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La Grèce a lancé un emprunt à 6 mois : ça a été un massacre.

Publie le mardi 11 janvier 2011 par Open-Publishing
2 commentaires

En ce moment même, le peuple grec en prend plein la gueule. Pour se financer, l’Etat grec a lancé un emprunt à 6 mois, aujourd’hui mardi 11 janvier 2011 :

Allemagne : taux d’intérêt pour les obligations à 6 mois : 0,480 %.

France : taux d’intérêt pour les obligations à 6 mois : 0,555 %.

http://www.bloomberg.com/apps/quote?ticker=GFRN6M:IND

Et la Grèce ?

Quel taux d’intérêt doit payer la Grèce pour un emprunt à 6 mois ?

Réponse :

Le 9 novembre 2010, pour un emprunt à 6 mois, la Grèce avait dû payer un taux d’intérêt de 4,82 %.

Mardi 11 janvier 2011, pour un emprunt à 6 mois, la Grèce a dû payer un taux d’intérêt de 4,90 %.

Plus les jours passent, plus la Grèce emprunte à des taux d’intérêt de plus en plus exorbitants.

Plus les jours passent, plus la Grèce se rapproche du défaut de paiement.

Et c’est encore le peuple grec qui va morfler encore plus.

Messages

  • Mais pourquoi elle rembourse ?Il faut arréter net d’engraisser les porcs §

  • Par l’intermédiaire d’un commissaire européen et de la BCE, il vient d’être demandé une réévaluation du montant du fonds européen de compensation distiné à couvrir le paiement des dettes "souveraines", sans que le montant final en soit précisé.

    Une gymnastique médiatique destinée à calmer le jeu, un jeu de dupe où ce sont les peuples, les salariés qui trinquent !

    2011 sera sans nul doute la crise du remboursement des dettes publics par la mise en place du "défaut de paiement" à partir du moment où l’évolution négative du remboursement des intérêts d’obligations à 6 mois, un an, dix ans
    va être concrètement constatée.

    Il est raisonnablement pensable que les taux usuraires demandés par les "marchés financiers" intègrent et anticipent déjà cette décision potentielle à laquelle l’ensemble des Etats et Banques Centrales réfléchissent.

    La période des vacances prochaines me semble être une bonne fenêtre de tir pour que les Etats européens prennent totalement à revers l’ensemble des prédateurs décideurs sans scrupule des marchés financiers.

    Cette période correspondra également à l’évaluation concrète des politiques d’austérité mises en place partout en EUROPE, aux réalités politiques et sociales des contestations alternatives, à l’évaluation d’une croissance économique hypothétique en EUROPE venant alimenter les rentrées fiscales des budgets nationaux.

    La boîte de pandore est ouverte depuis aout/sept. 2008, rien, absolument rien n’est réglé, loin de là !