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“On commence par des séquestrations, et (on finit par) tirer sur Georges Besse ”, le président de l’Unedic

Publie le vendredi 24 avril 2009 par Open-Publishing
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Caterpillar : "les cadres ont eu raison"

Le président de l’Unedic Geoffroy Roux de Bézieux, qui est également membre du comité d’éthique du Medef, a estimé ce matin que les cadres séquestrés de Caterpillar "ont raison" de porter plainte car "rien n’excuse jamais la violence".

"Je pense qu’ils ont raison. On comprend l’extraordinaire détresse des salariés, notamment des salariés du groupe industriel dans des petites villes comme à Clairoix où ils savent qu’il sera difficile de retrouver le même emploi au même endroit, mais de l’autre, rien n’excuse jamais la violence", a-t-il commenté sur RTL.

"On commence par des séquestrations, et (on finit par) tirer sur Georges Besse (ancien PDG de Renault abattu par Action directe dans les années 80 NDLR). C’était il n’y a pas si longtemps", a avancé Geoffroy Roux de Bézieux. "Il ne faut pas encourager ces actes de violence, il faut les dénoncer".

C’est dans « Le Figaro-flash actu »
http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2...

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On sent bien là la haine de classe et un petit début de panique.

Alors on agite le chiffon rouge, on appelle à la répression, on fait tous les amalgames possibles car il faut surtout que les travailleurs en colère restent "en détresse" mais qu’ils ne cherchent surtout pas à tenter de remettre quoi que ce soit en question, et surtout pas le pouvoir des patrons et la richesse des possédants.

Eh oui, la lutte des classes ça existe. Et quand ça se manifeste, ça se voit et ça fait peur à la bourgeoisie. Tant mieux !

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