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La crise : les riches nous coûtent trop cher
Publie le jeudi 5 février 2009 par Open-Publishing1 commentaire
La France révée de SARKOZY, une droite encore plus à-droite
A qui rapportent les reformes ? Ils ont beau arborer les substantifs de « Républicains / démocratiques » les gouvernements acquis au libéralisme dépense une énergie sans compter pour faire main basse sur nos acquis, privatisant à tour de bras tout ce qui génère du profit. La « substantifique moelle » du capitalisme financier.
Comme on s’y attendait déjà, la manne libérale de ce gouvernement n’est pas et ne sera jamais au rendez-vous de la citoyenneté républicaine. Les élections ont servi de mystification de la promesse. Le consensus « populiste » de la classe libérale avec Sarkozy c’est avant tout un chèque en blanc pour permettre à cet apprenti sorcier de jouer les prolongations, dans la grande entreprise de démolition sociale.
La démocratie nous file entre les doigts. Que nous reste-t-il de la République ? Trois slogans sur les frontons de nos hôtels de villes :
Liberté, Egalité, Fraternité, trois préceptes orphelins de réalité et de sens, il y a aussi la « Marseillaise » flamboyante dans son archaïsme traditionnel, et le drapeau tricolore bien compromis dans nos guerres coloniales, ce sont là les derniers oripeaux des illusions qui continuent a doper l’opinion. Les travailleurs, les chômeurs ,et les précaires contrairement aux patrons qui usurpent l’économie et le pouvoir politique , sont les héritiers de la révolution, des droits de l’Homme et de la république sociale, nous aspirons tous à sortir de ce monde de damnés. Et voilà qu’aujourd’hui s’installe la crainte de perdre ce que nous n’avons déjà plus, qu’adviendra-t-il de nous si nous « acceptons » toujours un peu plus de contrôle , de notre naissance à notre mort. Toujours plus de mutuelles et d’assurances jusqu’à gâcher les plaisirs de nos sens , de nos goûts et nos couleurs, des bruits et des odeurs, de l’ivresse de la paresse, de la sieste.
Une république où le bien commun primerait sur l’intérêt particulier.
Ce que nous savons déjà, mais peut être oublié c’est d’unir nos convictions d’appartenance a un milieu social à une classe , à son sens critique, son l’histoire, ses cultures et à ses traditions de lutte. Arrêtons et abolissons ce cirque de réformes qui transforme nos acquis en pur perte pour nous et pour eux en pur profit. Une autre France un autre monde est possible à condition d’étendre le « tous ensemble » des solidarités constructives, dans une configuration qui rassemblerait* toutes les forces qui se positionneraient sur une politique de gauche à aspiration philosophique anti -raciste, révolutionnaire, humaniste, écologiste, libertaires, communistes, socialistes anti-libéraux pour une société sociale à credo égalitaire où toutes les minorités culturelles, sexuelles, ethniques, politiques les personnes qui en ont mare de s’en laisser compter d’avantage, mare de dire amen à tout, essayerai de faire contrairement à d’habitude et pour une fois le choix prioritaire de l’ urgence d’une société où les riches ne coûteront plus le prix de nos galéres.
*sur le modèle de l’appel de Politis
luis lera
Messages
1. La crise : les riches nous coûtent trop cher, 5 février 2009, 19:16
souveney vous L’assistanat "ils nous ont cassé les oreilles pendent les élections qui est l’assisté ? es le chomeur ou le banquier ?