Accueil > Lors d’un séminaire à Paris, Christine Lagarde fait un discours ... en anglais.

Lors d’un séminaire à Paris, Christine Lagarde fait un discours ... en anglais.

Publie le samedi 11 décembre 2010 par Open-Publishing
3 commentaires

Lors d’un séminaire à Paris sur le Système Monétaire International, dont la réforme est une des priorités de la présidence française du G20 qui s’achèvera en novembre 2011, Christine Lagarde a aussi plaidé en faveur d’une "diversification" des devises de réserve, alors que seul le dollar joue vraiment ce rôle aujourd’hui.

Le G20 et le Fonds monétaire international (FMI) ont pris jusqu’ici des mesures "significatives mais pas encore substantielles et structurelles", a estimé Christine Lagarde, qui s’exprimait en anglais.

http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=11cbfada75702eb4c9be31977be63681

Messages

  • Ben c’est simple : un ministre FRANçAIS qui s’exprime en anglais : à se demander à quoi cela sert d’être français ? NOTRE langue n’a plus rien à redevoir devant celle du commerce.... Bon, on le sait, bien sûr, mais le commerce, c’est justement les apparences, l’emballage et ici, il n’est même plus français pour un ministre français, il est anglais.

    • N’importe quoi ! Notre langue, notre patrie, nos colonies, nos antilles, nos immigrés, nos hévéas, nos arachides !

      Les classes dirigeantes n’ont pas besoin de parler les langues des peuples qu’ils enfument. Ils sont apatrides, internationalistes, cosmopolites... Bref ils nous laissent le nationalisme, le patriotisme comme une maladie vénérienne. En Russie tsariste ils se parlaient français, les prussiens aussi. De tout temps les nounous des riches enseignent les langues à leur progéniture. Faut vraiment être un prolo opprimé pour être fier d’être monolingue !

      Les peuples eux sont prêt à aller se faire étriper sur les champs de bataille pour ces conneries, mais les mecs qui nous dirigent , eux, s’ils sont là, c’est précisément parce qu’ils sont bien plus malins !

      Prolétaires de tous les pays, arrêtez de déconner !

    • C’est beau, mais c’est con. C’est pas que le Français c’est absolument notre langue et qu’on est assez noix et prolo pour être nationalistes, chauvins, cocardiers et patriotards. C’est surtout que ce putain d’Anglais américain, c’est cette putain de langue de l’empire. De l’OTAN, de l’ONU, de l’OMC, du FMI, de l’UNICEF, de l’UNESCO, du FBI, de la CIA, de Wall Street, du Pentagone, du KKK, qui enferme les Indiens dans des réserves, qui tue leurs langues, leurs cultures, qui américanise les Africains esclaves chanteurs de blues et black panthers.

      Ceux qui baragouinent la langue du dollar, des coups tordus, du chewing gum, du Mc Do, du Coca, de Walt Disney, d’Hollywood, d’Huntington, de Kiessinger, de Reagan, des coups d’Etat, de Guantanamo, d’Hiroshima, d’Abou Ghraïb, ici, en France, à Vichy ou Paris sont ceux qui firent venir les nazis pratiquant l’Allemand et la Croix gammée ; ceux qui se fendaient le parapluie en se tapant sur les cuisses pour dénoncer le parti de l’étranger.

      Et la radio, tous les soirs répétaient, à la France occupée : Les Français parlent aux Français. En Français dans le texte. C’est pas qu’on n’aimait pas, camarade, l’or du Rhin, Loreleï, Marx, Engels, Liebnecht ou Luxembourg ; c’est qu’on n’aimait pas surtout la mèche, la moustache, le STO et la déportation.

      Sinon, rassure-toi, beaucoup, comme toi, aime les autres peuples, leurs langues et leurs cultures. Sauf, peut-être, en Irak, en Afghanistan, au Chili, au Brésil, en Argentine, en Uruguay, au Salvador, au Nicaragua, à Cuba, au Vietnam, au Laos, en Indonésie, au Cambodge, en Corée du nord et au Japon.

      Mais ça leur passera. Pour l’heure, ça leur file encore de l’urticaire. Y a de quoi, non ?