Le Portugal a emprunté : il a dû payer un taux d’intérêt exorbitant.

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• 1. Le Portugal a emprunté : il a dû payer un taux d’intérêt exorbitant. , 6 juillet 2011, 20:45

  bah c’est un peu voulu. La France y aura droit un de ces jours. Je vous rappelle que nous ne sommes qu’en 2011 et qu’il y a encore un bout de chemin à faire avant que l’intelligence, apanage des primates évolués, prenne le pas sur la bêtise, la cupidité et la peur.

  • 1. Le Portugal a emprunté : il a dû payer un taux d’intérêt exorbitant. , 7 juillet 2011, 17:08

    "...la France y aura droit un de ces jours..." Pas sûr ! les dirigeants de ce pays vont essayer de restreindre leur endettement en faisant crever le Peuple français ( et les autres Peuples).... Ils vont appliquer " l’Austérité ", à l’intérieur, avec encore plus de force au Peuple français, surtout à sa partie la plus pauvre et vulnérable, entraînant dans les semaines qui viennent plus de chômage, plus de suicides, plus de maladies professionnelles, plus de pauvreté, et toujours moins de Santé et d’Education ( " Les pauvres coûtent trop chers aux riches " !!!)... et " l’Austérité ", à l’extérieur, aux autres Peuples déjà en difficultés : Portugal, Grèce.. Lagarde a vanté ce matin dans "les Médias" ( les agences de Publicité des Gouvernants) les " réformes excellentes..." ( de D.S.K ) "... concernant les problématiques sociales et d’emploi..." ( SIC !!! ) envers la Grèce, qu’elle va continuer et amplifier... de plus les dirigeants vont continuer à surfer sur les guerres extérieures ( Afghanistan même " au ralenti ", Lybie, autres...), les ventes d’armes, etc...

• 2. Le Portugal a emprunté : il a dû payer un taux d’intérêt exorbitant. , 6 juillet 2011, 22:19

  La solution est pourtant simple, les Portugais n’ont qu’à faire comme vont faire les Etasuniens relever le plafond de la dette !!!!

  • 1. Le Portugal a emprunté : il a dû payer un taux d’intérêt exorbitant. , 6 juillet 2011, 22:58, par Un Passant

    "La solution est pourtant simple, les Portugais n’ont qu’à faire comme vont faire les Etasuniens relever le plafond de la dette !!!!"

    C’est un poil plus compliqué. Voir le rôle des agences de notation, taux d’intérêt etc.

• 3. Le Portugal a emprunté : il a dû payer un taux d’intérêt exorbitant. , 7 juillet 2011, 08:02, par Copas

  La dynamique de tout cela doit ouvrir les yeux de tous et toutes.

  Le gouvernement portugais dans son désir de servir les capitalistes du monde avait pourtant fait du zèle en matière d’agression et de baisse du niveau de vie de la classe populaire, il avait été au delà des recommandations directives de l’UE, du FMI, etc.

  Mais ça ne se passe pas comme ça.

  De fait les agressions sont guidées par la capacité de résistance des travailleurs et de la jeunesse.

  Si une agression passe, les sbires du gouvernement préparent la suivante, et si ils ne le font pas, les vagues spéculatives du capital internationnal leur rappelle .

  Plus nous reculons, plus ils avancent en résumé.

  Ceux qui croyaient qu’en reculant un peu ça suffirait sont bien en peine : Il n’y a pas de limites ! plus on recule plus ils attaquent.

  Il faut comprendre la logique de cette grande crise et comment la bourgeoisie essaye d’en sortir : en restaurant ses taux de profit à grande échelle, les restaurer c’est baisser le niveau de vie des travailleurs, augmenter la part de l’exploitation.

  Et violemment.

  Il y a quelques jours les sarkozistes ont décidé de rajouté un trimestre de cotisation pour la retraite (puisque c’est passé, il s’agit d’aller plus loin)... Si ça passe facile ils pousseront le bouchon plus loin.

  Sur la Grèce, à peine les mesures d’austérité passées par un parlement acheté, mesures qui devaient soit-disant éviter le défaut de paiement , que patatra , les attaques reprennent en indiquant que ça n’évitera pas le défaut de paiement et qu’il faut en remettre une couche....

  Résister et encore résister,
  et se préparer à balayer la bourgeoisie parasitaire et assistée de l’Europe

  Pour cela il faut résister mais également résoudre la crise démocratique qui fait que 100% des parlements élus votent et appliquent des orientations agressant l’immense majorité de la population et engraissant une petite classe sociale obèse et manipulatrice, la bourgeoisie. Elle qui est derrière les gouvernements de gauche et de droite, donne des directeurs au FMI, à la BCE, à la direction de l’UE.

  Cette crise démocratique prend une place de plus en plus importante qui a été traduite notamment par les indignés de Grèce et d’Espagne par leur slogan de "démocratie réelle".

  On voit bien que les représentations politiques de nos sociétés servent à autre chose qu’au bonheur des peuples et qu’il s’agit de résoudre ce problème de telle façon que la volonté populaire ne subisse plus les distorsions qui la vident de tout sens.

  Une autre démocratie est necessaire, et elle se construira dans les batailles du présent, au concret de celles-ci, par l’auto-organisation, de telle façon que la population est sous sa haute main ceux qui parlent en son nom.

  La crise démocratique montre les limites de la démocratie limitée du système, qui tolère des organisations qui ont le véritable pouvoir et ne sont pas régies par la démocratie, qui fonctionnent de façon despotiques en leur sein, les entreprises privées d’exploitation.

  Le despotisme du pouvoir le plus puissant du monde, celui de la bourgeoisie qui n’a jamais été élue dans ses entreprises vide de tout sens la démocratie limitée de nos sociétés.

  L’heure est également dans les résistances face aux agressions de la bourgeoisie, et ses valets, de rappeler qu’on ne s’en sortira réellement que si les travailleurs ont le pouvoir dans les foyers de la tyrannie de nos sociétés.

  Ce pouvoir démocratiquement contrôlé au plus près par la base, est ce qui peut nous faire sortir de cette crise capitaliste en donnant une réponse politique de fond à l’insuffisance démocratique des parlements et exécutifs de nos sociétés.

  La liberté est à ce prix.
  La résistance aux agressions passe par cette démocratie réelle des travailleurs et de la jeunesse

  Elle est le complément indispensable des souhaits de repousser les agressions, d’annuler les dettes imposées par le capital internationnal, d’abattre le système anti-démocratique qui prévaut dans l’UE.

  Ne payons plus, ne payez plus pour les actionnaires et la spéculation internationale, pour la bourgeoisie et les banques.