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LA STRATEGIE DE CHOC
Ce livre de Naomi Klein met au grand jour toutes les stratégies du capital pour se défaire de toutes les conquêtes sociales ou toutes velléités d’en conquérir dans ce capitalisme mondialisé.
Régulièrement, j’en reprendrais quelques citations ou arguments pour les mettre en lien avec ce qui se passe dans le monde et plus particulièrement en France où se libéralisme tente de mettre par terre toutes les conquêtes sociales de la classe ouvrière.
Qu’est-ce que c’est que cette « stratégie de choc » que met en évidence Naomi Klein ; elle le résume de la manière suivante : « Friedman, (le théoricien libéral de l’école de Chicago) définit le remède universel que propose le capitalisme moderne et énonce ce que j’en suis venue à considérer comme la stratégie du choc. Seule une crise – réelle ou supposée- peut produire des changements, fait-il observer. Lorsqu’elle se produit, les mesures à prendre dépendent des idées alors en vigueur. Telle est, me semble t’il notre véritable fonction : trouver des solutions de rechange aux politiques existantes et les entretenir jusqu’à ce que des notions politiquement impossibles deviennent politiquement inévitables. »
En prévision de désastres, certains stockent les boites de conserves et les bouteilles d’eau ; les disciples de Friedman, eux, stockent des idées relatives au libre marché.
Selon Friedman, « un nouveau gouvernement jouit d’une période de six à neuf mois au cours de laquelle il peut opérer des changements fondamentaux.
C’est ainsi que cet individu a conseillé Pinochet pour non seulement tuer le mouvement social par l’assassinat dans ce pays mais mettre en avant toutes les théories du marché libre et non faussé. Il le fera dans d’autres régions du monde et notamment en Russie et en Chine mais j’y reviendrai dans d’autres articles.
Alors quel parallèle avec le « Nain de jardin » ; tout simplement cette frénésie de flinguer le social en prétextant d’événements que l’on créé ; par exemple concernant la sécurité sociale, où l’on fait annoncer par le directeur de l’assurance maladie (ex assureur privé Axa) que les prestations ALD ne seront plus remboursée à 100% ce qui permet ensuite de prendre des mesures beaucoup plus graves ; devant ce choc vis-à-vis des malades et de leurs familles on fait semblant d’une marche arrière mais pour s’attaquer à un fondement social en obligeant les mutuelles à ponctionner leurs réserves et en les acculant vers de nouvelles cotisations qui entraineront ces mutuelles a de plus en plus se placer dans le marché des assurances complémentaires pour assurer leur pérennité et à disparaitre ainsi tôt ou plus tard du champ de la solidarité.
Je pourrais prendre d’autres exemples notamment la durée du travail et l’emploi ou tout est fait pour que rien ne vient troubler le marché libre et non faussé ; celui des néolibéraux de cette école des « Chicago boy » qui écument le monde de leur théories reprises notamment par la sociale démocratie européenne.
L’idée du choc peut donc se produire différemment selon les cultures et les niveaux sociaux des pays et on ne pratiquera pas de la même manière dans des pays développés comme la France où cela se fera par touches successives par contre dans des pays émergents les méthodes peuvent être plus brutales allant jusqu’à la décapitation du mouvement social comme cela s’est produit en Indonésie et en Russie.
Dernière chose pour ce premier article sur les stratégies de choc du libéralisme ; observons comment ils mettent en avant comme une normalité ce qu’engendre le néo-conservatisme : la culture de l’argent, l’argent roi, les planques financières, les paradis fiscaux, les exploits des arrivistes et de ceux qui en profitent avec une sorte de classement, de hit parade des plus riches ; cela fait partie de la croisade des libéraux : montrait que l’argent est maitre de tout et qu’il faut s’incliner devant le veau d’or.

Regardez ce jour comment est traité l’information dans notre pays sur deux évènements : la crise bancaire de la société générale et la catastrophe naturelle de Hautmont dans le nord.
Deux poids, deux mesures : pour Hautmont les gens victimes de cet ouragan auront de la part de l’état que 428 euros par maison sinistrée et par contre la société générale après avoir perdu 5 milliards d’euros dans la spéculation financière vient d’en perdre à nouveau 5 milliards à cause de ses placement des les subprimes américaines. Tapis pendant ce temps touchera plus de pognon que ces malheureux.
Vous n’entendrez pas ces hommes liges du capital dans les médias faire le parallèle entre la perte incommensurable pour les pauvres gens de leur patrimoine et celle de la société générale considérée comme un acte de gestion normale entre gens riches qui magouillent.
Nous avons vraiment besoin de communisme dans ce monde capitaliste pourri.
Il faudra en créer toutes les conditions et cela passe par une lutte de classe et une bataille d’idées pour faire saisir que le chacun pour soi c’est la décrépitude des droits sociaux.
Bernard LAMIRAND PCF J’Y TIENS
Messages
1. LE FAIRE VITE DE SARKOZY, 6 août 2008, 12:31, par oeil de bison
et bien le communisme il peut refleurir ,après avoir pendant 70 ans subit
les foudres PAPALE (vatican) et l’utralibéralisme que ses dirigeant (PCF)
n’ont pas été foutu d’enrayer coincer dans les dogmes qui date de Staline
pas foutu de se mettre a la page au fur et a mesure de l’évolution de
l’ETRE HUMAIN ET DES TECHNOLOGIES ,manque certain d’intelligeance
de ses dirigeants (PCF) mais je me trompe peut être ?
1. LE FAIRE VITE DE SARKOZY, 6 août 2008, 19:47
Tu ne te trompes pas mais je pense que le stalinisme a fait du mal y compris aux dirigeants communistes enfermés dans la défense de la première expérience pour dépasser les systèmes d’exploitation qu’ils soient capitalistes ou féodaux comme en Russie.
La guerre capitaliste de 39/45 pour étouffer cette révolution a marqué d’une empreinte indélébile cet attachement ds communistes à ce pays.
La guerre économique, politique,militaire après la libération, avec le plan Marshall, la CECA et la guerre froide, amenèrent le monde communiste à défendre un système qui se rétractait dans un despotisme étatique .
Les communistes ne l’ont pas saisi parce qu’ils intériorisaient plus les luttes d’émancipation et notamment des peuples qui se libéraient comme le Vietnam et l’Algérie et ils pensaient certainement que c’était des erreurs de parcours qui ne remettait pas en cause l’essentiel ; ce en quoi ils se sont trompés.
Là est la faute commise en oubliant de travailler le marxisme dans cette période d’après guerre où les technologies et les évolutions du salariat modifiaient sensiblement les rapports sociaux.
La crainte de critiquer cette première parcelle de pouvoir retiré des mains du capital est une raison de l’affaiblissement de la pensée communiste et aussi de ce monde intellectuel de gauche de l’époque.
Oui, le communisme est autre chose que cette expérience soviétique qui s’est achevée piteusement.
Mais je ne peux mettre dans le même sac tous ces hommes et femmes qui ont lutté et fait reculer le capital dans notre pays en obtenant des garanties sociales que la droite aujourd’hui cherche à détruire.
Je ne peux oublier ces hommes et ces femmes morts dans les répressions et dans la résistance attachés à cette époque indéfectiblement à la construction du socialisme.
Babeuf 42