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L’affaire des sabotages est-elle allée trop loin ?
Publie le lundi 17 novembre 2008 par Open-Publishing1 commentaire
Sabotage - D’autres groupes sous surveillance
de Marie Le Blé
Pour Michèle Alliot-Marie, c’est « non ». La ministre de l’Intérieur, a, en effet, estimé hier que la mise en examen de neuf personnes, samedi, dans l’enquête sur les sabotages de caténaires sur le réseau SNCF n’est pas disproportionnée.
Ce, alors que les avocats des neuf personnes mises en cause pour des faits de terrorisme s’agitent autour de leurs clients, estimant qu’il y a « une disproportion totale entre la qualification et ce qu’on peut réellement leur reprocher ». Interrogée sur Radio J, MAM a rappelé que « les différents éléments retrouvés étaient apparus comme suffisamment convaincants aux juges », laissant entendre qu’« il est possible que d’autres personnes puissent être impliquées.
Plusieurs autres groupes d’ultra-gauche sont sous surveillance ; on estime leur nombre à 300 personnes. Mais toutes ne sont pas prêtes à des actions violentes ». Parmi les neuf personnes mises en examen, un homme de 34 ans, Julien Coupat, ancien étudiant en sociologie et chef présumé du groupe, qui s’était baptisé « cellule invisible ». Il a été mis en examen pour avoir dirigé une structure à vocation terroriste, et placé en détention provisoire ainsi que quatre autres membres du groupuscule.
Le « leader » présumé risque vingt ans d’emprisonnement. Aucune preuve directe, comme des traces ADN ou des empreintes digitales, n’a toutefois été apportée au dossier pour l’instant. Outre ces cinq personnes, quatre autres ont été mises en examen, pour « association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste » bien que le parquet n’aie pas retenu suffisamment d’éléments à charge pour les incriminer. Elles ont été remises en liberté et placées sous contrôle judiciaire. Parmi elles, Bertrand et Elsa, 23 et 22 ans, étudiants respectivement en sociologie et en anglais. Pour Me Cédric Alépée, l’avocat d’une de ces quatre jeunes, « on a ratissé large ».
L’avocate de Julien Coupat et de trois autres jeunes incarcérés, Me Irène Terrel a, quant à elle, évoqué « une affaire aux dimensions totalement démesurées ». A Tarnac, où cinq membres du groupuscule avait été interpellé le 11 novembre dernier, la résistance s’organise. Un comité de soutien vient d’être créé.
Messages
1. L’affaire des sabotages est-elle allée trop loin ?, 17 novembre 2008, 10:47, par Mengneau Michel
Finalement je ne sais pas pourquoi MAM s’inquiète ! Car quand on voit ce que sont devenus les étudiants en sociologie de Nanterre, en 68, ça doit être des bombes à retardement qu’ils ont posées puisqu’elles n’ont encore pas éclaté. On en voit et entend de temps en temps certains, sont plus"gôche" bobos, qu’extrémistes de gauche.
Vous voyez de qui je parle ?
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