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On a raison de séquestrer les patrons ?

Publie le dimanche 26 avril 2009 par Open-Publishing
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Coup pour coup ’1972) est un film militant réalisé par Marin Karmitz à l’époque où il était proche du mouvement maoïste, la Gauche Prolétarienne.

Durant cette période de nombreuses séquestrations se déroulent et ce mode d’action est devient un moyen pour les ouvriers d’appuyer leurs revendications. Le philosophe Jean Paul Sartre les justifie en expliquant qu’elles renversent, pour quelques heures, les relations que d’ordinaire les ouvriers subissent dans les entreprises. Le journal maoïste, la Cause du peuple titre "on a raison de séquestrer les patrons !"

Dans une petite usine de confection, des ouvrières subissent quotidiennement brimades et cadences infernales. Pour chacune d’elles, une deuxième journée de travail les attend à la sortie de l’usine, entre courses, ménages, enfants et maris.

Une grève sauvage éclate à l’usine et se solde par le licenciement des meneuses. Pour obtenir leurs réintégrations, toutes les femmes de l’atelier unissent leurs forces pour s’engager dans une lutte acharnée contre le patron qui finira par capituler. Fortes de leur victoire, gagnée par elles seules, les ouvrières poursuivent leur combat.

Pour nourrir le scénario de ce film, Marin Karmitz est allé puiser son sujet à la source : il a recueilli les témoignages de dizaines d’ouvrières du textile en grève à Troyes et à Saint-Omer. Avec elles, il a bâti le film et les ouvrières elles-mêmes tiennent leurs propres rôles.

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