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L’université française sauvée par un jeune schizophrène de 32 ans !

Publie le mardi 28 avril 2009 par Open-Publishing
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La réforme de l’université, depuis la loi dite « d’autonomie » proposée par le gouvernement jusqu’au projets actuels qui ont déclanchés la grogne de la communauté universitaire et encore pas mal de mobilisations (à ce jours 25 universités bloquées), signe selon les intéressés le démantèlement quasi complet du service publique d’enseignement supérieur. Comme un peu partout dans les autres services publique (comme l’hôpital,…). Face à cette logique qui semble annoncer la fin de l’autonomie réelle du savoir et de sa transmission , jusque là garanti par les financements de l’état et un principe de reconnaissance par les pairs pour la communauté universitaire, des voix dissonantes s’élèvent pour organiser la résistance et la contre offensive . L’un de ses mots d’ordre est « le grand jeu ! » et l’une de ses voix s’appelle Yvan brunet : qui se définit comme « artiste en résidence chez sa mère ! » à Couze et saint front dans un petit village rural au fin fond du Périgord.

Yvan brunet à un lourd passé psychiatrique, une vie à la marge qui depuis 10 ans l’a conduit à de nombreuses hospitalisations et un long parcours dans la psychiatrie française. Ce jeune homme de 32 ans, « plasticien », qui alterne le meilleure et le pire ce définit comme « un salle petit trou du cul qui dilapide sont aide sociale en productions d’apparence plastiques ».

Il se trouve qu’il vient d’accoucher d’un projet , qu’il nomme « le grand jeu » et qui est une université alternative et transversale . il s’agit d’un enseignement à distance et en présentiel sur Bordeaux, Paris , Lyon et Couze-saint-front petit village de 850 habitant de Dordogne qui se trouve être son village natal, où il habite avec sa mère .

Voici un extrait d’une lettre ouverte qu’il a envoyé il y a peu à un certain nombres de personnalité médiatique (Edwy PLENEL, Noël MANERE, Jacques Alain MILLER, …)

« Dans l’émergence et la fièvre des mouvements étudiants et autonomes, nous sommes en train de créer une université populaire et transversale (dans la lignée du grit, le groupe de recherche inter et transdisciplinaire de jacques robin). Il s’agit en grande partie d’un enseignement à distance, via le net et toutes sortes de correspondances, mais également en présentiel sur Bordeaux, Lyon et Paris. On peut considérer cette tentative très expérimentale, à l’image de Vincennes dans les années 70, comme une contribution décisive à la formation des futurs révolutionnaires des révolutions à venir.

Nous cherchons des partenaires, Institutionnels, politiques, médiatiques, dans l’esprit de faire essaimer le « grand jeu », c’est comme cela que cette « université » s’appelle, dans toute l’Europe.

Donc lisez attentivement les 20 pages du projet à l’adresse suivante.
http://www.dissensus.org/index.php?topic=602.0

Bonne lecture, amitiés
cette curiosité anthropologique vaut assurément le détour
C’est de la bombe cousin(e) ! »

A l’heure actuelle Yvan Brunet cherche « des partenaires de jeu » qui veuillent faire vivre ce projet insolite et inédit. Et ainsi de contribuer à construire une alternative « crédible » au monde qui nous entoure.

Il a aussi une petite page myspace ou nombres de ces autres productions plastiques sont visibles : http://www.myspace.com/yltc

Voilà de quoi redonner ses lettres de noblesse à la schizophrénie dont on ne parle trop souvent que dans les pages « faits divers ». si il y a le pire , il y a aussi le meilleure .