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L’apparente uniformité
(ou la singulière finitude de l’éternel présent)
Intéressons-nous de près à la prose d’un zélateur initié, Delhommais, qui avoue penaud (une fois n’est pas coutume) : « …Les États-Unis, un peu par l’opération du Saint-Esprit, il faut bien l’avouer, redécollent (3,2 % de hausse du PIB prévu cette année), et recréent des emplois aussi vite qu’ils en avaient détruits… » (1)
Vous noterez la métonymie pour le moins approximative : « …Les États-Unis, un peu par l’opération du saint-esprit, il faut bien l’avouer, redécollent… »
Les déclarations qui suivent sont du même tonneau, mais d’un autre zélateur initié. Il s’agit d’un salarié employé par une société boursière, "missionné" pour évaluer les risques et positiver le libéralisme. Dans ses déclarations, que vous pourrez lire à la suite, vous constaterez qu’il estime l’arrogance sarkoziste à l’aune de sa valeur réelle sur le marché : « pas grand chose ».
Voici ses déclarations :
1°) Au sujet de l’excellente note (AAA) accordée à la France, qui selon certains spécialistes serait surestimée en comparaison d’économies en meilleur état (il faut savoir que les notes sont attribuées par des agences de notation étasuniennes, et celle qui fut attribuée à la France est identique aux économies en bien meilleur état, dont l’Allemagne…) (2) :
« …La France voyage en première classe avec un billet de seconde (classe)… »
La seconde métonymie est directement compréhensible et se résume à : « …La France voyage en première classe, avec un billet de seconde (classe)… »
2°) « …Pourtant, si on examine de près l’état des finances publiques : « …Elle (la France sarkoziste) n’est pas bien sûr un passager clandestin comme l’a été longtemps la Grèce, mais elles est sûrement un peu surclassée comparé à l’Allemagne… » (3)
Cette dernière métonymie est sans équivoque ; le racisme latent au libéralisme économique y est clairement exprimé : « …La Grèce a été longtemps un passager clandestin… », ainsi que l’euphémisme : « … mais elle est sûrement un peu surclassée comparée à l’Allemagne… »
Pour quelle raison les salariés de la Bourse véhiculent-ils cette idéologie raciste ?
Parce qu’ils connaissent parfaitement l’objectif à atteindre.
L’objectif principal du racisme est ni plus ni moins de diviser le peuple.
Dans le cas qui nous intéresse, la doctrine libérale s’était fixé pour objectif de jeter l’opprobre sur le peuple grecque. N’ont-ils pas agit de la même manière pour désigner les "mauvais élèves " du libéralisme européen, les affublant d’un sobriquet grotesque : « "PIGS" » ? (4)
La doctrine libérale (le libéralisme et ses avatars, l’ultralibéralisme, le néolibéralisme) a eu pour idéologues des fachos qui ne s’embarrassèrent pas de scrupules (les Chicago’s boys perpétuèrent cette doctrine criminelle) ; le personnel politique ainsi que les relais médiatiques l’édulcorèrent et l’adoucirent systématiquement au crible de la propagande.
De cette manière ils le rendirent présentable, mais cet aspect apparemment inoffensif ne lui ôta pas sa capacité destructrice. Les millions de victimes l’attestent incontestablement.
Contrairement aux affirmations plus que douteuses d’un proche de Sarkozy (indéniablement l’archétype de l’imbécile), qui accuse une gauche monolithique, gauche tout à fait imaginaire, une gauche idéologique antithétique d’une droite monolithique, active et efficace, tout aussi imaginaire, dont les Français raffoleraient ?
En fait de droite unie, nous sommes assez heureux d’apprendre à ce monsieur, puisqu’apparement il semble croire aux sornettes qu’il débite, que le chef du NC, Morin (un ancien communiste pragmatique) pour survivre à l’activité débridée du chef de l’ump, et par soucis d’efficacité, envisage de présenter sa candidature à l’élection présidentielle ; non par idéologie mais par pur pragmatisme… D’autres pragmatistes indécrottables, Marine Le Pen, Bayrou, Villepin, etc., feront de même. Leurs candidatures contrecarrera l’activité débridée et l’efficacité du chef de l’ump sans doute, mais favorisera un certain pragmatisme.
Sarkozy et ses porte-flingues sont passés maître dans l’art de la tromperie. Cependant relativisons l’efficacité de nos illusionnistes, qui n’illusionnent pas grand monde ; que ce soit à l’étranger ou en France, (mis à part un noyau dur de courtisans et d’obligés). La réalité est têtue, la finance internationale et la plupart des dirigeants étrangers, se balancent éperdument des déclarations de politiques intérieures, et de la com’politique sarkoziste en particulier.
Et enfin, pour clore provisoirement ce chapitre économique, comparons la méthode DSK à la méthode sarkoziste.
Sarkozy pense qu’il aurait plus de chance doubler le mandat que des naïfs lui ont confié, que DSK se faire élire…
Images de propagande à l’appui, Sarkozy aurait les faveurs de nombreux dirigeants d’entreprises côtées au CAC 40, d’ultra-friqués de toutes nationalités, qui répondent avec enthousiasme aux invitations du Fouquet’s et autres endroits (publics ou privés) plus discrets.
On se demande, qui, parmi ces heureux invités serait assez sot pour ne pas y répondre ?
Comment n’y répondraient-ils pas puisqu’il tient pour deux ans encore les rênes du pouvoir et qu’aucun de ces messieurs auraient la folie de bouder les projets de privatisations en cours (La Poste, la SNCF, etc.), de gros projets en perspective comme le gigantesque chantier du futur "grand Paris", qui les fait baver d’envie ; ils savent de source sûr que les cartons de l’Etat en sont pleins, on citera par exemple le projet de renouvellement des anciennes centrales nucléaire par de futures réacteurs à l’EPR (quand il sera véritablement au point, s’il l’est un jour), vaste chantier qui leur permettrait de s’en mettre encore plus dans les poches. La France exporte convenablement deux produits, les centrales nucléaires et l’armement (lourd ou léger). Dans ces domaines (et d’autres comme par exemple la distribution de concession, les paris en ligne, etc.) soyez assurés que le clan sarkoziste y occupe les postes clés. Les résultats ne sont pas mirobolants, mais le seront assez pour s’enrichir au dépend du peuple français. Cet appétit suffit amplement aux ambitions du clan.
Pourquoi ne l’adouberait-il pas ?
Quand DSK était ministre de l’économie, il était tout aussi efficace ; n’était-il pas l’un des carnet d’adresses internationales le mieux fourni ? Il connaissait personnellement les chefs d’entreprises multinationales, les chefs d’entreprises côtées au CAC 40, et tout ce qui compte au medef.
Sarkozy en comparaison, c’était de la petite bière !
D’ailleurs, ne gouverne-t-il pas à la France comme il gérait la mairie de Neuilly ou le conseil régional, et bien d’autres casquettes locales ?
Lorsqu’il fut nommé au ministère de l’économie, ne s’est-il pas empressé de favoriser le dossier de son "frère et d’amis proches ?
Le placement systématique d’hommes et de femmes de son clan, dans tous les fromages publics ou privés de la République, attestent cette affirmation, au point qu’il fut la risée du monde entier, aucun chef de gouvernement occidental avant lui n’avait osé étaler publiquement un tel niveau d’arrivisme débridé, ni tenter de transgresser le sacro-saint enrichissement personnel. Seuls les potentats locaux ou les dictateurs osent de tels usages.
Est-ce cela sa décomplexion de l’argent ?
Les vrais maîtres du monde, apprécient l’ambition à condition qu’elle serve leurs intérêts, ils apprécient celles et ceux qui sont à l’aise avec les grosses ficelles de la démocratie représentative, mais à condition de ne pas trop en faire. La vulgarité savamment dosé peut-être un atout, mais une catastrophe dans les mains d’inconséquents tel que Sarkozy, surtout quand elle aboutit à provoquer la risée mondiale. Bien qu’il est endossé le costume (trop tardivement pour certains), cela ne changera rien à l’affaire, beaucoup trop désinvolte et surtout trop vulgaire (comportements vulgaires qui lui valurent de sérieuses remise en place de la part des gouvernements indiens, chinois et quelques sud-américains), cela crée un énorme déficit d’apparence. N’étant plus crédible, il compenserait par la grosse artillerie propagandiste, cela n’arrangera pas forcément ses affaires, bien au contraire…
Depuis son élection en 2007, tout le monde s’est aperçu qu’il occupait un poste qui ne lui était pas destiné. Ce faire élire est à la portée de n’importe quel pékin, adorateur du pouvoir et zélé serviteur du veau d’or (en ce qui le concerne tout le monde garde en mémoire les déclarations enflammées envers l’objet de son adoration, le fric, et ceux qui le possède en abondance, les ultra-friqués) mais tout cela reste tout de même un peu léger pour quelqu’un qui ambitionnait de gouverner (c’est loin d’être son cas) le pays. Si ses ambitions se résument à placer tous les membres du clan dans les fromages de la République, de laisser se sucrer de proches amis, cela reste un peu court ; la mairie de Neuilly suffisait amplement à ces ambitions…
Il est détesté des Français, et l’entêtement qu’il développe pour s’accrocher au pouvoir est proportionnel au niveau de détestation des Français ; d’autre part, tout le monde sait depuis longtemps qu’il se sert du pouvoir à des fins personnelles, cela le dessert d’autant plus qu’elles accélèrent sa décrédibilisation. La continuelle fuite en avant agace de plus en plus de monde, ses gesticulations ont fait long feu depuis longtemps.
Que reste-t-il de Sarkozy ? Pas grand chose.
DSK est directeur du FMI, organisation chapotant l’édifice économique et idéologique du libéralisme mondial, c’est dire l’importance que représente le poste dans l’organigramme économico-financier de cette doctrine politique (il faut rappeler que Lamy est directeur de la Banque mondiale, le pendant de cette organisation). Contrairement à ce qu’a tonitrué Sarkozy, c’est Junker, (social-démocrate-chrétien) chef du pôle financier européen qui a suggéré puis présenté sa candidature (il n’était pas seul évidemment puisque de nombreux responsables politiques, dont Sarkozy, ont appuyé sa candidature) ; mais contrairement à ses autres appuis, seul Sarkozy en revendiqua l’exclusivité, et l’inséra dans le cadre d’une pseudo-campagne d’ouverture mais réelle fermeture (au propre comme au figuré) au bénéfice du clan Sarkozy. Ce qui n’a rien d’étonnant lorsqu’on connaît le sans gêne de ce monsieur (la séance de photos après la nomination de DSK, la mise en scène grotesque, les embrassades et les congratulations jouées, confirme ce hold-up)
Tout le monde s’accorde (à droite comme à gauche) pour prédire que Sarkozy n’aurait pas l’ombre d’une chance face à DSK, d’ailleurs il ne joue pas dans la même catégorie ; Sarkozy est un local, DSK est international ; DSK est germanophile, Sarkozy grossiérophile, etc., etc.,
Leur politique économique serait sur le fond à peu près identique, sur la forme un peu moins catastrophique pour DSK, mais il serait difficile de faire pire que Sarkozy.
Malgré les gesticulations sarkozistes, les réformes désorganisent l’action publique sans l’améliorer (cette formulation est un doux euphémisme en comparaison de la réalité, un bordel invraisemblable pour des millions de Françaises et de Français).
Une montée historique des inégalités ;
Un système scolaire défaillant et d’une ampleur jamais égalée ;
Une justice déplorable pour les justiciables ;
Les prisons, une honte pour la République !
La sécurité des personnes ? Un fiasco retentissant ;
La protection de l’environnement ? Un retard considérable, qui vaut de nombreuses et régulières condamnations (de la Commission européenne) pour non respect.
Une "reprise" bidon ou l’effet placebo de la prime à la casse (qui coûtera plus qu’elle ne reportera), a vite atteint ses limites. La consommation des ménages s’effondre (elle était positive en 2009, elle est encalminée en 2010 et sa chute s’accélère salement), la reprise n’était qu’un leurre ; Lagarde mentait. Tous ses beaux discours sur la reprise par l’investissement public, il a reculé sur trois trimestres…
Les retraites affectera surtout les plus faibles, ceux qui ont commencés à travailler tôt et ceux qui ont eu des carrières à trous.
Pourtant il y a un domaine où les choses tout se déroulent plutôt bien :
Une baisse considérable des impôts pour les ultra-friqués, et ses cadeaux ont contribués mécaniquement à amplifier le déficit (traduire par : la dette publique de l’Etat central) ; la France aura en 2014 l’immense privilège d’être le pays qui emprunte le plus sur le marché financier, pour couvrir le service de sa dette. Encore bravo et merci Sarkozy !
A titre personnel, ni l’un ni l’autre ne me conviennent.
Conclusion provisoire :
Le personnel politique prétend incarné la respectabilité, la grandeur… il ment à tout propos et son comportement est mesquin.
Ils détestent la vérité, l’équité, la loyauté.
La France puissance moyenne ? Oui, mais déclassée, et pour couronner le tout, le personnel politique se retranche derrière une arrogance et une perfidie (à l’exemple des déplacements du chef, qui pour "soigner" son image, installe sa "claque" sarkoziste, quelques encartés umpistes soigneusement triés sur le volet, apparaissent à l’image en plans rapprochés, pour le JT ; le personnel technique censurera méticuleusement images et bande son, de contestataires qui l’invectivent ou le sifflent et le conspuent copieusement) pour dissimuler l’impact limité de ses décisions ; seul le groupe via le chef suprême décident. L’élu ne décide de rien, il suit docilement le troupeau.
La liberté ? le personnel politique la maudit ;
La fraternité ? le personnel politique la réprime ; (je soutien pleinement les "sans papier", appellation raciste pour diviser le peuple, qui jette l’opprobre sur un groupe d’êtres humains ; chacun d’entre nous sait qu’ils ont des droits imprescriptibles, comme tout être humain où qu’il se trouve dans le monde)
L’égalité ? le personnel politique la conchient.
Nos soit-disant représentants, imposent au peuple français des lois scélérates, pour croit-il l’isoler et briser sa résistance ; ils répriment et emprisonnent comme jamais dans l’histoire du peuple français.
Le peuple français est en danger, il doit organiser sa Résistance, avec tous les moyens dont il dispose.
Le CNR n’est pas mort, au contraire, il circule dans nos têtes et dicte la conduite à suivre.
Cette France me fait honte, elle sent le racisme à plein tube, elle suinte le rance, elle est frileuse, elle grossière, nous devons nous en débarrasser de toutes les manières possibles et imaginables.
NOTES :
1) Il ne s’agit évidemment pas d’opération du "saint-esprit" mais de propagande bien orchestrée (c’est maintenant une opération parfaitement bien rôdée, relayée par les médias inféodés, et en ce qui le concerne, le média qui le paie pour débiter ses boniments), quand aux emplois aussi vite créés que détruits (et vis-versa), c’est un peu gros, il est de notoriété public que ces emplois sont l’un des éléments qui étoffe le programme étasunien dits « plans de relance » (de la consommation) et n’auront de portée que s’ils s’avèrent efficaces. Quant aux prévisions en hausse (PIB, etc.), nous savons tous par expérience qu’elles n’ont pas d’autres objectifs que d’essayer de rétablir la confiance et de relancer la consommation des ménages ; à par des poncifs sans grand intérêt, nothing !
2) La Grèce "un passager clandestin", ces allusions à caractère raciste (ainsi que, les "PIGS", etc.), qui dans le contexte délétère actuel n’ont rien d’étonnantes et ont le même but que celles (autres déclarations racistes) proférées par certains membres du gouvernement sarkozy, dont certains pressentent qu’elles sont les prémisses à l’irruption massive et soudaine de gouvernements nationalistes, communautaristes, et ouvertement racistes.
3) Sarkozy privilégie un partenariat avec l’Allemagne, pour (officiellement) des raisons de stratégie économique et de pouvoir (le fameux moteur européen), mais officieusement il lierait son sort à celui de l’Allemagne pour des raisons autres mais peu avouables celle-là, que nous allons nous empresser de détaillées : La principale de ces raisons (essentielle à ce qu’il croit être sa destinée politique) est de le lier tout bonnement son sort à celui de l’Allemagne pour semer la confusion, amalgamant les mauvais résultats économiques de la France à ceux bien meilleurs obtenus par notre partenaire européen (bien qu’Angela Merkel sorte très affaiblie de mauvais résultats électoraux et d’une démission soudaine du président allemand, liée au profond désaccord portant sur des décisions économiques). Les Françaises et les Français le détestent ; il aimerait faire disparaître cet handicap. Il décide alors, de déchaîner la machine propagandiste ; ce déchaînement ne pourra que s’amplifier jusqu’à la rupture. D’autre part, au fur et à mesure qu’approchera l’échéance, la pression s’amplifiera. Sa crédibilité étant largement entamée, l’équilibre vacillera en sa défaveur ; contrairement aux supputations de membres du clan, il sera de plus en plus difficile d’imposer sa candidature comme le meilleur choix à droite (cette droite largement minoritaire, même en étouffant les velléités présidentielles de Morin, elle restera minoritaire ). Si les manœuvres dilatoires pour diviser la gauche se résume à Tapie, elle peut-être tout-à-fait rassurée. D’autre part, dans tout appareil politique démocratique qui se respecte la désignation du candidat à la candidature s’opère par l’entremise de primaires. A droite ils sont légions à briguer le poste, l’ump serait-elle totalitaire ? L’autre raison de l’amalgame franco-allemand, est de faire oublier aux Françaises et aux Français des résultats économiques désastreux (montée exponentielle du chômage, pouvoir d’achat en berne, désagrégation de notre industrie, etc.), il faut ajouter à cela ses tentatives de déresponsabilisation, mettant tous les mauvais résultats sur le dos de la crise. Mensonges grossiers, qui confrontés à la réalité sont non-maîtrisablent, car il faudrait justifier pourquoi nous obtenons de moins bons résultats que "le reste du monde" (le BRIC par exemple), et ne tromperons pas bien longtemps. D’autre part, si nous comparons nos résultats à ceux de l’Allemagne, puisque telle est la référence, cet amalgame risque fort de froisser nos amis Allemands, qui ne manqueront pas de faire quelques mises aux points cinglantes, (ils ne s’en privent d’ailleurs pas, le ministre de l’économie allemande recadre sans cesse les déclarations de Sarkozy en précisant que l’Allemagne ne dépense pas d’euros qu’elle n’a pas…) tout particulièrement la Chancelière, Angela Merkel, qui risqueraient de perturber cette mise en scène.
4) L’économie étasunienne redécolle grâce aux achats massifs par le gouvernement chinois des bons du Trésor émis par la FED. Cette opération a comme effets de permettre aux Etasuniens d’exporter leur déficit à l’étranger (principalement en Chine et au Japon), d’alléger la pression sur leur économie (donc la pression sociale) et leur déficit abyssal. Les Chinois en leur maintenant la tête hors de l’eau, leur évite la noyade, qui aurait eu de graves conséquences pour le commerce (en soutenant l’économie étasunienne, il évite de provoquer un chaos mondial) ; tout le monde sait que les Etasuniens sont, et de très loin, le plus gros importateur de marchandises made in China (loin devant les Européens) ce qui permet aux Chinois d’accumuler des montagnes de dollars ; si l’économie étasunienne s’effondre ces montagnes de dollars perdent toute valeur et les Chinois auront tout perdu. Les Chinois n’ont pour le moment aucun intérêt à favoriser l’effondrement d’un système qui leur profite si bien, (néolibéralisme ou autre) et dont ils seraient la première victime. Tant que les Chinois resteront leur principal créancier, la Chinamérique aura de beaux jours devant-elle ; sauf cas improbable où la Chine décide pour des raisons de sûreté intérieure (par exemple le soulèvement du peuple chinois, mais après les évènements de la Place Tian’anmen cela reste improbable. Cependant qui sait ?) de précipiter la fin du "leadership mondial". Leadership, parce qu’elle le veut bien…