La crise économique est-elle prise trop à la légère ?

L’une des choses les plus frappantes dans les crises économiques et les récessions, c’est qu’en général la classe riche dominante demeure moins touchée que les classes socio-économiques inférieures.

Et malheureusement, alors que les classes inférieures vivent des pertes d’emploi et une réduction de leur niveau de vie, la nature humaine étant ce qu’elle est, les classes riches peu touchées par la crise en profitent pour pavoiser encore davantage et montrer encore davantage leur prospérité. Aussi, cette classe riche dominante feint d’ignorer la souffrance créée par la crise dans les classes inférieures.

Tout cela est fait dans le but de provoquer et d’irriter. En effet, qu’est-ce que l’argent et le pouvoir si tu ne peux pas irriter ton semblable dans sa misère par la démonstration de ta prospérité.

Hier, le président américain recevait les journalistes à la Maison Blanche pour un "party" et il paraît qu’on a bien ri et que l’on s’est bien amusé. Quand on pense que le chômage aux États-Unis n’a pas été aussi élevé depuis des décennies et que les villages de "tentes" se font de plus en plus nombreux, n’y a-t-il pas quelque chose de déplacé dans ces grands dîners en de telles circonstances ?

Combien de fois faudra-t-il répéter que le rôle d’un bon gouvernement est de prendre soin en priorité des éléments les plus faibles et les plus démunis de la nation ?

La tâche est urgente si l’on désire une société dans laquelle tous peuvent vivre décemment et connaître leur part de bonheur dans la vie.