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"Le plus difficile c’est d’arriver au pouvoir, après c’est fastoche !"

Publie le vendredi 6 février 2009 par Open-Publishing
2 commentaires

"Le plus difficile c’est d’arriver au pouvoir, après c’est fastoche !"

Voilà ce qu’aurait dit Nicolas Sarkozy après son élection.

Entendu hier soir lors du débat chez Calvi, rapporté par lui et confirmé avec une grimace par S. P.-Brossolette,( rédactrice en chef au Point).

Nous verrons si la crise c’est "fastoche" à régler.

Nous avons relevé également ce qu’il pensait de la "rupture" dont il se gargarisait à volonté avant les élections. Hier soir, nous avons eu le fin mot de l’histoire. Pour NS le mot "rupture" signifie seulement "moyen" pour atteindre son objectif : "travail". Remettre au "travail" tous les salariés (35 h pas assez !), quand lui-même a une vague idée du sens donné à ce terme (en 12 ans de députation, il n’aurait participé qu’un peu plus d’une heure et grassement payé en plus ) !. Alors la chasse aux rmistes faignants, profiteurs... ?

D’après lui : Fin du RMI, bienvenue RSA, baisse des indemnités de chômage, travail jusqu’à 70 ans, contournement des 35 h avec heures sups non déclarables ni pour le salarié, ni pour le patron, le smig devient un salaire moyen (quel bonheur), précarité généralisée, temps partiel, mères seules en difficultés ... Préconiserait-il en fanfare (réformes à la c. malgré la crise) le retour du patron-esclavagiste ?

Messages

  • "Remettre au travail" ! Vu le démantèlement des services publics, les fermetures des entreprises, les restructurations dans tous les secteurs, il ne nous a pas expliqué comment trouver un emploi à temps complet, à plus de 35 H, avec des heures supplémentaires y compris les dimanches et jusque 70 ans et rétribué pour la valeur travail. Sa solution s’est plutôt chômage à temps complet et jusqu’à la fin de ses jours, avec très peu d’argent pour survivre ! Pour une rupture c’est une rupture avec lui même : entre rêverie du solitaire et réalité quotidienne du salariat. Marie 54

  • Bien sûr que c’est fastoche !

    Il détient maintenant tous les cordons du pouvoir. Et ce n’est pas le principe constitutionnel de la séparation des pouvoirs qui va le gêner. Pour être gêné faudrait-il être un minimum respectueux des institutions de la V° république. Or ce brave garçon est admiratif du système politique américain et notamment de son régime présidentiel.
    Tous lui mangent dans la main à cause de son pouvoir de nuisances à l’encontre de ses quelques opposants.
    Je ne vois pas autre chose qu’un mouvement populaire insurrectionnel pour le déloger. A défaut il restera jusqu’à que cela déborde. Cela va-t-il déborder...?