Accueil > Le Figaro traite en criminel ceux qui s’opposent aux projets de Sarko

Le Figaro traite en criminel ceux qui s’opposent aux projets de Sarko

Publie le mercredi 13 juin 2007 par Open-Publishing
1 commentaire

Le Figaro traite en criminel ceux qui s’opposent aux projets de Sarko

le journal qui fut celui dévolu au service de la réaction de thiers et des versaillais sous la commune reste fidéle a ses habitudes sinistres

Ci-dessous l’article du Figaro du 8 juin Ci-dessous le droit de réponse envoyé aujourd’hui par les organisateurs de la manif du 2 juin
Article du Figaro du vendredi 8 juin

http://www.lefigaro.fr/france/20070608.FIG000000006_l_extreme_gauche_radicale_tentee_par_la_violence.html?102701

L’extrême gauche radicale tentée par la violence par JEAN CHICHIZOLA.

Le 6 mai, des incidents éclatent, place de la Bastille, entre des militants « anarcho-autonomes » et les forces de l’ordre, à la suite de l’élection de Nicolas Sarkozy à la présidence de la République.

Les autorités s’inquiètent de la résurgence de groupes extrémistes auxquels elles attribuent la série d’actions criminelles de ces dernières semaines.

De source policière, un millier de militants français de la gauche radicale, dont une centaine de « casseurs », ont fait le voyage en Allemagne pour y prendre part aux protestations contre le G8. À Paris, les services de renseignement s’intéressent aux agissements de cette mouvance.

« CETTE POIGNÉE d’ultras nous rappellent de mauvais souvenirs : dans les années 1970, les « autonomes » ont commencé par des actions similaires et cela s’est terminé par des bombes et des assassinats. » Selon ce policier, la surveillance des groupes violents d’extrême gauche est redevenue une « priorité opérationnelle » pour les renseignements généraux alors que la police judiciaire est saisie de plusieurs dossiers liés à cette mouvance.

Une mouvance particulièrement active ces dernières semaines. Qualifiés « d’anarcho-autonomes » par les services de police, ces militants sont plusieurs centaines en France dont une cinquantaine en Ile-de-France où ils occupent une demi-douzaine de squats « politiques ». S’y ajoute plus d’un millier de sympathisants actifs dont 150 à 200 à Paris. Leurs lieux d’implantation (Toulouse, Rennes, Nantes, universités parisiennes de Nanterre, de Tolbiac ou de Saint-Denis...) correspondent souvent à des bastions du mouvement anti-CPE au cours duquel ils ont commencé à faire parler d’eux. Ils ont ensuite redoublé d’efforts à l’occasion de la présidentielle. En faisant dégénérer des manifestations comme ce fut le cas les 6 et 16 mai dernier. La dernière tentative en ce sens remonte à samedi dernier. C’était à Paris entre la place Blanche et le cimetière du Père Lachaise. Changeant de stratégie, ces partisans de l’action directe ont tout d’abord privilégié l’attaque de locaux de partis politiques toutes tendances confondues. En région parisienne, 35 permanences ont été prises pour cible : 21 pour l’UMP, 8 pour le PS, 3 pour les Verts et 2 pour le Parti communiste.

Chapeautés par des mentors

Seconde méthode, clairement calquée sur les violences urbaines : l’incendie volontaire. La section antiterroriste de la brigade criminelle est ainsi saisie de près de cent incendies de ce type en avril et en mai auquel il faut ajouter une tentative d’incendie de véhicules devant le commissariat de police du XVIIIe arrondissement. Des suspects ont été interpellés dans certaines affaires : la plupart sont jeunes (une vingtaine d’années) et sont chapeautés par des mentors plus âgés. Tous sont connus comme des partisans de la violence et certains ont déjà été repérés dans les récents incidents de la gare du Nord ou dans l’occupation de locaux universitaires au cours du mouvement anti-CPE.

La sous-direction antiterroriste de la police judiciaire enquête quant à elle sur l’attaque d’un centre des impôts à Toulouse et sur deux tentatives d’attentat, avec des engins incendiaires du même type, contre un pylône EDF dans les Bouches-du-Rhône et un relais TDF à Lyon. À cette violence, répond la radicalisation du discours dans les tracts et sur les blogs « amis » où l’on trouve des formules comme « on l’a pas souhaité mais c’est la guerre. Le feu ne se propagera pas tout seul » ou des hommages aux « rebelles enfermés » comme Georges Ibrahim Abdallah, condamné pour les attentats de 1986 ou les militants d’Action directe. Sont aussi évoquées « les caisses cramées » et « les violences dans les quartiers populaires » dans une tentative de séduire les banlieues. « Pour le moment sans succès », précise un policier, « on a simplement observé qu’au cours de la manifestation du 16 mai, une poignée de jeunes de cité avaient pour la première fois rejoint les militants radicaux ».

Paris, le 12 juin 2007

Courant Intersyndical Lutte de Classe Antibureaucratique (CILCA) : courantintersyndical@free.fr), Émancipation Tendance Intersyndicale : emancipation.17@wanadoo.fr Fédération Syndicale Étudiante (FSE) : oxygenefse@free.fr Groupe Communiste Révolutionnaire Internationaliste (CRI) : groupecri@free.fr Pour un Syndicalisme de Lutte (PSL, tendance de la FSU) : snasubpsl@free.fr Syndicat SUD-Étudiant de l’École normale supérieure (ENS-Paris) : sudetudiantens@gmail.com

au directeur du Figaro

Monsieur le Directeur,

Organisateurs de la manifestation du 2 juin à Paris, nous sommes scandalisés de ce qu’en écrit votre journal du 8 juin, sous la signature de Jean Chichizola. Nous sommes connus dans le mouvement ouvrier et démocratique comme des partisans de la lutte de classe et de masse, prônant l’objectif de la grève générale, l’organisation démocratique par les Assemblées générales et les Coordinations (comme lors du mouvement anti-CPE). Nos publications respectives et nos actions sont publiques. Et nous défendons en toutes les libertés démocratiques, à commencer par le droit de s’organiser et de manifester. Or, sous le titre « L’extrême gauche radicale tentée par la violence », votre article, affirmant s’appuyer sur des sources policières, se livre à toute une série d’amalgames entre « militants qualifiés d’"anarcho-autonomes" par les services de police », « bastions du mouvement anti-CPE », auteurs de « deux tentatives d’attentat, avec des engins incendiaires du même type, contre un pylône EDF dans les Bouches-du-Rhône et un relais TDF à Lyon », sur lesquels enquête « la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire », etc. Par la confusion entretenue entre les différents types d’actes énumérés, il s’agit manifestement de provoquer chez le lecteur l’idée d’une identité entre « extrême gauche radicale », « criminels » et « terroristes ».

En ce qui concerne le 2 juin, l’article prétend que les individus qui ont « fait dégénérer des manifestations comme ce fut le cas les 6 et 16 mai dernier » auraient commis une nouvelle « tentative en ce sens (…) samedi dernier. C’était à Paris entre la place Blanche et le cimetière du Père Lachaise. » Puis il poursuit immédiatement : « Changeant de stratégie, ces partisans de l’action directe ont tout d’abord privilégié l’attaque de locaux de partis politiques toutes tendances confondues. En région parisienne, 35 permanences ont été prises pour cible (…). Seconde méthode (…) : l’incendie volontaire. La section antiterroriste de la brigade criminelle est ainsi saisie de près de cent incendies de ce type (…). » Bref, l’article identifie tout ou partie des manifestants du 2 juin à des individus ayant attaqué des locaux de partis et à des incendiaires criminels. Nous dénonçons solennellement cette contrevérité. La manifestation du 2 juin, autorisée par la Préfecture de police, organisée par nos soins, s’est déroulée sans le moindre incident. Une dépêche AFP du 2 juin le confirme : « Une centaine d’étudiants manifestaient samedi à Paris contre les projets annoncés ou pressentis sous la présidence de N. Sarkozy, a constaté une journaliste de l’AFP. "Résistons aux projets Sarkozy", affirmait une banderole en tête du cortège, parti peu après 15h de la place Blanche (IXe) en direction du cimetière du Père Lachaise, entouré d’une très importante présence policière. Le cortège, très calme, a défilé en scandant des slogans tels que "À ceux qui veulent virer les sans-papiers, les travailleurs répondent : Résistance !".

Les manifestants entendaient également protester contre "la privatisation de l’éducation", "la remise en cause du droit de grève par un service minimum" et "le contrat de travail unique". L’appel a été lancé lors d’assemblées générales d’étudiants, notamment par la FSE, la PSL-FSU ou encore le Groupe CRI. » D’autres journalistes étaient présents, et aucun n’a fait état de quelque incident que ce soit. Nous sommes donc fondés à affirmer que votre article contient des amalgames et des contrevérités relevant de la désinformation. Par la gravité de ses allégations diffamatoires, il constitue un appel à la répression et dresse l’opinion publique contre ceux qui ont manifesté le 2 juin, particulièrement contre nous, organisateurs. C’est pourquoi nous vous prions de publier dans un prochain numéro de votre journal, au titre de notre droit de réponse, la présente lettre. Veuillez croire, Monsieur le Directeur, en notre attachement aux libertés démocratiques et à la vérité des faits.

Émancipation, CILCA, FSE, Groupe CRI, PSL, SUD-Étudiant ENS.

Quelque extraits du Cv du Figaro

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Le Figaro est publié à Lyon en zone libre jusqu’à l’occupation allemande de 1942. La publication reprend à Paris en août 1944, et il devient le journal du MRP face aux communistes et aux socialistes. "

on ne se demandera pas quels articles ont pus étres écris entre 40 et 42 par ce journal soit disant sabordé par un de ces créateurs a l’époque

lors de la commune de paris le figaro se mettra au service Thiers et des versaillais et de la répression de la commune en dévellopant le concept de " partageux " pour designer les communards

http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Figaro

1922 le journa est racheté par François Coty qui est lié avec l’extrême droite, notamment la milice fasciste Solidarité Française

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Coty

Et dans les années 70 ce torchon fut l’avocat zélé du coup d’état de pinochet au chili

.

Messages

  • un petit lien pour réponse
    http://yabasta.ska.free.fr/Bio.htm

    Voilà la seule réponse que l’on peut donner face à cette presse fascisante
    A la solde du pouvoir capitaliste

    1. Que la Peur Change de Camp

    On nous terrorise pour nous mettre les uns contre les autres, "Français" contre "Etrangers", immigrés réguliers contre irréguliers.
    On nous terrorise en obligeant nombre d’entre nous à émigrer en quête de conditions de vie moins odieuses.
    On nous terrorise en obligeant nombre d’entre nous à la clandestinité : avec les flics sur le dos et la peur des expulsions l’Etat et les Patrons poussent des milliers d’individus dans l’ombre. En les rendant encore plus dociles à l’exploitation.
    On nous terrorise avec le chantage du travail salarié : soit tu te vends à un patron, soit tu crèves de faim.
    On nous terrorise avec l’image de l’Etranger "barbare et intégriste" pour nous faire accepter plus de restrictions, plus de contrôle, plus de précarité ; ou bien pour nous faire aimer une identité nationale fausse et vide. (Si le Kapitalisme ne respecte pas de frontières, pourquoi les exploités devraient-ils le faire ?)
    On nous terrorise avec les flics dans les quartiers, avec des rafles policières.
    La criminalité c’est le prétexte, le véritable objectif c’est de faire baisser la tête à tous.
    On nous terrorise avec la prison ou les expulsions, les camps de rétention.
    Plus les pauvres se haïssent, plus les riches s’engraissent.
    On nous terrorise en nous faisant croire que les "terroristes" sont ceux qui luttent contre l’Etat et les Patrons, et non pas ceux qui bombardent des populations entières, colonisent les territoires en rasant les maisons avec les bulldozers.
    Il est temps que la peur change de camp !
    Il est temps que de la haine entre les "races" on passe à la solidarité de classe, à la guerre des exploités contre les exploiteurs.
    Il est temps de se lever et de se mettre en marche.

    Yves Peirat
    Marseille, le 4 janvier 2004

    pierrot de toulouse