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Les nantis du CSA

Publie le lundi 9 février 2009 par Open-Publishing
8 commentaires

J’ai découvert fortuitement que les membres du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel touchaient 10000 euros par mois et disposaient d’une voiture de fonction avec chauffeur.

Ben voyons !!!

Messages

  • Les caisses de l’Etat ne sont pas vides pour tout le monde. Les médias sont plus utiles pour Sarko que les ouvriers.

    Mais si ces derniers se mettent en grève illimitée il verra si les ouvriers c’est de la merde, surtout quand les caisses ne se rempliront plus, faute de bénéfices générés par la sueur des ouvriers. De même que si les ouvriers ne consomment plus, le Merdef n’a plus qu’à déposer le bilan, et mettre Parisot dans un avion pour les USA. Bon voyage.

  • Il faut bien ça pour décompter sans aucune partialité les temps de parole, eh eh !!!

    Et la Présidente LABORDE, combien pour rester objective ?

  • Mme Laborde a plus d’une corde à son arc, ainsi écrit-elle de jolies textes révisionnistes d’une grande sagesse et qui bien entendu n’influence nullement sa façon d’exercer ses fonctions de journaliste ou de "juge" au CSA.

    Dans un ouvrage impérissable intitulé Ça va mieux en le disant... [2]. On peut y lire (pp. 95-98), ça :

    « Parfois, quand le découragement me saisit, à défaut de mensonges pour m’« évader », je me prends à rêver à la retraite... Oui, oui, moi aussi ! Comme tous ces heureux bénéficiaires des « régimes spéciaux », agents de la SNCF, d’EDF, de Gaz de France, qui, vers cinquante ans, peuvent plier les gaules et attaquer une nouvelle vie à leur guise, farniente ou seconde carrière. (Par parenthèse, je suis toujours fascinée et perplexe en entendant des « jeunes » cheminots de trente-cinq ans expliquer qu’ils ont précisément signé pour partir plus tôt se la couler douce. A leur âge, je pensais à tout sauf à cette échéance qui me paraissait si lointaine !

    Pour défendre cet acquis non négligeable, ils font la grève. Pendant dix jours, en novembre 2007, ils ont paralysé le pays en clamant des mots d’ordre variés. Au choix : pour défendre l’« intérêt du service », les « acquis sociaux », nos « futures retraites », que sais-je encore ? Alors que nous - salariés du privé ou assimilés - cotisons déjà plus longtemps, avec des décotes bien plus substantielles !

    Mensonges que tous ces slogans, mensonge que cette pseudo-solidarité : ils défendent leurs avantages ! Ça se comprend, mais pourquoi ne pas le dire ? Car l’intérêt public, le sens du collectif, c’est bien autre chose ! La SNCF se targue d’être un modèle de solidarité sociale, mais nul n’ose rappeler que les trains de la mort qui emmenaient juifs et résistants vers les camps d’extermination n’ont jamais été stoppés par des grévistes et sont toujours arrivés à l’heure, leur prestation payée, rubis sur l’ongle, par les nazis. Sans les trains français, comment la déportation aurait-elle pu avoir lieu ? Les cheminots héros de la Résistance dans La Bataille du rail, voilà une imposture historique extrapolée et véhiculée par les « camarades » après la guerre...

    Rappelant cela, je sais que je vais me faire des copains...

    Le mensonge d’État ! Comment la France de Vichy aurait-elle pu se montrer si efficace dans sa collaboration sans la police, la magistrature, la fonction publique françaises - et ce qu’on n’appelait pas encore les médias ? Voyez de Gaulle nommant un Jacques Chaban-Delmas, authentique héros de la Résistance, lui, à Bordeaux, nid d’anciens collabos, mais aussi Papon préfet de police, puis ministre, et un René Bousquet, chef de la police sous Vichy, reçu en toute amitié par Mitterrand... Tout cela, dit-on, est bien connu, mais si vite oublié !

    Et voici que nos cheminots viennent semer la panique dans l’organisation de la Coupe du monde de rugby à laquelle les amateurs du monde entier souhaitent assister. Ironie du sort : le premier sponsor de la Coupe du monde est précisément la SNCF, dont les trains risquent bien être bloqués !

    Heureusement, ils ont eu le bon goût d’attendre que la finale, le 20 octobre, soit passée pour mettre leurs menaces à exécution. »

    http://www.acrimed.org/article3016.html