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Le programme du Conseil National de la Résistance : nationaliser les banques.
Publie le mercredi 15 avril 2009 par Open-Publishing2 commentaires
Charles de Gaulle pensait que la banque et le crédit étaient des services publics. Charles de Gaulle pensait que la banque et le crédit devaient remplir une mission de service public. Il a donc nationalisé les banques le 2 décembre 1945. Il ne faisait qu’appliquer le programme du Conseil National de la Résistance.
A partir de 1986, tous les gouvernements ont fait le contraire. Tous les gouvernements ont choisi de privatiser les banques :
Gouvernement de Jacques Chirac :
– Paribas, 23 janvier 1987, mise en bourse de 100 % du capital.
– Société générale, 27 juin 1987, mise en bourse de 100 % du capital.
– Crédit commercial de France, 7 mai 1987, mise en bourse de 100 % du capital.
Gouvernement de Michel Rocard :
– Crédit local de France, 5 avril 1991, privatisation partielle.
Gouvernement d’Edouard Balladur :
– BNP, privatisée en 1993. Le 23 mai 2000, la BNP fusionne avec Paribas.
Gouvernement d’Alain Juppé :
– BFCE (Banque Française du Commerce Extérieur), 1996, vente de gré à gré au Crédit national. La fusion de ce dernier avec la BFCE donne naissance à la banque Natexis.
Gouvernement de Lionel Jospin :
– Crédit lyonnais, 12 mars 1999, privatisation partielle.
Gouvernement de Jean-Pierre Raffarin :
– Crédit lyonnais, privatisation totale en 2003.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Privatisation_(France)
23 ans après, nous pouvons faire le bilan de la privatisation des banques.
Le bilan est désastreux.
Messages
1. Le programme du Conseil National de la Résistance : nationaliser les banques., 16 avril 2009, 22:24
Les nationalisations façon De Gaulle - Mitrand on a vu ce que ça donne.
Les nationalisations doivent être le point culminant d’une mobilisation des travailleurs, avec occupations, créations de comités souverains etc.
Le programme qui doit animer ce mouvement ne doit pas se cantonner à rabacher le mot "nationalisation" mais préciser
– rachat des actions à une fraction du prix inversement proportionnelle au nombre détenu, voir à l’euro symbolique pour le tout pour les gros actionnaires.
– fusion de toutes les banques en une seule, pour proposer les services les moins chers possible à la société (individus et petits commerces).
– passage de tous les magouilleurs devant les tribunaux.
– même traitement pour les filliales d’entreprises étrangéres.
– transparence compléte des comptes, consultables par n’importe qui n’importe quand.
– maintient du contrôle des comités (ou soviets comme on dit en russe).
à ma connaissance personne n’appelle à cela.
1. Le programme du Conseil National de la Résistance : nationaliser les banques., 17 avril 2009, 23:13
Pour se qui est de "reprendre le droit souverain de créer la monnaie nationale" je me permettrais de signaler qu’il vaudrait mieux dire prendre le droit.
Parce que si je ne m’abuse, la création de la monnaie, depuis Napoléon Ier a été déléguée à la Banque de France, qui comme son nom ne l’indique pas est un conglomérat d’une poignée de banques PRIVEES, dont la banque Rotschild, a qui Bonaparte avait délégué ce pouvoir en remerciement du finacement de ses guerres impérialistes.
De même les autres banques des pays capitalistes sont toutes des banques privées. Et y compris la FED aux USA, et les Banques supranationales comme la Banque Européenne ou la BERD de triste mémoire.
Et savoir aussi que par le biais du CREDIT les banques elles-mêmes créent de la valeur monétaire sur du vent. Sans que les états n’en éprouvent la nécessité ni ne le demandent. Et que les Banques nationales prélèvent un pourcentage sur CHAQUE unité de devise qu’elles éditent à la demande des états.
Alors il ne faut pas "nationaliser les banques" mais CREER une banque NATIONALE appartenant réellement à l’état, qui batte monnaie sur de vraies contreparties de valeurs, et qui ne soit pas un instrument de spéculation au mains de la finance internationale.
Une banque qui serait le média entre le monde de la création de la valeur et la concrétisation de celle-ci en monnaie d’échange.
Et en plus il faudrait aussi que l’ETAT soit réellement celui de ses citoyens et pas celui de ses banquiers.
C’est pas pour demain...
G.L.