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Le bonheur et le paradoxe d’Easterlin
http://www.voxeu.org/index.php?q=node/3439
"Richard A. Easterlin , interviewé par Romesh Vaitlingam
Richard Easterlin , de l’Université de Californie du Sud, parle avec Romesh Vaitlingam du paradoxe d’Easterlin : sa découverte, dont la première publication date de 1974, que bien que les personnes à hauts revenus se prétendent en général heureuses , une augmentation des revenus n’apporte pas une élévation du bien-être subjectif. L’interview a été enregistrée à l’une des réunions de l"Association des Economistes Américains à San Francisco en janvier 2009."
"Happiness and the Easterlin paradox
Richard A. Easterlin Interviewed by Romesh Vaitilingam
Richard Easterlin of the University of Southern California talks to Romesh Vaitilingam about the Easterlin paradox – his finding, first published in 1974, that although people with higher incomes are more likely to report being happy, rising incomes do not lead to increases in subjective wellbeing. The interview was recorded at the American Economic Association meetings in San Francisco in January 2009.
– http://www.voxeu.org/index.php?q=no... "
Bref, comme on dit chez nous : l’argent ne fait pas le bonheur ...mais il y contribue .
Nos grands patrons, qui ne songent qu’à épaissir leur matelas d’euros et à multiplier résidences luxueuses, yachts, avions privés, en réduisant des millions de personnes à la misère, n’ont pas bien intégré cet adage populaire qu’on ne devient pas plus heureux en accumulant plus que le nécessaire . Peut-être , s’ils ne sont pas trop obtus, seront-ils enfin convaincus par l’enregistrement audio de cette démonstration d’une sommité de l’Université de Californie . On peut toujours rêver !
Et pendant ce temps-là le monde entier s’enfonce DANS UNE DEPRESSION QUI N’EN EST QU’A SON TOUT DEBUT, nous disent Barry Eichengreen et Kevin H. O’Rourke dans " a tale of two depressions ",
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constatant que, par rapport à celle qui suivit 1929, graphiques à l’appui, les économies mondiales plongent aujourd’hui dans plus de secteurs et bien plus rapidement dans un gouffre manifestement bien plus profond dont elles mettront vraisemblablement bien plus longtemps à remonter la pente, si elles la remontent un jour.
Ce n’est pas ce G20 où les irresponsables l’ont emporté ( doublement un April Fools’ Day, diraient les Anglo-Saxons ) en n’écoutant pas les sages propositions de la Chine et de l’Inde et en ne prenant que des mesurettes inefficaces pour ne surtout rien changer au système, qui arrêteront la plongée dans le gouffre béant .