Mauvais feeling

Dans les années 1990, je croyais vraiment que les années 2000 allaient être témoins d’une nouvelle ère sur la terre avec le règlement des problèmes de pauvreté, de famine, de maladie etc... Maintenant en 2008, plutôt qu’un règlement de ces différents problèmes, on assiste à une aggravation de ces problèmes. Et le plus attristant, c’est qu’il ne semble pas exister une véritable volonté de régler ces problèmes. On a comme décidé que l’on était pas solidaire des problèmes des autres.

Nos décideurs politiques (élus par le peuple en passant) semblent plus préoccupés par des guerres dans des pays lointains que par l’amélioration du niveau de vie de leurs citoyens. Pour nous faire oublier qu’on a pas envie d’améliorer les programmes sociaux nécessaires à l’amélioration des conditions de vie, les médias nous ressassent sans cesse les mêmes nouvelles sur les vedettes de tout acabit et les barbies capitalistes qui leur tournent autour.

Tout ça augure mal pour 2008 qui commence. Et ce n’est pas totalement la faute des décideurs politiques en place car ces derniers avaient clairement annoncé leur programme politique lors des campagnes électorales qui les ont vus se faire élire et ils font ce qu’ils avaient dit qu’ils feraient.

Pourtant, savoir qu’on a rendu les autres heureux et qu’on leur a facilité la vie, c’est cela qui est valorisant pour un être humain et qui fait qu’on se sent fier de soi. Quelquefois, je me demande vraiment vers quoi l’humanité se dirige. Il me semble que Michel Sardou chantait quelque chose comme : ce monde où tu t’en vas, mon garçon, je le crains... Michel Sardou est peut-être et malheureusement un peu prophète.