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Le Non restaure la dimension métaphysique de l’Europe

Publie le vendredi 27 mai 2005 par Open-Publishing
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Le vote Non au référendum européen a pour effet de restaurer la dimension métaphysique de l’Europe, perdue, semble-t-il, suite au déclin des religions.
Explication : il semble, à observer la façon dont se déroule le débat, que les Français ont le sentiment d’être enfermé dans une Europe ayant pour seul projet l’économie. De plus, les tenants du Oui nous rabachent qu’il n’y a pas d’alternative au projet de traité constitutionnel. Ils sont presque unanimes, parmi les « hommes politiques importants de centre gauche et de centre droit, à l’exception de Fabius. Ceci renforce le sentiment que rien n’est possible en dehors de l’ « économie sociale de marché ». On pourrait décrire cela au moins du concept d’intégralité au sens de Baudrillard : le marché englobe tout, intégralement.
Dès lors, le Non apparaît comme une sortie de cette intégralité, une échappée, une clairière (au sens d’Heidegger). Une ouverture sur une transcendance. Donc une métaphysique. Le non offre la possibilité de cette métaphysique.

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