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Notaires et agences immobilières licencient

Publie le jeudi 19 février 2009 par Open-Publishing
1 commentaire

ET CA CONTINUE ! - LA CRISE A BON DOS !!!! OU SONT PASSE LES 6 , 5 MILLIARDS d’EUROS DE C.A. DES NOTAIRES EN 2008 ( chiffres Le Figaro et Conseil du notariat) ?

POURQUOI NE PAS COMMENCER PAR RÉDUIRE LES 220.000 EUROS NETS DE SALAIRE MOYEN (chiffres "Journal du net" et "Challenges") DES PATRONS DU NOTARIAT QUAND LE SALARIE EN GAGNE EN MOYENNE ET AU MIEUX 17.500 NETS ?

Bien sur tous les notaires ne gagne pas cela c’est une moyenne. Mais pourquoi les patrons plus riches ne font ils pas une caisse de solidarité pour les plus pauvres jusqu’à ce que ça aille mieux ? Pourquoi ce seraient aux salariés de payer ?

MORALITÉ ? IL FAUT S’ORGANISER. LA OU LE PERSONNEL SE SYNDIQUE IL N’ Y A PAS DE RESTRUCTURATION "SAUVAGE" NI DE LICENCIEMENT.... Buzz Le Clerc


Personne n’a mis la clef sous la porte. Mais certains notaires et les 19 agences immobilières dinannaises réduisent le nombre de leurs salariés.

Enquête

L’étude notariale de maîtres le Voyer Villin licencie deux personnes. Elle n’est pas la seule. Selon nos sources l’étude de Plélan-le-Petit et celle de Plouër-sur-Rance se sont également séparées d’une partie de leur personnel. C’est une conséquence directe de la baisse d’activité du secteur de l’immobilier. Selon le conseil régional des notaires la baisse d’actes de ventes et d’achats a été très nette à partir de septembre 2008.

Ce sont surtout les études travaillant avec des promoteurs immobiliers qui souffrent. Elles ont dû embaucher pour faire face à un surcroît d’activité lié à la vente de lots d’appartements ou de pavillons neufs. Quand ces promoteurs se retirent du jeu le coup d’arrêt est brutal. Avec une quinzaine d’études sur la circonscription de Dinan, les notaires emploient 84 salariés, selon les chiffres du conseil régional des notaires.

« L’étude est très calme, rapporte maître le Voyer, notaire à Dinan. Nous avons de plus en plus de biens à vendre et de moins en moins d’acquéreurs. La vague des acheteurs anglais s’est retirée. Ce ralentissement est d’autant plus soudain qu’il arrive après des années de forte expansion. » En effet selon la chambre départementale des notaires, les prix des maisons anciennes à Dinan ont fait un bon de 20 % entre décembre 2007 et septembre 2008 ! De loin la plus forte croissance des villes moyennes bretonne. « Il faut dire que Dinan avait des prix assez bas, elle a rattrapé son retard sur Saint-Malo », explique maître Le Voyer.

Agences : un quartde salariés en moins

Du côté des agences dinannaises on reconnaît « s’adapter également au marché ». Les professionnels de l’immobilier sont habitués « aux fluctuations qui font évoluer naturellement le nombre de salariés denos agences ». Encore faut-il distinguer la grosse agence qui emploie une dizaine de personnes et la toute petite, tenue uniquement par son gérant.

En clair, « une partie du salaire des négociateurs des agences est assurée par un pourcentage sur les ventes qu’ils réalisent ». Et quand l’immobilier est en crise, certains vendeurs choisissent d’eux-mêmes de quitter ce secteur.

Un chiffre ? Certaines agences avancent une baisse de 25 % du nombre de salariés dans le secteur de l’immobilier. « Une baisse qui a déjà été anticipée l’an passé. » La crise actuelle n’a cependant pas amené d’agences à mettre à clé sous la porte. Pour le moment, les 19 agences dinannaises tiennent le coup. Elles font travailler environ 70 salariés. « Il n’y a pas encore eu d’agences qui ferment. Cen’est pas le cas à Saint-Brieuc ou Saint-Malo. Il faut bien savoir que l’immobilier, c’est un marché à risques. »

Comment le secteur s’est-il adapté ? « En se tournant vers d’autres marchés, la location ou la cession de fonds de commerces par exemple. » Il faut réussir à tenir dans la bourrasque en attendant les jours meilleurs.

Ouest-France

http://www.dinan.maville.com/actu/actudet_-Notaires-et-agences-immobilieres-licencient-_loc-831004_actu.Htm

Messages

  • Mon cher "Buzz"

    Comme disait récemment un notaire niçois dont par charité je tairai le nom "Faut arrêter les conneries".

    Ils pleurent ils pleurent.... MAIS pourtant voici ce que disent les experts.

    Alors ils pleurent pourquoi nos chers (ah oui très très chers ouïe ouïe) patrons ??? Parce qu’ils sont obligés de rétrograder de 500 % à 300 % ???????

    Amicalement

    LL

    http://www.lesechos.fr/info/analyses/4828218-verites-et-mensonges-sur-le-logement-et-la-crise.htm


    ANNICK COLYBES
    Vérités et mensonges sur le logement et la crise
    [ 09/02/09 ]

    Les promoteurs pleurent sous leur douche. Voilà neuf mois qu’ils voient les ventes dégringoler et les frais financiers s’accumuler. Depuis, ils ajournent leurs projets. Les agents immobiliers désespèrent, eux aussi, et doivent absolument décrocher des mandats : sans transactions, point d’honoraires et des vagues de licenciements.

    Il ne fallait pas rêver. L’immobilier ne pouvait pas rester à l’écart de la crise financière et de la crise économique, lui qui se nourrit de crédit et de confiance. Or le crédit est devenu plus rare et plus cher et la confiance des ménages est ébranlée par la situation économique. Ces ménages qui constituent les bataillons de la demande en logements, de plus en plus forte, craignent pour leur emploi et préfèrent garder leur épargne.

    De toute façon, beaucoup sont depuis longtemps désolvabilisés par la cherté des prix et dissuadés d’acquérir par les banques. Les annonces d’une baisse inéluctable et durable des valeurs vénales, les scénarios de pure fiction prévoyant des diminutions de 10 % annuelles jusqu’en 2012 alimentent l’attentisme.

    Les acteurs de l’immobilier sont motivés par la défense de leurs fonds de commerce. Les corporatismes troublent l’opinion publique : les promoteurs proposent des gimmicks commerciaux pour se défaire de leurs stocks. Les banquiers étouffent le crédit. Des réseaux d’agents, inconnus de tous, font des rares ventes qu’ils ont conclues un indicateur de la mauvaise santé des prix. Des sites fleurissent sur les offres « low cost ».

    Seuls les notaires affichent des chiffres fiables, mais décalés sur un marché qui tourne très vite. Ainsi, alors que tous s’accordent, à juste titre, sur une forte chute des ventes en 2008, les informations les plus fantaisistes circulent sur les prix.

    Quelques vérités : les prix ne s’écroulent pas, ils se rétractent. Les acheteurs ont intérêt à attendre la baisse proclamée, mais les propriétaires qui ne sont pas obligés de vendre font le gros dos. Beaucoup préfèrent garder leur bien et le mettre en location en attendant des jours meilleurs. L’offre de logements n’émane que de vendeurs en attente d’un prêt relais, ou contraints de déménager ou de régler une succession. En position de faiblesse, ils sont amenés à céder du terrain aux acquéreurs alors en position de force pour négocier.

    La baisse des prix sera limitée parce que le marché résidentiel est un marché de besoins où la demande reste largement supérieure à l’offre. Cette baisse sera aussi sélective ne touchant que les zones les moins attractives.

    Il n’y a pas un marché immobilier mais une myriade de micromarchés : certains subissent une réelle baisse des valeurs, d’autres enregistrent tout au plus une pause. L’euphorie immobilière avait gommé la hiérarchie des prix entre l’ancien et le neuf, le libre et l’occupé, les centres-villes et les périphéries. Celle-ci va se recréer. Ainsi en Ile-de-France, la baisse des prix observée n’affecte que certains produits, en particulier les maisons individuelles, dont les valeurs et les volumes de ventes avaient progressé le plus vite, notamment en Grande Couronne qui a accueilli les ménages les plus modestes. La capitale, marché de pénurie, continue d’enregistrer une hausse (+ 4,5 % en 2008, selon les notaires).

    Ainsi, le reflux des ventes s’explique par un désaccord entre des vendeurs dont l’intérêt est de vendre au plus cher et des acheteurs qui n’ont pas réussi à faire baisser les prix, même s’ils ont en partie repris le pouvoir. En partie, car ce désaccord se traduit rarement par une baisse des prix actée puisque les transactions n’ont pas lieu. Attaquées, les banques se défendent en affirmant qu’il n’y a plus d’emprunteurs.

    Pour rappel, en euros constants, les logements n’ont retrouvé leur haut niveau de prix de 1991 qu’en 2004, et n’ont pas cessé d’augmenter depuis. Les particuliers ont ainsi engrangé depuis dix ans de substantielles plus-values (+ 140 %) et ne seront pas appauvris par cette pause d’un ou deux ans. La marge est encore substantielle.

    Les pronostics les plus pessimistes peuvent être déjoués. La crise a été subite et violente, la sortie de crise peut être plus rapide que prévu et se dessiner dès la fin de l’année. Pour peu que la BCE baisse encore son taux directeur et que les banques répercutent cette baisse sur le niveau des prêts à long terme, l’horizon pourrait s’éclaircir. En baissant de près de 1 point, depuis novembre, les taux du crédit logement ont déjà augmenté de 15 % le nombre d’acquéreurs potentiels.

    A l’heure où tous les placements semblent menacés, la pierre pourrait bien à nouveau attirer tous ceux qui avaient oublié sa qualité de valeur-refuge.

    Annick Colybes est journaliste aux « Echos », responsable du Dossier immobilier