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MAI 2007, l’imagination au pouvoir ou rien !

Publie le samedi 6 janvier 2007 par Open-Publishing
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L’avènement d’un mouvement antilibéral véritable force de transformation sera celui de l’imagination au pouvoir ou ne sera pas !

40 ans après le power flower, un nouvel élan massif et spontané venu d’un peuple en rupture transporte la même aspiration à vouloir changer la société.
Sa nature est différente, certes, mais les points de similitude sont à priori nombreux.

Il n’est pas dirigé au départ…
Il va loin dans l’envie (politique) d’être ensemble…
Il ne sait trop se compter, ni dire où il va exactement.
Il court un grand danger de récupération…
…et pourtant la force de son désir pourrait déplacer des montagnes.

Sa différence essentielle : il tente de se définir comme une entité réfléchie et pérenne et c’est en France, pays de la révolution française et matrice des Droits de l’Homme qu’il le fait.

Après avoir promu des slogans puissants comme « faire de la politique autrement », ou encore « le monde n’est pas une marchandise » et « un autre monde est possible », déjà entrés au Panthéon alter mondialiste, le rassemblement est soudain en panne d’inspiration.

Confronté à l’échéance électorale, il bute non pas sur le programme, mais en voulant singer les partis politiques déjà existants.

Recherche d’une organisation pyramidale accélérée, mode de fonctionnement opaque, attente de l’homme providentiel, déléguant son pouvoir sans véritables garanties…

Pour survivre, il devrait au contraire persister dans l’exigence utopique qui l’a sorti de l’anonymat, continuant à promouvoir comme hier que l’utopie d’aujourd’hui sera la réalité de demain.

Créer, réinventer, innover sans cesse sont ses seules chances de ne pas se déliter.

Au-delà de l’existence d’un débat légitime sur la nécessité ou pas d’un candidat à la présidentielle qui occupe tout notre horizon politique, il semble néanmoins urgent d’anticiper d’ores et déjà notre réflexion pour écarter tout risque que cet horizon ne devienne une ligne de fracture. Nous devons nous ouvrir un avenir qui ne dépende pas des contingences factuelles et du bon vouloir des uns et des autres. Nous devons parallèlement dégager rapidement un objectif qui pare à toutes les éventualités, quelque soit le résultat des courses électorales.

Les partis traditionnels sont suffisamment nombreux pour nous ne perdions pas notre temps à aller chercher parmi eux un espace qui viendrait grossir l’offre en « bouquet » !
Le mouvement finirait tôt ou tard par y perdre son âme et ressembler aux autres, grignoté par le système en place. Nous serions petit à petit décrédibilisés.
Les électeurs se désintéressent du paysage politique classique de manière croissante.
D’un créneau réservé dans l’actuelle donne institutionnelle de la 5ème république qui corresponde à l’attente que l’on a de nous, il n’y en a point.
Nous oublions un peu trop vite que le principal argument que devrait défendre un candidat nous représentant est l’abolition immédiate et sans délai du régime présidentiel.

Le rassemblement doit donc se faire de manière horizontale, par agglomération. Il faut abandonner rapidement le double consensus, promu par les partis pour conserver une place prédominante.

A-t-on d’ailleurs besoin d’un Comité national ? La réponse n’est pas évidente et mérite d’être étudiée !
Si oui, la composition du Comité national, son rôle, son champ de compétence doivent être impérativement revus.

Auto désignés, ses membres ne rendent réellement compte d’aucun mandat.

Lorsque des coordinations des Comités locaux qui sont souverains ont voulu impulser des « Etats généraux » en province, le Comité national les a immédiatement coupées dans leur élan en arrêtant les dates des 20 et 21 janvier et en centralisant l’initiative à Paris.

Etait-ce souhaitable ? Leur proposition n’était elle pas porteuse d’énergie et d’espoir ?
N’allait-elle pas dans le sens de l’Histoire ?

Aujourd’hui ce même Comité national, dépité, demande « les 20 et 21 pour quoi faire exactement ? » et propose de faire…un bilan !

Aujourd’hui, les Comités locaux sont désappointés face au risque d’un non événement qu’ils ressentiraient comme un nouvel échec.

Et des membres du Comité y vont de leur pamphlet du type « vieux sage » pour expliquer que…
… Il faut donner du temps au temps !

Laissons vivre les Comités locaux et leurs coordinations !
Que le Comité national prenne acte et applique les décisions des comités locaux !

Si nous ne sommes pas certains de parvenir à nous frayer un passage par les urnes, projetons aussi d’influencer et de changer la société par la prolifération de nos idées !

Au lendemain des élections présidentielles, et quelles qu’en soient le résultat, marquons d’une pierre l’an I de la création de notre mouvement de telle façon qu’aucun Média ne puisse plus l’ignorer !

Organisons au printemps, dans une ambiance festive, un immense rassemblement antilibéral. Il montrera que le mouvement existe, qu’il ne sera pas spolié, et que personne ne pourra plus jamais compter sans lui !

Lançons dès maintenant un grand rendez-vous en MAI 2007 dont on se souviendra longtemps dans toutes les chaumières !

Le 6 janvier 2007
Patrick D.

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