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La Suisse veut parler avec Ben Laden !

Publie le mercredi 27 août 2008 par Open-Publishing
5 commentaires

La ministre Suisse des relations extérieures Micheline Calmy-Rey serait la première responsable de la diplomatie d’un pays européen à envisager d’établir un dialogue direct avec Oussama Ben Laden !

"Faut-il rechercher le dialogue sans discrimination et s’asseoir à la même table qu’Oussama BenLaden ?" Demanda-t-elle à Berne lors de la conférence annuelle des ambassadeurs, répondant immédiatement : "Le refus du dialogue est toujours stérile !".

A son avis, la Suisse doit combattre ce refus du dialogue, même avac les "intraitables". La Suisse, à la différence d’autres pays, ne tient pas de liste de "groupes terroristes", et l’appartenance à un de ces groupes figurant sur les "listes" de l’ONU ou de l’UE, n’entraîne pas de poursuites. Seulement s’il y a "activité criminelle".

Contexte : La Colombie accuse la Suisse de soutenir les FARC, organisation qualifiée de "terrrrroriste", comme chacun sait...

http://aporrea.org/internacionales/n119499.html

Une question demeure : la ministre croit-elle aux fantômes ?

Messages

  • L’AFP manipule les propos de la ministre suisse des Affaires étrangères

    L’Agence France Presse (AFP) a publié une dépêche titrée : « La cheffe de la diplomatie suisse souhaite favoriser le dialogue avec Oussama Ben Laden et Al-Qaïda ».
    Cette imputation a été reprise dans Le Monde sous le titre : « La ministre des affaires étrangères suisse prête "à s’asseoir à la table de Ben Laden" »

    L’AFP et Le Monde rendent compte du discours prononcé par Micheline Calmy-Rey, le 25 août 2008, à Berne à l’occasion de la conférence annuelle des ambassadeurs de Suisse. Cette allocution était intitulée : « La politique étrangères de la Suisse : entre dialogue et exclusion » (voir document joint).

    En réalité, le propos du ministre visait à alerter les diplomates face au nombre de conflits actuels et à souligner que le dialogue est un moyen efficace pour les désactiver ; lequel dialogue inclus des protagonistes non-étatiques. Mme Calmy-Rey critiquait ainsi une sorte de pseudo-moralisme ou de pseudo-pensée qui rejette toute discussion avec des groupes contestataires (qualifiés selon les cas de nationalistes ou d’étranger, de rebelles ou de guérilla, de sécessionnistes ou de séparatistes, etc.) et ne voient pas d’autre solution que la répression.

    Micheline Calmy-Rey précisait : « Certains s’indignent en voyant dans ce réalisme une glissade prototerroriste. Ne nous laissons pas duper : le dialogue ne conduit pas inexorablement à accepter l’inacceptable ; comprendre ne veut pas dire excuser et ne signifie pas complicité. Le dialogue s’appuie certes sur le compromis ; mais rechercher le compromis ne veut certainement pas dire compromettre les valeurs auxquelles on croit profondément. » (…) « Alors, faut-il écouter ces bien-pensants ? Ou alors rechercher le dialogue sans discrimination – quitte à s’asseoir à la table d’Oussama Ben Laden ? »

    Le porte-parole du gouvernement suisse a dénoncé la mauvaise foi de l’AFP qui déforme la réflexion sur une question de principe jusqu’à la présenter comme l’annonce d’une initiative diplomatique (cf. Communiqué officiel).

    La Suisse dispose d’une grande expérience dans la résolution des conflits. Elle soutient ou patronne de tels canaux de dialogue dans diverses parties du monde, par exemple entre Palestiniens et Israéliens ; ou encore entre le gouvernement colombien et la guérilla des FARC. Bien que, dans ce dernier cas, son action a donné lieu à une polémique avec la Colombie et la France.

    L’Agence France Presse (AFP), organisme de droit public français créé par la loi du 10 janvier 1957, est la troisième agence de presse au monde. Ses dépêches, réputées honnêtes et objectives, servent de matière première à des milliers de médias dans le monde.

    Réseau Voltaire

  • contrairement ce que pensent certains ce dialogue ne sera pas politique mais fric" la fortune de beladen s’il ya moyen de la ramener en suisse.

  • La légendaire neutralité de la Suisse devrait inspirer tous les pays qui s’obstinent a s’aligner aveuglement sur la politique désastreuse de l’actuelle administration US dont la série de fiasco et de revers est interminable y compris en ce qui concerne la prétendue guerre préemptive contre le terrorisme. Qui a la preuve que Bin Laden est derrière les attentats du 11 septembre ? Au contraire, tout laisse a penser – et de plus en plus de gens commencent a y croire- qu’il s’agit d’un coup d’état interne imputé a tord a 19 arabes pour détourner l’attention vers l’extérieur et régler les comptes avec des ennemis potentiels.