Accueil > Plombages dentaires : la Sécu met-elle en danger la vie des patients ?

Plombages dentaires : la Sécu met-elle en danger la vie des patients ?

Publie le vendredi 3 juillet 2009 par Open-Publishing
10 commentaires

Source : Association des Journalistes de l’Information Sociale

Près de 40 millions de Français portent des amalgames dentaires. Aussi appelés plombages, ils servent à soigner les caries. Or, ils contiennent 50 % de mercure, un poison qui se répand dans l’organisme et peut provoquer de graves problèmes de santé. Pour cette raison, plusieurs pays européens ont interdit ces amalgames. Mais en France, le ministère de la Santé et la Sécurité sociale rejettent le principe de précaution, en assurant qu’il n’y a aucun danger. Enquête sur les dessous de cette décision sanitaire.

Fauteuils relaxants, musique douce et bouteille d’eau à portée de main. Une dizaine de personnes se reposent, perfusion au bras. Dans ce cabinet médical de Tienen, ville flamande à 40 km à l’est de Bruxelles, ces patients ne viennent pas pour donner leur sang ou leur plasma mais se faire soigner d’une intoxication aux métaux lourds.

Parmi eux, Sandrine G.*, une Calaisienne coquette et souriante. Il y a quelques années, cette dentiste de 43 ans souffrait le martyre. « Je ne pouvais plus porter un sac. J’annulais des rendez-vous professionnels au milieu de la journée. Je m’effondrais en pleurs, tellement mes muscles étaient tétanisés par la douleur. » La raison ? Une intoxication au mercure, diagnostiquée en 2008 par le laboratoire d’analyses médicales de Brême (Allemagne), que Sandrine G. attribue à ses amalgames dentaires. Les plombages contiennent en moyenne un gramme de mercure. Ils sont utilisés depuis 150 ans par les dentistes pour soigner les caries et près de 40 millions de Français en portent.

Or, le mercure s’échappe des amalgames sous forme de vapeurs et de poussières. « La moitié du métal est libérée dans l’organisme en raison de la mastication, du brossage de dents ou de la pose et dépose d’amalgames », explique Jean-Marie Danze, consultant belge en biophysique pour l’Association médicale allemande et auteur du livre Amalgames dentaires : un problème de santé publique. Et d’ajouter : « Ce mercure est absorbé par certains tissus comme les reins, le foie ou le cerveau, passe à 80 % dans le sang et est transmis au fœtus par le placenta. »

Selon Jean-Marie Danze, les effets du mercure sont aggravés par la présence d’autres métaux dans la bouche. Sous l’effet de la salive, ils produisent des micro-courants électriques pouvant toucher le système nerveux.

Résultat : troubles respiratoires, vomissements, douleurs articulaires, défaillance rénale, troubles de la concentration et de la coordination ou encore risques cancérogènes...

Depuis un an, Sandrine G. se rend une fois par mois à Tienen. On lui injecte du DMPS, un produit qui permet d’éliminer les métaux lourds de l’organisme. Si elle a retrouvé l’usage de ses membres, sa guérison lui a coûté près de 300 euros, non remboursés par la Sécurité sociale française.

Difficile de chiffrer le nombre de personnes intoxiquées. Selon Françoise Cambayrac, ancienne intoxiquée au mercure et auteure du livre Vérités sur les maladies émergentes qui dénonce les dangers des amalgames, 15 % de la population française serait concernée : « Ceux qui ne possèdent pas les gènes APOE 1 et APOE 2 permettant d’éliminer les métaux lourds ou qui ont tellement de mercure en bouche que leurs capacités naturelles d’élimination sont submergées. »

Caroline Bornert, qui s’est vue poser et déposer 25 plombages, a enduré les mêmes souffrances que Sandrine G.. Cette Alsacienne de 60 ans, déclarée invalide six années durant, a assigné au civil son ancien dentiste. Et depuis 2005, elle s’est constituée partie civile dans une instruction au tribunal de grande instance de Paris, ouverte pour « mise en danger de la personne d’autrui relative à la pollution mercurielle de l’environnement par les cabinets dentaires ».

Des études qui dérangent

L’affaire pourrait déboucher sur un procès et trancher un débat qui enflamme le monde scientifique depuis plus de 30 ans. Dans les années 1970, Jean-Jacques Melet, un médecin épidémiologiste de Montpellier, tire la sonnette d’alarme. Après l’examen d’un millier de patients possédant des amalgames dentaires, il met en évidence une intoxication chronique aux métaux lourds chez certains d’entre eux. En 1998, il fonde l’association « Non au mercure dentaire », regroupant près de 300 adhérents, qui milite pour l’interdiction des amalgames.

En 1996, l’université allemande de Tübingen analyse la salive de 20 000 personnes porteuses de neuf amalgames en moyenne. Environ 30 % des personnes absorbent deux fois plus de mercure par jour que la valeur permise par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), de 21 microgrammes par litre de sang. Une relation est par ailleurs établie entre la libération de mercure et l’apparition de symptômes au niveau de la bouche, de l’estomac et du système nerveux.

En 1995, 1 500 victimes gagnent un procès en Allemagne contre plusieurs fabricants d’amalgames. Trois ans plus tard, la Suède dérembourse les plombages et en 2008 la Norvège et le Danemark les interdisent. La même année, la Food and Drug Administration (FDA) américaine reconnaît la toxicité du mercure « sur le système nerveux des enfants en croissance et les fœtus ». En 2007, le ministre luxembourgeois de la Santé soutient l’Appel du Luxembourg pour l’interdiction des amalgames dentaires, lancé par l’ONG locale Akut.

En France, le Dr Melet prêche dans le désert. Rayé de l’Ordre, il se suicidera en 2005. La même année, l’Afssaps conclut à la non dangerosité du mercure dans les amalgames dentaires. « Les doses de mercure identifiées sont très en deçà de celles pouvant entraîner des effets toxiques », affirme l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, estimant que « le retrait systématique des amalgames ne se justifie pas ». Des conclusions confirmées par un rapport du Scénihr en 2008. Ce comité scientifique chargé par Bruxelles d’évaluer les risques sanitaires émergents déclare en janvier 2008 que « l’amalgame est parfaitement sain et sans danger ».

Le rapport de l’Afssaps recommande toutefois « d’éviter de placer des amalgames dentaires au voisinage direct d’autres alliages de métaux ». Et préconise « d’éviter ces actes chez la femme enceinte ou allaitante ». L’agence reconnaît donc bien l’existence d’un risque, sans pour autant appliquer le principe de précaution. « Effectivement, il y a des patients qui ont des allergies, mais les autres n’ont rien », estime Michel Goldberg, odontologiste - spécialiste des dents - qui a participé au rapport de l’Afssaps. Et de s’emporter : « Ce n’est pas parce que l’on déplore l’existence de culs-de-jatte qu’il faut interdire à tout le monde l’usage de la bicyclette ! »

En juin et novembre 2008, la députée UMP de la Moselle Marie-Jo Zimmermann demande à la ministre de la Santé Roselyne Bachelot d’interdire l’amalgame chez la femme enceinte et l’enfant. Sans succès. Le ministère reprend en effet les conclusions du rapport de l’Afssaps. Selon Paul Karsenty, expert à la direction générale de la santé, les pouvoirs publics ne font que suivre les avis des experts qui « affirment de manière unanime que les amalgames ne sont pas dangereux ».

Qu’en est-il de toutes les études qui prouvent le contraire ? Jean Huss, président de l’Akut et parlementaire luxembourgeois, est formel. Si l’Afssaps a conclu à l’inocuité des amalgames c’est parce que toutes les études montrant l’existence d’un risque ont été écartées. Michel Goldberg, l’expert de l’Afssaps, l’avoue : « Les rapports présentant des biais dans la méthodologie d’analyse n’ont pas été lus. » A la question de savoir quels sont les "bons" critères d’analyse, il répond sans hésiter : « Ceux que nous avons définis au sein du groupe de travail. La salive n’en fait pas partie, par exemple. Il faut faire une prise de sang ou d’urine. »

Au-delà de la bibliographie sélective, Jean Huss met en cause le choix des experts. « Aucun épidémiologiste ou toxicochimiste indépendant n’a travaillé sur le rapport du Scénihr », déplore le député. Même constat pour le groupe de travail de l’Afssaps, dont les 14 experts sont des dentistes connus pour leurs prises de position en faveur des amalgames dentaires.

Intérêts économiques

Qui a donc intérêt à maintenir l’usage des amalgames au mercure ? Les fabricants d’amalgames sont régulièrement montrés du doigt. Or, ils ne produisent pas seulement des plombages mais aussi d’autres matériaux de restauration, comme les composites dentaires, qui ne contiennent pas de mercure. Des produits complexes qu’ils vendent plus chers aux dentistes. Ils n’ont donc pas intérêt à maintenir les plombages.

Pour Jean-Louis Masson, sénateur divers droite de la Moselle et auteur d’une question parlementaire sur les amalgames, les principaux intéressés dans cette « affaire de gros sous » sont à rechercher du côté des dentistes : « L’ordre des dentistes fait pression sur le gouvernement pour continuer à poser des amalgames, qui sont plus rentables. »

Accusation à laquelle Roland Rémy, président de l’Ordre des chirurgiens dentistes du Nord, rétorque : « On n’y a aucun intérêt. Qu’on nous propose de mettre des amalgames ou des composites, c’est exactement le même coût de revient. » Faux. L’amalgame au mercure est plus facile et plus rapide à poser. Les dentistes ont donc intérêt à l’utiliser, comme en témoigne Sandrine G. : « Le soin à l’amalgame coûte beaucoup moins cher que le soin au composite. Depuis que je ne pose plus d’amalgames, je fais une croix sur 10 000 euros de revenus par an. »

Les amalgames seraient-ils plus économiques pour les caisses de la Sécurité sociale ? Plus résistants, ils doivent être changés trois fois moins souvent que les composites. Donc trois fois moins d’actes à rembourser. « C’est un produit qui n’est pas cher et qui présente des qualités de longévité. Pour la Sécu, c’est un impact économique extraordinaire », assure le chercheur sur les biomatériaux Harmurt-Frederic Hildebrand, qui a participé aux débats de l’Afssaps. La Sécurité sociale, elle, dément.

Un intérêt économique mais aussi un intérêt politique. Difficile pour le gouvernement de reconnaître le danger de l’amalgame au mercure après des années d’utilisation. Pour Harmurt-Frederic Hildebrand, l’Etat veut éviter « une hystérie nationale ». Et Jean-Marie Danze, le consultant belge, de conclure : « Si l’on interdit les amalgames, il y aura d’énormes procès, bien plus que pour l’amiante. L’Etat n’a pas envie de débourser de l’argent à cause d’erreurs passées devenues inavouables. »

* Les noms ont été changés.

Pauline Froissart
Audrey Garric
Marine Pennetier
(Ecole supérieure de journalisme de Lille)

Suite à l’attribution du Prix de l’Information Sociale 2009, cette enquête a été publiée, dans une version rallongée, par le site d’information Mediapart, le 30 juin 2009.

Messages

  • Il n’y a pas que la sécu qui met en danger la vie des patients.

    L’État français porte également une responsabilité par la voix de sa ministre de la Santé qui continue de nier tout risque lié à l’emploi de l’amalgame au mercure, en particulier chez la femme enceinte :

    Amalgame au mercure : DANGER POUR LA FEMME ENCEINTE

    • Bonjour, je suis jeune chirurgien dentiste, j’ai trouvé votre article par google news, je suis très ouvert sur les questions alternatives (énergies, constructions, agriculture) mais également très scientifique dans mn approche de la santé.

      J’utilise de l’amalgame dentaire.
      De nombreuses mesures ont été mises en place principalement pour éviter que le mercure n’aille dans les eaux usées et ensuite dans les cours d’eau, et surtout pour protéger les dentistes eux mêmes car le problème n’est pas d’en poser un mais d’en poser de nmobreux très régulièrement. Comme pour beaucoup de maladies professionnelles. Ce qui expliqueait peut être les problèmes de la praticiennes Calaisienne. (j’habite très proche de chez elle et n’ai pas entendu parlé de son cas...)

      Pouruqoi je l’utilise ? :
      non pas pour gagner plus mais parce que c’est un matériau très pratique à utiliser, très maniable et qui au loin terme évite bien bien mieux les récidives de caries.
      Il existe d’autres matériaux, mais je vois bien bien plus de récidives de caries sous ces matériaux et souvent ça nécessite de dévitaliser la dent et ensuite de la couronner donc bien plus cher en temps et en coût pour le patient et la sécu.

      Des cabinets l’int bien supprimé de leurs tirroirs mais je doute que ce soit pleinement au bénéfice des patients, sincèrement, je l’ai constaté de mes yeux...

      J’ai donc en bouche des amalgames et ne souhaite pas les retirer pour l’instant, je suis quasi sur que je ne risque pas une nouvelle carie, je n’en serai pas si sûr concernant des composites. Pour expliquer c point on entre dans un long débat sur les techniques de collage, la pose de la digue dentaire etc... et sa faisabilité dans la bouche de nombreux patients qui apprécient avant tout que ce soit vite fait bien fait plutôt que long fait bien fait.

      Vaste débat qui reste donc ouvert et pas du tout fermé par les dentistes et surtout pas dans le but de se faire plus d’argent.
      Je répète : on a plusieurs matériaux et on choisit sincèrement en fonction de nomrexfacturs en voyant au long terme pour la dent. On a bien assez de boulot comme ça et ce serait bien plus rentable de se dire : je lui met du composite, c’est blanc il est content, dans 5ans : nouvelle carie et hop il revient... On a bien assez de travaille pour penser comme ça.

      2 derniers chiffres : les soins dentaires concernent 75% de l’emploi du temps des dentistes pour 40% du chiffre d’affaire.

    • Au fait, c’est encore moi.
      Donc : les amalgmaes : on arrête.
      On a des trous dans les dents qu’il faut bien reboucher, quelles snot les alternatives ?
      Les composites !
      Ah ah parlons en des composites, ces dérivés chimiques dont il faut polyériser les particules et évidement la polyémrisation n’estjamais totale libérant des particules (maintenant nanoparticules) qui vont déclencher des allergies etc....

      Et là croyez moi qu’on va pas attendre un siècle d’utilisation comme les amalgames avant d’en entendre parler....

    • Sur ce point je suis complètement d’accord avec Dr Dentiste.

      Cet article me laisse un peu perplexe....

      Avant d’incriminer mes plombages (et j’en a i un paquet dans la bouche - c’est moche mais des médecins de ma famille m’ont dit que ça ne craignait pas grand chose et que les "composites" c’était encore plus mauvais pour la santé... bref) si j’avais une intoxication telle diagnostiquée ainsi je crois que je ferai d’abord examiner l’eau qui coule de m on robinet ou l’air que je respire chez moi ou à mon lieu de travail....

      Bref... Pas simple... Attention aux bonnes intentions dont l’enfer est souvent pavé...

    • Un amalgame= 1 gramme de mercure et le mercure se libere des amalgames par evaporation electrolyse et mastication.

      lternative sont les composites sans fluor, sans bisphenol A pour les petites cavités et les inlays-onlays ceramique avec base zircone pour les plus grosses.

      Pour les chirurgiens dentistes

      Le professeur Sandhaus sommité mondiale en matière de recherche de matériaux de restauration dentaire, a préfacé "Vérités sur les maladies émergentes" de Françoise Cambayrac

      Il propose des formations pour les professionnels de la santé à Lausanne

      http://francoise-cambayrac.org/index.php?option=com_content&view=article&id=15&Itemid=21

      tu risques pas une nouvelle carie, mais tu peux risquer d’avoir une intoxication(fatigue chronique,allergies,tumeur cerebrale)

      avant de poser des amalgames ,t’assures-tu que le patient n’est pas allergique aux metaux de l’amalgame(mercure,argent,etain,cuivre) ?

      N’importe qui peut plaçer un amalgame en bouche, pas besoin que la cavité soit seche contrairement aux autres materiaux, et s’est rapide, donc plus de client dans la journée et donc plus d’argent.

      c’est toujours une question de fric.

      Je conseille à personne de se faire soigner les dents chez vous.

      Allez en Suisse chez sandhaus et revenez après, vous allez comprendre que la formation en faculté française n’est pas la meilleur ecole, de plus en Allemagne la pose d’amalgames dentaires n’est plus enseignée, il a fallu le scandale de degussa pour en arriver la.

      http://www.non-au-mercure-dentaire.org/_fichiers/procesdegussa.pdf

    • Et bien disons qu’il y a plusieurs milliers de personnes par jour en France qui se font poser un amalgame dentaire et que non, on ne leur demande pas s’ils sont allergiques car ils ne le savent pas et on n’a pas de tests sous la main et peut être que un pour 10 000 voir 100 000 aura une allergie néfaste, désolé, mais qui paiera les tests des 9 999 autres ?.... la sécu ?... le patient peut être ? laisse moi rire, aucun ne veut déboursser un euro de sa poche, les soins dentaires sont un dûs dans les esprits alors que la maladie carieuse est une maladie infectieuse qui se combat très facilement = avec une brosse à dent....

      Tu me parles d’inlay-onlay céramique ?
      Mais c’est l’exercice rêvé de tout praticien !
      Quel bonheur de réhabiliter les bouches avec de si belles reconstitutions !
      Le top est le Cerec, invention française mônsieur ;)
      Mais là encore qui paye ? La sécu ?.....
      Les patients : ils n’ont pas les moyens ou refusent de les mettre dans leurs dents ou n’en voient pas l’intérêt....

      Oui, y a une partie d’histoire de sous la dessous, mais pas en mettre plus dans les poches des dentistes, d’ailleurs pourquoi se devrait être le dentiste qui verrait sa marge baisser en changeant de matériau ou de technique, dans tout métier le coût est fonction des matériaux utilisés, pas dans le dentaire selon la sécu...

    • justement avant de mettre en bouche un amalgame qui contient du mercure, argent,cuivre et etain faut s’assurer que la personne n’est pas allergique

      Quand il s’agit de dire la verité sur la santé, la France c’est la poubelle du monde.

      Tchernobyl, sang contaminé, amiante,hormone, essais nucleaires.

      Allemagne, suede, norvege, autriche,suisse, russie amalgames dentaires interdit.

    • Bonjour,

      d’abord juste un mot pour vous dire que c’est plaisant de lire un dentiste sensibilisé au problème.

      >je suis très scientifique dans mn approche de la santé.

      Il faut alors lire les articles scientifiques publiés sur le sujet et vous forger votre opinion vous-même !

      Jetez un oeil sur les publications si vous avez la chance d’avoir un accès aux ressources scientifiques (accès à une université par ex.).
      La bibliographie de l’IAOMT est un bon début si vous lisez l’anglais. Jetez un oeil à la biblio sur wikipédia, sur le site non-au-mercure-dentaire.
      Il ya en outre pas mal d’études sur le cas précis des dentistes, sur le problème des eaux usées dont vous parlez.

      >c’est un matériau très pratique à utiliser, très maniable

      Personne n’en doute ! Mais le mercure est un puissant neurotoxique bioaccumulatif, qui se fixe dans le cerveau, le foie, les reins et qui perturbe le fonctionnement de nombreuses réactions enzymatiques à des doses très faibles.
      Il faut donc juger de la balance bénéfices/risques.

      >2 derniers chiffres : les soins dentaires concernent 75% de l’emploi du temps des dentistes pour 40% du >chiffre d’affaire.

      Les soins dentaires de base sont effecfivement peu rémunérateurs et c’est sans doute une des clés du problème avec les autorités sanitaires.

    • iDIR tu veux pas comprendre, je prefere payer un onlayceramique avec base zircone 500 euros que de me faire poser un amalgame qui contient du mercure et qui peut avoir des consequences sur la santé a court moyen ou long terme.

      Tu peux le comprendre.

      Ne dites pas qu’aucun ne veut debourser un euro de sa poche, deja il faut commençer par le proposer au patient.

      qui payera les tests, pkoi pas les lobbies de l’amalgame dentaire, c’est bien ce que se passe en Allemagne.

    • En réponse au dentiste ci dessus,va t on encore longtemps dire que certains patients sont des menteurs ou qu il ont besoin d’aller voir un psy ou qu ils sont hyppocondriaques,alors que les temoignages convergent tous vers les memes symptomes lors de fraisages sans precaution ???...
      Les symptomes sont tres graves et plongent beaucoup de gens dans la détresse et la souffrance,et il faut les ignorés comme beaucoup de dentiste et l’ANSM le font ???
      Des temoignages communs affirment tous une apparition des memes symptomes lors de fraisages non précautionneux et cela quelques jours apres leur soin...A chaque fois ,la réponse est tjs la meme,non ça ne vient pas de la toxicité du mercure,ça vient probablement d’ailleurs...A quand la bonne foi des patients sera t’elle reconnue ?????