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La proverbiale prudence de l’administration Obama
Publie le vendredi 3 juillet 2009 par Open-PublishingAlors que la nouvelle administration américaine d’Obama utilise au niveau international et national toute la prudence nécessaire dans le but ultime de sauver les structures de l’économie de marché capitaliste qui profite tant aux amis d’Obama à Wall Street, il est de plus en plus nécessaire pour les classes exploitées et opprimées de s’unir face aux manoeuvres de la classe hyper-riche que représente l’administration d’Obama.
Il urge de créer dans tous les pays occidentaux des partis politiques véritablement voués à la défense des classes socio-économiques inférieures qui vont se battre avec la même ardeur qu’Obama se bat pour les classes hyper-riches exploiteuses qu’il représente.
Il y a toujours le problème qu’ont les classes inférieures de ne pas voir leurs intérêts et d’être tentées de s’identifier aux classes riches. Évidemment, les riches, à commencer par Obama lui-même, ont tellement l’air sûrs d’eux-mêmes qu’il est tentant de pencher pour eux et de chercher à être de leur côté.
Il ne faut surtout pas tomber dans ce piège. Car comme l’écrivait l’humaniste anglais Thomas More au XVIe siècle, les riches protègent d’abord leurs intérêts et utilisent tous les moyens pour ce faire. Voici ce que dit Thomas More dans son ouvrage intitulé "L’Utopie" :
"C’est pourquoi, lorsque j’envisage et j’observe les républiques aujourd’hui les plus florissantes, je n’y vois, Dieu me pardonne ! qu’une certaine conspiration des riches faisant au mieux leurs affaires sous le nom et le titre fastueux de république. Les conjurés cherchent par toutes les ruses et par tous les moyens possibles à atteindre ce double but :
Premièrement, s’assurer la possession certaine et indéfinie d’une fortune plus ou moins mal acquise ; secondement, abuser de la misère des pauvres, abuser de leurs personnes, et acheter au plus bas prix possible leur industrie et leurs labeurs.
Et ces machinations décrétées par les riches au nom de l’État, et par conséquent au nom même des pauvres, sont devenues des lois."
À lire Thomas More, n’est-ce pas que le début du XXIe siècle ressemble au début du XVIe siècle ?