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Le Watergate français : Balladur répond un tout petit peu sur le financement de sa campagne de 1995.
Publie le lundi 29 juin 2009 par Open-Publishing3 commentaires
Dimanche 28 juin, Edouard Balladur est interrogé sur le financement de sa campagne électorale de 1995 et sur l’attentat de Karachi. Cette affaire est abordée à la minute 41 jusqu’à la minute 49 :
http://www.rtl.fr/fiche/5468221/edouard-balladur-etait-l-invite-du-grand-jury-rtl.html
Jean-Michel Aphatie : « On évoque le financement de votre campagne électorale de 1995. Etes-vous certain aujourd’hui, Edouard Balladur, êtes-vous certain, le savez-vous, vous êtes vous renseigné, que votre campagne électorale s’est déroulée sur le plan financier de manière régulière ?
Edouard Balladur répond : « Les comptes de ma campagne ont été établis, déposés, contrôlés, validés par l’organe compétent à cet effet. C’est tout ce que je peux vous dire. »
Fin de citation.
Rappel : l’organe compétent était le conseil constitutionnel, dont le président était à l’époque Roland Dumas, un modèle d’honnêteté.
Edouard Balladur conclut : « Si le juge le décide, je me rendrai devant le juge. Je ne lui en dirai pas beaucoup plus que ce que je viens de vous dire. J’en dirai même pas plus. »
Messages
1. Le Watergate français : Balladur répond un tout petit peu sur le financement de sa campagne de 1995., 29 juin 2009, 10:53, par momo11
En gros il participe a la conspiration du silence.momo11
1. Le Watergate français : Balladur répond un tout petit peu sur le financement de sa campagne de 1995., 29 juin 2009, 14:34
Exact, Momo pour "la conspiration du silence".
Attention, Balladur est très fort pour balader les gens ! Chez lui, les mots ont une autre signification que celle qui nous vient à l’esprit en premier !
Là, on pourrait croire d’abord, qu’il ne sait rien de ce dont on l’accuse, mais quand on connaît un peu le personnage, pour avoir tenté de nous bleuffer sur l’histoire de la "baisse des impôts" - non pas pour nous, mais en réalité pour les patrons (à l’époque) - je dirais qu’il couvre quelqu’un de haut placé ! Et comme il n’est pas du genre à lâcher ceux qui l’ont servi en son temps, eh bien il va se retrancher derrière son silence.
2. Le Watergate français : Balladur répond un tout petit peu sur le financement de sa campagne de 1995., 30 juin 2009, 11:57
en gros sa main droite ne savait pas d’où provenait l’argent que lui donnait sa main gauche