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Journée de solidarité avec les prisonniers grévistes de la faim, dimanche 22 août

Publie le samedi 21 août 2004 par Open-Publishing

Rappel dimanche 22 août devant la fontaine Saint-Michel de 10 heures à 20 heures, en noir

SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE PALESTINIEN ET SES PRISONNIERS

La grève de la faim entamée le 15 août par les prisonniers palestiniens détenus par la puissance occupante est un moyen pacifique d’attirer l’attention sur les conditions inhumaines de leur incarcération et de réclamer
 1. un traitement digne d’un prisonnier politique ou d’un prisonnier de guerre. Rappelons qu’en particulier plus de 300 enfants palestiniens , âgés de 12 à 18 ans, sont actuellement derrière les barreaux et souffrenr d’être mêlés à des criminels de droit commun , souvent adultes.
 2. des droits minimaux tels le droit de visite des familles , le droit à l’éducation, la fin des fouilles et mises à nu humiliantes, l’accès aux soins médicaux, des lieux de détention compatibles avec la dignité humaine au lieu des cachots humides et insalubres, voire de simples tentes surpeuplées.

Mais elle permet de jeter quelque lumière sur un des moyens de contrôle et d’oppression qu’est le système pénitentiaire mis en place par Israël à l’encontre de Peuple Palestinien.

Quelques chiffres tout d’abord.
Depuis 1967, près d’un adulte palestinien masculin sur deux est passé par les geôles israeliennes.Toute famille a été ou est concernée par cette privation de liberté qui a un retentissement économique à la fois privé et social considérable.
Environ 650 000 Palestiniens ont été prisonniers des Israeliens , ce qui ramené à la population française équivaudrait à 12 millions de prisonniers pour “délit politique “ en moins de 40 ans d’occupation.

En dehors de cet aspect quantitatif massif,le dispositif pénitentaire à l’encontre du peuple palestinien se singularise au moins par deux traits :
 la détention dite “administrative” , technique hors-droit héritée du système colonial britanique de la période mandataire, autorise l’emprisonnement de tout Palestinien par l’armée israëlienne sans motif d’inculpation et sans jugement.Ainsi la détention peut durer plusieurs fois 6 mois, voire de nombreuses années sans comparution devant un tribunal, sans assistance d’avocat, et sans nécessité d’informer le prisonnier en quoi il a menacé la sécurité d’Israël.
 Israël contrevient à toutes les conventions et chartes internationales qui prohibent l’usage de la torture en étant l’un des rares pays à l’avoir légalisée sous le doux nom de” pressions physiques modérées”.
En réalité cet euphémisme désigne le plus souvent des pratiques qui ne laissent pas de trace physique facilement identifiable : privation de sommeil , de nourriture, posture physique très douloureuse et prolongée, gaz lacrymogène et bombes sonores très couramment utilisés,techniques psychologiques d’humiliation.

PAS DE PAIX SANS JUSTICE

Appel à manifester le mardi 24 août à 18 heures place de la Bastille , face à l’Opéra