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OUI, J’ÉTAIS UN CAPITALISTE (2e partie)

Publie le vendredi 6 juillet 2007 par Open-Publishing
6 commentaires

Quand j’étais enfant dans ma famille, la peur du communisme était omniprésente. Le communisme nous était représenté non seulement comme un ennemi du capitalisme mais aussi du catholicisme. Il fallait donc prier pour la conversion de ces malheureux communistes en Europe de l’est, à Cuba et en "Chine rouge", comme on disait dans le temps.

On était heureux d’apercevoir en première page des grands journaux occidentaux la photo de Chang Kai Chek avec le titre : "La Chine rouge ne nous fait pas peur !" C’était comme encourageant dans ma famille de lire de tels titres.

Je me souviens qu’adolescent, entendre aux nouvelles du soir le nom "Vietcong" m’effrayait. Que voulaient donc ces gens ? Qu’avaient-ils à s’en prendre aux bons Américains. Après tout, si les États-Unis étaient le pays le plus riche du monde, c’est qu’ils devaient avoir le bon modèle socio-économique.

De plus, les mendiants et sans-abris devaient, selon moi, avoir fait ce choix de vie volontairement. Quand je pense à tout cela, je peux comprendre la façon dont nos dirigeants politiques et économiques voient le monde. Ça m’a pris un sérieux temps à comprendre qu’il y avait de réelles victimes dans ce monde et que l’être humain a pour mission de rendre les autres heureux et de leur faciliter la vie. Et c’est encore plus difficile pour la classe dirigeante de comprendre tout cela car ces personnes viennent généralement de milieux où les contacts avec les couches de population en manque du nécessaire sont réduits au plus que minimum.

La chance que j’ai eue a été de rencontrer de ces personnes démunies, de ces personnes à la vie brisée par le manque d’un revenu décent. Ça me fait soudainement penser qu’adolescent, je voyais les années 2000 comme un futur paradis terrestre où le capitalisme serait venu à bout des fléaux de la pauvreté, de la maladie, de la faim, de la soif. Il est un peu déprimant de voir qu’en 2007, on est loin d’avoir solutionné tous ces fléaux.

Messages

  • que voudrait faire le Capitalisme pour les gens "d’en bas" ? c’est un monde dont il n’a même pas connaissance et quand cela serait, vous l’avez vous même pensé et dit : ces gens sont pauvres parce qu’ils le veulent bien !!! ils n’ont qu’à travailler plus !!!! c’est l’assistanat qui les rend comme cela.... etc !!!!

    oui, le Communisme fait peur à ces gens qui pensent être les rois du monde, avec un tant soit peu d’argent. le Communisme prend l’argent là où elle est, chez les riches, pas dans les classes pauvres ou moyennes comme cela est le cas maintenant !

    jusqu’à quand allons nous accepter que l’homme soit un loup et un prédateur pour ses frères ????

    Si nous avons le courage de lutter tous ensemble contre cet état de fait, les quelques centaines de riches riches riches ne pourront pas continuer à nous préssurer pour leurs profits. Mais encore faut-il que nous en prenions tous conscience ? ce n’est pas une fatalité.

    mg37

  • Allez en paix, mon fils. Il vous sera beaucoup pardonné, parce que vous avez beaucoup peché. Amen.

  • Michel, j’ai hâte de lire les 18 chapitres suivants de ta bio. J’espère toutefois que ça ne sera pas aussi long que les discours du Lider Maximo :-) Cela dit, tu me sembles un capitaliste très virtuel et imaginaire. Es-tu un capitaliste réel ? Es-tu ou as-tu été un petit ou un grand patron d’entreprise ? Un cadre supérieur ? Un commerçant ? Un financier ? Un consultant international ? Si oui, ton témoignage n’en serait que plus intéressant et crédible. Par exemple, si tu es un entrepreneur, il serait intéressant de t’entendre sur ce que cela signifie pour un petit patron, par exemple, de prendre des risques, affronter tous les jours une concurrence impitoyable, prévoir l’avenir, maîtriser les changements, être responsable de ses employés, motiver son personnel, travailler jusqu’à minuit. S’il n’y avait pas de patrons, il n’y aurait ni salariés, ni travail. Il faut de tout pour faire un monde, y compris des patrons.

    • L’AVENIR APPARTIENT AUX PATRONS QUI ONT DES OUVRIERS QUI SE LEVENT TOT ;

      L. BOURSON

    • 81-23

      "s’il n’y avait pas de patrons il n’y aurait pas de travail ni de salariés... Il faut de tout pour faire un monde"

      Et s’il n’y avait que le patron avec son entreprise SANS LES SALARIES, est-ce que l’entreprise tournerait ?

      Comment fonctionnent les COOPERATIVES où tous les travailleurs sont partenaires et salariés ? SANS PATRON EXPLOITATEUR qui s’arroge le droit de licencier quand bon lui semble et transfère son entreprise dans des pays pauvres où il pourra payer des salaires de misère et faire 10 fois 100 fois ou bien plus encore de profits sous prétexte que son entreprise lui appartient.

      Et le patriotisme dans tout cela ? et les aides de l’Etat dont il a bénéficié et qui ont été indirectement payées par nous (l’Etat c’est nous !) comme on dit en occitan : FAI DE BEN A BERTRAND TE LOU REND EN CAGAN !!! Fais du bien à Bertrand il te le rend en cagan (chiant)

      Dans ma morale à moi où tous les humains sont frères et solidaires et où personne ne prend un autre être humain pour son esclave, ou un mouchoir qu’on jette après s’y être mouché dedans, l’entreprise a un rôle éminament humain, social autant qu’économique.

      Nationalisées ou PME privées, Elles tournent et produisent pour le bien de tous les citoyens de la nation où elles sont implantées. Un pour tous tous pour un. Les comptes sont transparents et les salaires calculés en fonction des responsabilités et afin que chacun ait les moyens de vivre convenablement. Les spéculations boursières et les actionnaires rapaces n’étant pas utiles à la nation humainement et socialement parlant mais jugés au contraire scandaleusement spoliatifs vis à vis de l’ensemble des salariés qui ont produit ces richesses donc ruineux et malfaisants ne sont plus qu’un mauvais souvenir. De ce fait il y a plus de part de gâteau à se partager et patron et salariés peuvent voir leurs revenus augmenter proportionnellement à leur travail et à leurs responsabilités.

      Du coup il n’y a plus de conflits en tout cas beaucoup moins et c’est là que le travail retrouve sa vrai valeur car le travailleur peut enfin trouver son épanouissement dans son travail. Chacun est utile aux autres parceque ....EUH...CHACUN LE VAUT BIEN ....!!!!

      FASTOCH NON ?

      C’est un rêve ? Mais Anatole France (écrivain) disait : "Il faut faire de la vie un rêve et de ce rêve une réalité."

      Maguy

    • D’ailleurs, ce qui prouve bien que les patrons sont des imbéciles, c’est qu’avec ce que leur coutent les salariés depuis deux siècles, ils n’aient jamais pris la juste, saine, intelligente et facile décision de TOUS LES LICENCIER. Conclusion : les patrons sont des cons, VIRONS-LES. Vieux stal borné.