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Prudence -manipulation-répression

Publie le jeudi 13 novembre 2008 par Open-Publishing
1 commentaire

N’emboitons pas le pas à tous les médias stigmatisant terrorisme-ultragauche,-anar-autonomes-manif anti cpe-manifestant altermondialiste.

Mam a été bien prompte à parler d’indices, traces adn... trop vite... vraiment trés rapide la police, beaucoup plus que dans l’enquête de Villers le bel.

Et cette promptitude à mettre sur le devant de la scêne l’ultra gauche avec le couteau entre les dents. Diabolisons ! Diabolisons !

Parce que le système capitaliste il en a des choses à cacher et à taire actuellement ! Et celà ne va pas s’arranger !

Alors le système se prépare : éliminons les plus actifs, les militants, les meneurs. Distillons la peur mais aussi la menace. C’est tout bon pour les élections.

Restons vigilants et dénonçons tout risque de manipulation.
Soyons au moins aussi prudent que cet article du Monde (ni le Libertaire ni même le Diplomatique !)

Sabotages à la SNCF : la police ne dispose encore d’aucune preuve matérielle
Au lendemain de l’arrestation spectaculaire de dix membres présumés d’un groupe d’ultra-gauche suspectés d’actes de sabotage contre le réseau SNCF, la police et la justice se sont montrées prudentes, mercredi 12 novembre, sur les charges éventuelles pesant sur eux. Les gardes à vue de ces suspects...
 http://www.lemonde.fr/societe/artic...

Messages

  • extrait du journal la montagne

    ce soir les journacarpette des fRance 2 fRance 3 nous disaient que c’étaient des activistes qui étaient rentrés en « clandestinitè sans portables ni ordinateurs »

    des clandestins sacrément bien implantès dans la vie locale et sociale de Tarnac en tout cas

    TARNAC Fait divers (FDV) La Montagne MERCREDI 12 NOVEMBRE 2008 - 09:43 Exclusif : nous avions rencontré les "épiciers de Tarnac"

    Parmi les personnes interpellées à Tarnac hier, certaines avaient repris l’épicerie du village. La Montagne leur avait consacré un reportage en janvier dernier. En voici les grandes lignes.

    Il y a trois ans, en posant leurs valises sur le plateau, dans un hameau non loin de Tarnac, Gaëtan, 25 ans, et Benjamin, 30 ans, ne pensaient pas devenir commerçants.

    La croissance à tout crin, ce n’est pas franchement leur truc. Lorsqu’ils ont débarqué avec une vingtaine de potes pour retaper une vieille ferme, les rumeurs ont d’ailleurs été bon train.

    Ils n’ont pas fait appel aux banques Et s’il s’agissait d’une secte  ? « On n’est pas venu ici pour faire du fric ». Ils n’ont toutefois pas tardé à trouver leur place dans la commune, allant jusqu’à racheter, le 1er octobre dernier, le magasin général d’alimentation du bourg. « Je n’aurais jamais pensé me retrouver derrière un comptoir, être ainsi pris dans des rapports marchands », insiste Gaëtan  ; « Faire des journées pas possibles, des livraisons », ajoute Benjamin.

    Car le magasin général n’est pas seulement la petite épicerie du village. Il fait aussi bar, tabac, restaurant ouvrier, station-service, et salle de spectacles. Ici, on ne veut pas faire les choses comme ailleurs. Ça tombe bien, le plateau n’est pas un lieu comme les autres.

    Pour racheter l’endroit et conserver ses deux salariées (rejointes depuis par trois autres personnes à temps partiel), les trois gérants n’ont d’ailleurs pas fait appel aux banques. En plus de l’aide de leurs proches, ils ont émis des bons de souscription qui seront échangeables, à partir du 1er mai 2008, contre des produits vendus au magasin.

    Plus de 150 habitants du village y ont participé. Il faut dire que tout le monde y trouve son compte. « Tout est parti de notre volonté de travailler là où on vit. Car on n’est pas venu ici pour faire du fric », explique Gaëtan. Pour preuve, il est également devenu président du comité des fêtes.

    Faire passer la vie avant Au travers du « magasin », il aspire à mettre en place une dynamique d’échange à rebours de ce que la société propose. Tout simplement faire passer la vie avant, sans forcément essayer de se faire passer pour un exemple. Une démarche plus compliquée qu’il n’y paraît, mais qui se met peu à peu en place avec le soutien des habitants dont beaucoup n’osent imaginer ce que serait devenue leur ville sans ce commerce qui prône une autre proximité.

    Michael Nicolas