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La faillite du Sarkoshow

Publie le dimanche 1er février 2009 par Open-Publishing
6 commentaires

Sarkozy, la Cassure Sociale de Jean-Laurent Poli (aux éditions city, janvier 2009)

Les Français, las des présidences précédentes, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son volontarisme pour dynamiser le pays. Ils espéraient une rupture après des années d’immobilisme. Sidérés par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, dictant son agenda à la presse comme personne ne l’avait fait auparavant, jouant « perso », fustigeant « arriérés et pessimistes », bousculant les repères gauche / droite jusqu’à la confusion, provoquant à chacune des ses apparitions une ambivalence, ils sont déçus à l’heure où il multiplie les réformes.

Plus d’une centaine ont été engagées depuis le début du quinquennat et le rythme, aujourd’hui, sous la pression de cette impopularité, s’accélère au point qu’on ne sait plus si c’est la réforme ou le style qui est rejeté.

Pourtant rien ne semble perdu à un président qui sait provoquer chez l’électeur un sentiment ambigu, écartelé entre la volonté de secouer la léthargie des présidences précédentes et une personnalité qui a aujourd’hui encore toutes les peines à se plier à une fonction qui requiert solennité et constance. Nicolas Sarkozy préfère voir le bon côté des choses en tout. Il se vante à chaque occasion du travail de réforme déjà accompli malgré les résistances de tous ordres. Il encourage ses ministres à redoubler d’ardeur comme un entraîneur de foot, il ne lâche rien, continuant à imposer ses sujets et son tempo et à tenter de satisfaire une partie de la droite qui attend de lui la « rupture » promise pendant la campagne de 2007.

Mais survit-on à l’impopularité ? Et si oui, combien de temps ? Même si au plus fort de la crise il semble trouver un second souffle.
Une chose est sûre il ne sera plus possible après Nicolas Sarkozy de faire de la politique comme avant.

Sarkozy, la Cassure Social (city éditions 2009)
Jean-Laurent Poli est journaliste et écrivain. Il est également enseignant associé à l’Université Paris 8 où il enseigne l’écriture journalistique.

Messages

  • Ah Bon ! "LES FRANCAIS" ont élu Nicolas Sarkozy !

    NON !PAS "LES" français mais "DES" français !

    Quant au reste de l’article .... c’est une analyse de VOICI ou de GALA !

    • les frabcais AH BON

      LES ABRUTIS ONT VOTE DONT BEAUCOUP PLEURENT AUJOURD HUIµ
      EN DISANT JE NE RECOMMANCERAI PAS MAIS PAS LES FRANCAIS......................

    • NON, pas du tout ce sont bien LES Français qui l’on élu : ceux qui ont directement voté pour lui, mais aussi qui de fait et de droit accepte le jeu pervers des élections qui aboutissent toujours à mettre au pouvoir des profiteurs et autres malades du pouvoir.

    • quand on dit mille pardons, un seul suffit . C’est une façon de parler. Il ne faut pas tout prendre à la lettre mais alors... tu crois encore à la démocratie toi ?

    • Pareille réaction est étonnante : le livre dénonce la collusion entre la presse écrite et l’actuel pouvoir et le fait que la politique devienne l’objet des pages people . Il faut lire les pages avant de réagir de façon aussi primitive. Voici bien le défaut d’internet : des critiques à la limite de la diffamation, de la manipulation de l’info, des allégations. Un outil magnifique auservice du mensonge voila ce que risque de devenir le ouaibe. Ou alors faites-vous partie des spécialistes du président qui sont chargés de recenser tout ce qui se dit de lui sur internet ? Ce qui serait totalement déprimant sur ce site !
      En tout cas lisez et vous verrez...

  • Le fascisme ce n’est pas que le FN.

    « Quels seraient donc alors ces magistrats qui appliquent avec rigueur les lois scélérates, ces agents administratifs qui forcent des règlements qui génèrent le mal vivre des appauvris, ces proviseurs de lycées et présidents d’universités qui collaborent à l’entreprise policière, ces mafias du monde de l’audiovisuel qui mettent en scène les histoires que nous racontent les politiciens pour qu’elles soient notre vision du monde, ces hiérarchies d’entreprises qui contraignent les ouvriers à des conditions de travail toujours plus rudes en véhiculant l’idéologie libérale avec cynisme, ces cadres du maintien de l’ordre répressif appliquant avec entrain les consignes d’autorité et de terrorisation (comme torturer un quidam à l’électricité, Taser), ces ingénieurs militaires qui servent un ordre du monde qui correspond à leurs souhaits, ces contingents de chercheurs qui alimentent les moyens de la domination, ces cohortes de porteurs de soutane qui reprennent du poil de la bête, ces artistes et ces athlètes qui mettent leur art (? !) au service de la gloire du dictateur ? D’où sortent tous les « petits führers » qu’on trouve dans toutes les hiérarchies, du plus bas au plus haut niveau, les délateurs que l’État sollicite ? »

    http://bellaciao.org/fr/spip.php?article77470