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Les salariés de la Fonderie de l’Authion se retranchent à l’intérieur de l’usine

Publie le mardi 23 septembre 2008 par Open-Publishing
10 commentaires

14:17 - mardi 23 septembre 2008
Les salariés de la Fonderie de l’Authion se retranchent à l’intérieur de l’usine

Alors qu’une demi-douzaine de policiers a fait son entrée sur le site, ce midi, et qu’un dispositif de gendarmes mobiles est en route vers les Ponts-de-Cé, les salariés grévistes de la Fonderie de l’Authion se sont enfermés à l’intérieur de l’atelier de l’usine, où ils détiennent le dispositif de mise à feu. Un dispositif relié à l’extérieur à 18 bouteilles de gaz ainsi qu’au stock de l’entreprise, 13 000 pièces destinés à l’automobile.

http://www.ouest-france.fr/Les-salaries-de-la-Fonderie-se-retranchent-a-l-interieur-de-l-usine/re/ofdernmin/_-709343--BKN----_actu.html

Messages

  • Fonderie de l’Authion : Le préfet appelle à l’aide la ministre de l’Emploi
    Statu quo à la Fonderie de l’Authion. Une réunion a eu lieu, ce midi, en préfecture en présence des unions départementales de la CGT, la CFDT et le syndicat de la Metallurgie. Michel Bouyer, secrétaire départemental du syndicat de la Metallurgie, indique que "le préfet va entrer en contact avec la ministre de l’emploi Christine Lagarde pour tenter de convaincre la direction de se mettre à la table des négociations". La direction du fonds de pension suisse, Helveticast, propriétaire de la Fonderie, refuse toujours de dialoguer avec les syndicats.

    "Ouest-France" Angers 16h03, 23/09/2008

    Lien dénoué ???

  • Fonderie de l’Authion : de la fumée sort d’un bâtiment de l’usine
    Depuis environ une heure, alors que la situation est toujours bloquée, de la fumée noire sort du bâtiment où se sont retranchés les salariés grévistes de la Fonderie de l’Authion. "On voit de la fumée sortir de l’atelier, de façon discontinue. Et on entend des bruits de vitres cassés mais sans voir ce qui se passe", témoigne un journaliste de Ouest-France présent sur le site des Ponts-de-Cé.

    Dernière minute
    Ouest-France
    Angers
    16:51 - mardi 23 septembre 2008

  • Dernière minute
    Ouest-France
    Angers
    19:21 - mardi 23 septembre 2008
    Le préfet n’hésitera pas à recourir à la force au cas où...
    "C’est un cri d’appel, un cri d’alarme", a estimé, ce soir, le préfet du Maine-et-Loire sur France 3. Marc Cabane a donné sa position sur le conflit à la Fonderie de l’Authion des Ponts-de-Cé, en estimant que des contacts avaient été pris "téléphoniquement" avec la direction de l’entreprise, ainsi qu’auprès du cabinet de la ministre Christine Lagarde. "La présence des dirigeants à la table des discussions aurait été préférable", a-t-il reconnu. A la menace de faire sauter la production, le préfet répond que cet acte "condamnerait tout espoir de reprise" et qu’il n’hésiterait pas "à faire intervenir les forces de l’ordre en cas de risque pour l’ordre public".

    Dernière minute
    Ouest-France
    Angers
    19:36 - mardi 23 septembre 2008
    Le mouvement de grève est suspendu aux Ponts-de-Cé
    A l’issue d’un bras de fer à la Fonderie de l’Authion enntre sydnciats et direction, les salariés ont décidé de reprendre le travail, demain mercredi, et de libérer le stock pris en otage depuis plusieurs jours.

    • Le mouvement de grève est suspendu aux Ponts-de-Cé A l’issue d’un bras de fer à la Fonderie de l’Authion enntre sydnciats et direction, les salariés ont décidé de reprendre le travail, demain mercredi, et de libérer le stock pris en otage depuis plusieurs jours.

      J’aimerais savoir pourquoi ? qu’est ce qui justifie cela ? Ils ont obtenu gain de cause ? Ou "on" leur a bien appuyé sur la tête ?

    • Fonderie : les grévistes désamorcent le conflit
      La lassitude se lisait sur les visages. En grève depuis douze jours, les salariés cherchaient désespérément, hier encore, à faire pression sur la direction. À plusieurs reprises, ils se sont réunis à l’écart des nombreux journalistes venus relayer l’événement. Photo : Franck Dubray.La lassitude se lisait sur les visages. En grève depuis douze jours, les salariés cherchaient désespérément, hier encore, à faire pression sur la direction. À plusieurs reprises, ils se sont réunis à l’écart des nombreux journalistes venus relayer l’événement. Photo : Franck Dubray.
      Après une nouvelle journée très tendue, hier, les ouvriers de la fonderie de l’Authion ont décidé de suspendre leur conflit après 12 jours de grève. Un geste pour obtenir enfin des négociations.

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      Il n’y a plus de danger. La menace de faire exploser des bouteilles de gaz a été levée, hier, à l’issue d’une interminable journée. Dans la soirée, les ouvriers de la fonderie de l’Authion, aux Ponts-de-Cé, ont finalement décidé de suspendre leur mouvement. Ils s’engageaient à reprendre le travail ce matin, à une seule condition : que la direction de leur entreprise, rachetée par Helveticast en fin d’année dernière, accepte enfin de négocier. « Dans le cas contraire, nous nous défendrons avec les moyens qui sont les nôtres », préviennent néanmoins les salariés.

      Depuis le début du conflit, il y a douze jours, les grévistes tentent d’obtenir une amélioration du plan social prévoyant 18 suppressions d’emplois, sur un effectif de 91 salariés. Mais la direction du groupe Vista Capital, un fonds d’investissement suisse auquel appartient Helveticast, refuse obstinément toute discussion. Elle exige d’abord la fin du mouvement ainsi que la libération du stock de production séquestré par les grévistes. Excédés, les ouvriers en étaient venus à menacer de faire sauter ces 13 000 collecteurs en aluminium à l’aide d’essence et de 18 bouteilles de gaz (lire Ouest-France d’hier).

      Un ultimatum avait été fixé à midi hier. Et l’on a bien cru un moment que le personnel, après s’être retranché à l’intérieur de l’atelier, mettrait ses menaces à exécution tandis qu’avait lieu une réunion à la préfecture entre les représentants départementaux des organisations syndicales CGT et CFDT. Malgré tout, la direction n’a pas plié.

      « La présence des dirigeants autour de la table aurait été préférable », regrette le préfet, Marc Cabane, qui a exposé la situation au cabinet de la ministre de l’Emploi, Christine Lagarde. « La mairie fera tout pour faciliter la reprise des négociations, a assuré de son côté le marie des Ponts-de-Cé, Joël Bigot. Mais si le préfet n’y arrive pas lui-même, alors nous... » Venu saluer les salariés en fin de journée, le maire n’a pas caché son inquiétude concernant l’avenir du site : « Je crains la fermeture. »

      Les salariés non plus ne sont pas très optimistes. L’an dernier, au lendemain du rachat de la fonderie, 40 de leurs collègues ont été licenciés. Avec des compensations financières aux minima. Aujourd’hui, ils sont 18. Dans les mêmes conditions. « Se battre aujourd’hui, c’est aussi se battre pour demain, au cas où... Si l’on ne fait rien maintenant, on n’aura rien non plus si l’on ferme dans six mois », résume un salarié. « Soit le site a de l’avenir et on met les moyens ; soit ce n’est pas le cas, et on le dit franchement », s’insurge Michel Bouyer, le responsable départemental CFDT Métaux.

      Vincent COQUEREAU.

      + Exprimez-vous dans notre forum

      http://www.angers.maville.com/Fonderie-les-grevistes-desamorcent-le-conflit/re/actudet/actu_dep-709924------_actu.html

    • bonjour

      la fonderie a fermer ces portes en 03/09

      prime de licenciement pour 19/et demi d’ancienneté ( 11500€ 7 mois de salaire)

      voila pour ceux qui croit que l’on a obtenu des grande prime , on ces fait avoir

      cordialement .

    • Et ben merde dis donc. C’est vrai que ça fait vraiment pas lourd... quelle sont vos perspectives de retrouver du travail et dans quelles conditions ?