Accueil > LANGUES MINORITAIRES ET REPUBLIQUE FRANCAISE ! Suite et FIN DU FIN !

LANGUES MINORITAIRES ET REPUBLIQUE FRANCAISE ! Suite et FIN DU FIN !

Publie le vendredi 8 août 2008 par Open-Publishing
2 commentaires

UNE ET INDIVISIBLE ET MULTIPLICATION D’ANNERIES ECRITES !

Rappel de quelques pensées « philosophiques françaises » de certains de ces intellectuels, journalistes, politiques, et militants de l’extrême gauche et concernant les langues minoritaires. Belle brochette en représentation de l’exception Française !

- Victor Hugo. Lettre à sa femme, 1835.

« Le fait est que les Bretons ne comprennent rien à la Bretagne. Quelle perle et quels pourceaux * ».

*(cochon-malpropre !)

- Jean Cau. « France Observateur » 1963. Bonnes à tout faire.

« Nous, jusqu’à présent, nous avions la Bretagne qui suffisait à nous fournir en putes et en bonnes. Mais voilà-t-il pas que même les Bretonnes ne veulent plus être bonnes »

- Jérôme Savary.

« Le Monde » 1973.

« Notre société se nourrit de stéréotypes, car elle n’est plus capable d’inventer : on ressort les bardes bretons et, bientôt, on aura un Robin des Bois conçu sur ordinateur. On appellera ça le régionalisme »

- Georges Sarre.

Député de Paris, à l’occasion de l’Appel contre la signature par la France de la Charte européenne des langues régionales. 1999.

« En 1996, 110 000 élèves fréquentaient les cours des langues régionales. Est-il encore nécessaire de renforcer l’enseignement de langues inutiles économiquement ? »

- Arlette Laguiller.

Lors d’une interview à TV Breizh, avril 2002.

« On n’est pas capable d’apprendre en breton la philosophie (….) Le Français est une langue bien plus riche.

Supérieure ?

... Oui ! Le Breton n’est pas une langue écrite »


- Lot de perles de nos petites tètes blondes parisiennes.

Pour clore sur une note plus gaie, il faut citer quelques perles (assez révélatrices) de copies de baccalauréat rassemblées dans le « Figaro magazine » du 10 octobre 1998. Elles sont de la plume d’élèves de la région parisienne qui avaient, cette année là à disserter sur la Bretagne.

 « Les Bretons se reposent six mois de l’année »

 « La situation figée de la Bretagne s’explique par son passé celtique »

 « En se promenant, on peut voir les fameuses femmes bretonnes avec leur chapeau en dentelle et des calvaires qui prouvent que nous sommes dans une région moyenâgeuse et calcaire »

 « Physiquement, la Bretagne est rattachée à la France par un lien très fragile »

Mais les perles ne sont pas le seul privilège des potaches. Dès le XIXe siècle, le critique dramatique Francisque Sarcey, ex-élève de l’École normale supérieure ou il fut le condisciple de Taline, donna si l’on peut dire, l’exemple :

« Les paysans bretons sont si ignorants qu’ils croient à l’influence de la lune sur les marées »

Plus qu’ignorants, même, les Bretons. Ce que confirmera l’ex-ministre de l’intérieur Charles Pasqua un bon siècle plus tard. En septembre 1991, la Bretagne, Loire-Atlantique comprise venait de dire clairement « OUI » à l’Europe ( 58% des votants contre 51% au plan national).

L’élu laissa alors libre cours à son dépit dans les couloirs de l’assemblée nationale en fredonnant sur un air célèbre de Jacques Brel :

« Les Bretons c’est comme les cochons…. »

FIN sans FAIM !

Du PICRATE UN BERET ET TIQUET DE TURF DANS LA CABOCHE !

Messages