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La direction de SBFM demande quatre semaines de chômage partiel

Publie le jeudi 30 octobre 2008 par Open-Publishing
6 commentaires

Quant à un éventuel plan social, évoqué par la CGT, les dirigeants n’ont pas souhaité répondre : « Le contexte de la crise ne s’y prête pas », ont-ils déclaré.

Le comité d’entreprise de la Société bretonne de fonderie et mécanique (SBFM) vient de se terminer. La direction de la fonderie de Caudan (Morbihan) demande l’application de quatre semaines de chômage partiel : deux semaines du 8 au 19 décembre et deux autres semaines du 19 au 30 janvier 2009. Quant à un éventuel plan social, évoqué par la CGT, les dirigeants n’ont pas souhaité répondre : « Le contexte de la crise ne s’y prête pas », ont-ils déclaré.

400 salariés bloquent depuis le début de semaine la fonderie de Caudan. Selon la CGT, 30 à 50% des emplois seraient menacés.

Norbert Métairie, président de la communauté d’agglomération Cap l’Orient, a écrit au préfet du Morbihan pour demander la mise en place d’une table ronde réunissant les pouvoirs publics, les représentants des salariés et la direction de l’entreprise.

Source Ouest France

http://www.cgt56.com/spip.php?article224/spip.php?article224

http://www.cgt56.com/spip.php?article223/spip.php?article223

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    Ouest-France
    Lorient
    09:13 - jeudi 30 octobre 2008
    Les salariés de la SBFM manifestent sur les routes

    Après l’annonce hier de quatre semaines de chômage économique partiel, les salariés de la SBFM, en grève depuis lundi, poursuivent leurs actions. Ce jeudi matin, ils occupent le rond-point de Lann Sevelin à Lanester à la sortie de l’axe Lorient-Vannes. Ils bloquent également le pont Jeanne-La Flamme d’Hennebont, au cœur de la ville. Les manifestants demandent la tenue d’une table ronde entre la direction de la fonderie, les pouvoirs publics et les salariés.

     Dernière minute
    Ouest-France
    Lorient
    11:09 - jeudi 30 octobre 2008
    Patrick Guigueno
     : Patrick Guigueno
    SBFM : la voie express bloquée dans le sens Quimper-Lorient
    Une centaine de manifestants de la fonderie SBFM ont quitté le rond-point de Lann Sevelin à Lanester vers 10 h pour bloquer la voie express dans le sens Lorient-Quimper.
    A 11 h, les manifestants ont traversé la RN 165 et bloqué le sens Quimper-Lorient. La circulation est déviée par le rond point du Mourillon à Quéven. Cette action entraine de fort ralentissement.

     Dernière minute
    Ouest-France
    Lorient
    11:48 - jeudi 30 octobre 2008
    SBFM : le barrage est levé sur la nationale 165
    Après avoir bloqué la nationale 165 dans un sens, puis dans l’autre, les 250 salariés de la SBFM qui manifestent depuis ce matin ont levé leur barrage sur la voie express. Vers 11 h 30, les conditions de circulation étaient redevenues normales.

    • Dernière minute
      Ouest-France
      Lorient
      12:16 - jeudi 30 octobre 2008
      La direction de la SBFM réunit l’encadrement à Caudan
      La direction de la SBFM a réuni le personnel de l’encadrement, environ une quarantaine de salariés, dans la salle annexe de la mairie de Caudan, ce matin. Elle a réaffirmé la situation tendue de la trésorerie. «  Cela ne veut pas dire que nous ne verserons pas les salaires d’octobre, mais ne nous pouvons nous engager  » a déclaré un des dirigeants de la fonderie.

  • « À part nous annoncer du chômage économique partiel pour la fin de l’année et le début de l’année prochaine, la direction a surtout fait de la provocation », affirme Pierre Le Ménahès, secrétaire général de la section CGT.

  • Les salariés font le blocus de l’entreprise depuis lundi matin. « Seule la mobilisation peut obliger l’actionnaire à s’asseoir à la table pour de vraies négociations » lance la CGT. « Quand t’es en grève, ce n’est pas les 35 heures. Je suis là depuis ce matin 5 h »

    « Les syndicats ont décidé la grève et l’action sans nous consulter. C’est à eux d’en sortir. Il faut lever le blocus. » Giovanni Galeazzi insiste : « Il est impossible de faire visiter l’entreprise à un client dans ces conditions. »

    • Giovanni Galeazzi

      C’est un copain de Berlusconi ?

      S’ils voulaient bien dialoguer aussi, les salariés n’en seraient pas réduits à cette extrémité.

      Une suggestion :

       inviter patrons et actionnaires chez vous, à la maison.

      Ils ont pas idée comment vivent leurs salariés. Il se pourrait qu’ils finissent par comprendre qu’ils poussent un peu trop loin le bouchon à vouloir par tous les moyens se garder les richesses produites pr les salariés.

      Parisot serait bien inspirée d’aller à la rencontre des citoyens qu’elle a contribué à rendre encore plus pauvres par ses choix ultralibéraux.

      Ca me fait penser aux "chiffonniers du Caire" qui vivent dans une misère extrême, (hélas pour l’homme) et que Dame Emmanuelle a fondé son association caritive sur le traitement des déchets par femmes et enfants. Je vois bien l’invitation "forcée" de quelques riches à passer quelques jours là-bas pour mieux ressentir le degré où sont tombés "leurs frères" par le jeu de la spolliation et de l’esclavagisme jusqu’au rejet total. Je n’accepte pas que certains citoyens (riches ou pas) disent que c’est la faute aux pauvres s’ils sont pauvres. Il y a tellement de circonstances qui conduisent à cet état de fait, que n’importe qui aujourd’hui peut y tomber avant qu’il ait eu le temps de s’en rendre compte.