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Pour qu’un autre monde devienne possible, je voterai "non"
Publie le lundi 9 mai 2005 par Open-PublishingVraisembablement si l’on tient compte des derniers votes européens, c’est l’abstention va l’emporter au la main. Et par balancier le oui avec. Et même minoritaire, c’est ce résultat qui va rester dans l’histoire.
Pourtant le non reste une jolie chance de reprendre la main. De frapper du poing sur la table pour dire "stop" à la faillite sociale.
Les arguments contre l’Europe telle qu’on nous l’impose sont innombrables (voir le lien si joint (oui je sais il vient d’un membre du PS, mais pour le non 8 raisons pour le non. Je ne vais pas les reprendre.
Le non offre la possibilité de faire une courte pose dans la mise en place de l’ultra idéologie libérale.
Et vu le choc que cela créera en France et en Europe, on peut imaginer que cette victoire, encore possible, permettra de rassembler un espace de gauche contre le libéralisme économique, la répression sociale et la montée des nationalismes dans toute l’Europe.
Le non semble le seul moyen de créer une situation nouvelle, une révolution douce, car même si un autre référendum sera organisé, ou si la décision alors passera par un vote parlementaire, entre temps, les partisans du non de gauche dans toute l’Europe auront eu le temps de se coordonner et de se réunir.
Certes on ne changera pas complètement le rapport de force gauche sociale contre droite/gauche libérale par ce vote. L’Europe pourra continuer avec les meme contradiction qu’aujourd’hui, mais l’émergence visible d’une résistance politique à l’économie de marché peut ouvrir de nouvelles marges de manoeuvres.
C’est pour cela qu’il faut mieux aller voter, et voter "non".
Bref pour qu’un autre monde devienne imaginable, il vaut voter et voter non.