LONDRES - Jacques Chirac devrait appeler les Etats membres de l’Union européenne à poursuivre le processus de ratification du traité constitutionnel même si le "non" l’emporte dans les urnes dimanche en France, écrit vendredi le quotidien britannique The Times.
S’appuyant sur les propos de diplomates français, le journal explique que le président français refuserait que la France soit perçue comme le pays qui a bloqué le projet européen.
NON, entendez-vous politicards véreux : NON !!!!
Alain
2. > Ils ne veulent pas entendre notre NON, 28 mai 2005, 00:11
Mais chirac n’ aurait jamais fait de referendum s’il n’avait pas la justice qui lui pend au nez. Il sait bien que la gauche ps est divisée ( le referendum a divisé un peu plus) et il compte bien la dessus pour se retrouver en 2007, dans la même situation qu’en 2002 : avec le pen au 2è tour des présidentielles ... Et là, il espère bien etre réelu ( au revoir mrs les juges) Et là, il ne nous demandera pas notre avis, et passera en effet par la voie parlementaire. Si c"est un hollande (ouiste) ou un autre de sa clique ,ils le feront passer sans nous demander notre avis. Chat échaudé......
3. > Ils ne veulent pas entendre notre NON, 27 mai 2005, 18:36
Ils réclament que les peuples leur abandonnent le principe de leurs souverainetés nationales, les peuples refusent et ils s’en moquent, ils se démasquent, bonjour la démocratie...
Pourquoi les peuples acceptereraient de se sacrifier ? au nom de quoi ? Il n’y a pas d’etat européen, de nation européenne, la souveraineté des peuples n’existe pas au niveau européen,
les peuples ne s’appartiendront plus.
Les nations c’est en opposition aux royaumes, quand les peuples appartenaient au roi souverain absolu.
4. > Ils ne veulent pas entendre notre NON, 28 mai 2005, 00:38
Et continuer à vouloir suivre la logique du libéralisme, datant du 18ème siècle, qui a amené les horreurs du capitalisme, ce n’est pas être en dehors de l’histoire ?
1. Eclaircissement sue le "libéralisme", 28 mai 2005, 16:51
Le capitalisme est né au XVIIIE siècle, en s’appuyant sur une doctrine économique, le libéralisme, qui n’est qu’une modalité de fonctionnement de la domination du capital.
La plus grande partie de la gauche, et une bonne partie de la droite, y compris Chirac et Bayrou, condamnent le libéralisme, alors beaucoup de gens n’y voient plus très clair. Le capitalisme peut ne pas être libéral : ce fut notamment le cas dans l’entre-deux guerres, période de protectionnisme. La mondialisation a progressivement remis au goût du jour les doctrines libre-échangistes du XIXe prônées par le Royaume-Uni. Mais il serai naïf de croire que la "concurrence libre et non faussée" s’applique. Le principe est contré par l’intense activité des groupes de pression (lobbys) qui soumettent la représentation "democratique" à la réalisation de leur intérêts. Sans parler des quasi-monopoles (Microsoft) et des phénomènes d’entente. Mais la pudeur de ceux qui ont renoncé à véritablement combatrre le capitalisme est telle qu’ils n’osent même plus prononcer ce mot, lui préférant le concept mal compris par beaucoup, de "libéralisme"...