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Lettre ouverte à Monsieur Colombani, chantre des charniers...

Publie le mardi 1er août 2006 par Open-Publishing
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Monsieur,
Vous n’êtes ni Américain, ni Israélien, ni même soldat de Tsahal, vous êtes un p***. Car vous pensez, vivez et agissez comme tel, et mon propos, lui n’ont plus, n’a rien de disproportionné !

Les corps des enfants de Cana ne se sont pas même refroidis que vous nous abreuvez de vos sornettes obscènes, maquillées de sophismes géopolitiques (la guerre totale contre l’ « Occident », le nouvel arc belliqueux Chiite...), visant à dédouaner, « blanchir » l’Etat d’Israël de ses responsabilités, qui sont pourtant sans équivoque.

Trente-sept enfants morts en Israël, du fait d’un tir de roquette du Hezbollah, auriez-vous pu en dire autant ? J’en doute, car les pornographes sont toujours lâches...Ainsi si vous avez des difficultés à appeler un chat un chat, je n’en aurais aucune à appeler un porc un porc !

Voici un Etat qui bafoue toutes les lois internationales, car Israël est au dessus des lois, au point ou l’ONU n’a plus de raisons d’être aujourd’hui, et ce depuis bientôt cinquante ans ; qui qualifie tous ce qui lui résiste de terroriste en s’arrogeant le droit de vie et de mort à leur encontre ; qui porte le terrorisme d’Etat à son paroxysme sous le regard bienveillant d’une « communauté internationale » fantomatique, ce qui nous laisse présager d’un futur des plus sombres : le sang n’a pas fini de couler au Moyen-Orient...

Qui plus est, vous poussez le cynisme jusqu’à appeler une force « militaire active multinationale », c’est-à-dire essentiellement l’Europe, cette flasque entité, à participer à de nouveaux carnages que ne manqueront pas d’occasionner l’heureux façonnement de ce « Nouveau Moyen Orient » si prophétique.

Où l’Europe aurait le rôle de supplétif des volontés de puissance anglo-saxonnes. Cynisme pour cynisme, pourquoi n’appelez-vous pas plus clairement à la Croisade contre l’Iran et la Syrie, au nom d’une realpolitik « judéo-chrétienne » et quelque peu intéressée économiquement (on a les dieux qu’on mérite !) ?

Tous les charniers connaissent leur poète, d’Auschwitz à Hiroshima, vous serez celui de ces charniers-ci - en BHL, ils ont déjà leur philosophe attitré-, le poète porcin et cynique du XXIème siècle. Bravo.

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